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Janvier 2023 -

Je viens de rédiger un ouvrage consacré à l'une des familles decet arbre, enrichi de nombreuses illustrations, à partir d'un fondsd'archives familial inédit.:

"Une famille comtadine "Les Crousnilhon" - Origines et parcours,de la fin du 16e siècle à nos jours d'une famille originaire deMaubec (84) ayant donné notamment deux maires de Cavaillon au 19esiècle.

Cet ouvrage est accessible par souscription, jusqu'au 30 avril2023 - Me contacter en me faisant connaître votre adresse courrielpour l'envoi du "flyer" de souscription. 


Charles François Antoine de BOURDES
Charles François Antoine de BOURDES
  • Né le 13 janvier 1878 - Joigny, 89, Yonne
  • Décédé le 27 janvier 1957 - 12 Bd du Tsaréwitch - Nice, 06, Alpes Maritimes,à l'âge de 79 ans
  • Inhumé le 29 janvier 1957 - Cimiez - Monaco
  • ESM 1898-1900 - Officier de Cavalerie - Lt au 1er RH à Béziers en 1909
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A participé à la Grande Guerre

L'actualité de la guerre au jour le jour
Domicile lors de la mobilisation : Tarascon (13)

 Parents

 Union(s) et enfant(s)

 Fratrie

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 Événements


 Notes

Notes individuelles

Etudes à Valence (entrée en 6´ en 1888), à Marseille, à l'Ecole libreSt-Ignace, dont le supérieur est le Père Bernard de LANVERSIN (baccalauréat 1ère partie en 1894) et à Bordeaux (bachelier ès sciences en 1895, malgré des "difficultés en mathématiques").

Présente le concours de Saint-Cyr en 1897 au Prytanée de La Flèche (sous-admissible). Admis à l'Ecole Spéciale Militaire au concours de 1898; engagé volontaire, pour trois ans à la mairie de Béziers, le 22 Octobre1898. Il appartient à la promotion " MARCHAND 1898-1900 ", sorti avecle numéro 305 sur 552, dans la Cavalerie. Mme BORDOT, sa grand'mère,lui donne 1000 francs pour ce succès; son père ajoute 60 francs par mois, ce qui porte sa solde de 210 à 270 francs.

Sous-Lieutenant du 1er Octobre 1900, à Valence, au 1er Régiment de Hussards, il y est noté comme "doté d'une robuste constitution, et d'un tempérament froid...de belle prestance sous les armes". Après quelques mois à Valence, Charles part suivre le cours de l'Ecole de Cavalerie à Saumur, en Novembre 1901; cinq mois après, en Mars 1902, il est classé 38´ sur 71("officier bien tourné, intelligent, agréable et de parfaite éducation... cavalier correct...") et rejoint son Régiment, à Valence. Il est promu Lieutenant le 1er Octobre 1902. En 1904, il commande le 4ème Peloton du 3ème Escadron ("...sous un aspect des plus réservés,dissimule des qualités militaires très appréciables,qui en font un officier sérieux, travailleur, bon cavalier et bon instructeur.")

A cetteépoque, il va souvent en permissions à Toulouse (opéras, promenades àcheval, soirées dansantes...). En Novembre 1907, son régiment déménagede Valence à Béziers. C'est pendant ce séjour à Béziers qu'il fait laconnaissance d'Anthonie MICHEL, par l'intermédiaire d'un officier deréserve, Bernard d'IMBERT de CORNEILLAN, fils d'un condisciple de sonpère Albert de BOURDES, au collège de Jésuites de Toulouse, en 1860, naguère sous-officier au 13´ Régiment de Chasseurs à Béziers sous les ordres du Colonel de BOURDES, et qui a épousé en 1902 Henriette BEAULIEU, fille d'un propriétaire de vignes de Bourgogne, qui depuis 1896 estle tuteur des enfants de l'avocat niçois Ernest MICHEL, prématurémentdécédé...

Le 10 Septembre 1909, il se fiance, à Marseille, avec Anthonie MICHEL; ("...le père de la future est originaire de Nice,sa mère est suissesse d'origine...la conduite et la moralité de MlleMICHEL sont irréprochables. Mr MICHEL passe pour avoir une fortune importante.") .

Le mariage est célébré à Nice le 9 Novembre 1909 (bénédiction par Mgr ESSEIVA, de Fribourg, cousin germain de Jeanne DEPIERRE, mère d'Antonie, le 10 Novembre à l'église du Voeu; lunch au restaurant de La Réserve). Le contrat de mariage (communauté réduite aux acquêts est reçu par Me Louis GILETTA de SAINT-JOSEPH, notaire à Nice,le 10 Septembre 1909).

De retour à Béziers , ils logent Place du Champ de Mars, pour 900 francs de loyer. Charles est Lieutenant en premier au 5´ escadron ("officier très consciencieux ... excellent instructeur; actif et énergique,sous une apparence un peu calme et froide.").


Après trois mois de convalescence, il est muté , le24 Décembre 1910, au 9ème Régiment de Hussards, à Marseille, au quartier Bauveau.(" 1911... semble intelligent, sérieux et animé de beaucoup de bonne volonté ... pourrait cependant montrer un peu plus de vie,dans sa façon de servir... 1912... très discipliné,très maniable...1913... arrivera prochainement au grade de Capitaine à l'ancienneté ; ne paraît pas avoir grande ambition.").

Madeleine, leur filleaînée, naît à Marseille, le 24 Mars 1911. Elle est baptisée le 17 Avril. Le 5 Septembre 1911, Charles a fait part à son père de son intention de démissionner. ( "... je l'en dissuade fortement", écrit ce dernier dans son journal).

Début 1914, le 9ème Hussards a rejoint Chambéry, où Charles est promu Capitaine, par décret du 23 Mars 1914 , qui l'affecte également au 11ème Régiment de Hussards à Tarascon. La famille s'y installe au n´1, quai du Rhône .

Le 17 Août, il part pour le front, à la tête d'un escadron de réserve. ("1914... un peu cassant, au début, avec ses gradés... beaucoup de calme, aufeu... 1915... commande parfaitement son escadron... 1916... très calme, ayant beaucoup de sang-froid et de jugement..."). Il commande le5ème Escadron du 11ème R.H. au sein de la 65ème Division, à Saint-Mihiel, Vigneulles-lès-Hattonchatel, Metz, Verdun et en Argonne .

En Juillet 1915, son père lui a fait parvenir un " masque contre les gaz asphyxiants ". Il part en permissions en Août, à Nice puis à Toulouse,puis retourne au front, dans la Meuse. A nouveau, permissions à Nice et à Toulouse. Le 3 Novembre 1916, il est affecté à l'état-major de la 145ème Brigade d'Infanterie ( 73ème Division) ("1916... d'une conscience irréprochable... 1917.. toujours aussi calme et réfléchi , bien que d'un travail assez lent ...").Il est cité à l'ordre de la division , le 28 Juillet 1917 ; gazé le 30 Mai 1918 au cours des combatsde Chézy-en-Orxois, dans l'Aisne, il est évacué en Juillet et hospitalisé à Clermont-Ferrand. En convalescence à Nice, puis Toulouse et à nouveau Nice et Thorenc, il ne reprend le service que le 8 Octobre 1919, au 1er Régiment de Hussards, à Tarascon, où il prend les fonctionsd'officier d'habillement ("...1920...d'une conscience absolue avec beaucoup de méthode et d'ordre ...". La famille réside au N´ 1, rue RASPAIL à Tarascon.

Le 14 Mars 1920, sa seconde fille, Monique naît à Nice. Il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur, le 10 Janvier 1921. En Juin 1923, il quitte les fonctions d'officier d'habillement qu'il assume depuis près de quatre ans, pour prendre celles d'officier adjoint du colonel. ( " 1923... Intelligent , très méticuleux et consciencieux , c'est un auxiliaire précieux . Bourreau de travail,mais au travail un peu lent ... 1924... excellent capitaine adjoint ,qui n'oublie rien... 1925... consciencieux, ayant de l'autorité et du jugement; très travailleur...").

C'est à Tarascon que Charles apprend le décès de son père, le Colonel de BOURDES, le 8 Janvier 1925. Il yentamera le règlement de la succession, mais devra poursuivre les formalités depuis l'Algérie, en 1926. Pour le représenter , il désigneraM. Emile MARTIN, clerc de notaire à Toulouse,

En effet, promu Chefd'escadrons le 23 Mars 1926, il est affecté au 1er Régiment de Spahis à Médéa (Algérie). Il y prend les fonctions de Major. ( "... 1926..excellent officier, très travailleur et ayant du jugement...1927, faittravailler ses services, dans lesquels il est admirablement secondé... 1928...paraît fatigué...").

La famille réside alors dans la "Maison CORTEZ", route d'Alger à Médéa.

Admis sur sa demande à la retraite à titre d'ancienneté de services, il est rayé des controles del'armée d'active et nommé Chef d'escadrons de réserve, le 17 Juin 1928. Il sera rayé des cadres le 17 Juin 1933.

Retiré à Nice, 41 boulevard Carabacel, Charles de BOURDES y décédera le 27 Janvier 1957. Ilest inhumé dans le caveau de famille à Cimiez.

- Notice biographique établie à partir :

  • du dossier militaire du Chef d'Escadrons Charles de BOURDES, N´ 26.695 / clt 26, conservé au Servicehistorique de l'armée de terre, à Vincennes;
  • des souvenirs rédigés par son père, le Colonel Albert de BOURDES;
  • des récits de sa fille Monique de CROUSNILHON;
  • des archives personnelles et documents d'état-civil détenus.

    - Avril 1998 .

  Photos & documents

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