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Bienvenue sur cet arbre familial - Welcome on this family tree. Ascendance (au plus loin) de mes enfants, et cousinages directs (depuis 1800). Les personnes vivantes sont masquees. Les sources sont pour la plupart citees -

Sosa :136
  • Born 26 May 1783 - Boudry, Neuchâtel, CHE
  • Deceased 22 August 1851 - Arc et Senans, 25, Doubs, FRA,aged 68 years old
  • Buried - Boudry, Neuchâtel, CHE

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 Spouses and children

 Siblings

 Notes

Individual Note

Claude Jean jacques

Entré tôt (vers 17 ans) à la fabrique de Vauvillers, Claude y fait montre de son caractère impétueux; parmi ses premières attributions, il a la charge de la représenter aux foires bisannuelles de Francfort, où il se rend en 5 jours de diligence (avec escales à Soleure, Bâle, Müllheim). De cette grande ville, il ramène des objets introuvables à Neuchâtel : "des lunettes vertes et une peignette anglaise pour maman, un sac de nuit pour papa, un tambour pour mon frère Frédéric, 12 jambons de Mayence, une caisse d´eau de Cologne". Pour lui-même, il choisit: "un cordon rouge pour ma montre, un gilet blanc, des rubans de souliers, un fouet, des éperons, des bottes pour monter à cheval, … ainsi que l´Odyssée de Virgile" (sic!).
Quant aux foires, les affaires commencent à se ressentir du protectionnisme (français avant tout) et de l´inondation de produits anglais. Claude doit, en 1803, constater que "la foire ne va que d´une fesse" ! Il en revient cependant toujours avec de nouvelles commandes, faites sur la foi d´échantillons qu´il apporte avec lui.
En 1807, Claude Jean-Jacques II épouse Suzette Fels, fille d´un pasteur de St-Gall établi à Lausanne, âgée comme lui de 24 ans. Le mariage a lieu à Concise et est suivi de grandes réjouissances à Boudry, où les fêtes dureront quatre à cinq jours, avec autant de dîners plantureux.
Claude est un marchand influent de la place dans les temps difficiles que connaît l´indiennerie - et la population en général - au début du XIXe siècle. Il est le premier à miser sur l´automation, en achetant en 1810 déjà des rouleaux d´impression: les résultats ne se feront pas attendre. Après la fermeture du très lucratif marché français en 1805, des quotas d´exportations doivent être négociés même avec la puissance "protectrice", la Prusse: grâce à sa production et à la débrouillardise de son chef, la Fabrique de Vauvillers reçoit le second quota en importance après la Fabrique Neuve de Cortaillod. Claude fera le voyage de Berlin à deux reprises, envoyé par la communauté des indienneurs neuchâtelois pour négocier des facilités.
En 1840, Claude fait l´acquisition, pour 103´000.-, des bâtiments et terrains de la Fabrique de Grandchamp, puis de son mobilier (chaudières, cuves, bonbonnes, cadres, maillets etc), dont l´inventaire recèle d´utiles précisions: "une vieille vache ramelée rouge, un quartier de la tétine gauche de derrière passablement enflammé, indiquée par le valet d´écurie comme devant porter".
Le 25 septembre 1842 est probablement le dernier jour de gloire de Claude: à l´occasion d´un grand dîner offert par le roi de Prusse aux notables de sa Principauté, les indienneurs sont invités à lui présenter, dans une petite salle du château de Neuchâtel, les pièces imprimées à son intention, avec un art tout particulier. Le souverain admire les indiennes, spécialement une grande pièce pour salon d´été représentant les vues du Saut-du-Doubs et du Château de Valangin ornée de guirlandes de roses et présentée en termes élégants et choisis par Claude.
Claude Jean-Jacques II passe ses dernières années alternativement entre Grandchamp et le château de Roche , à côté d´Arc-et-Senans dans le Doubs, domaine acheté par son père en 1796. C´est dans cette propriété qu´il décède en 1851, âgé de 68 ans. Il sera ramené et enterré à Boudry.
et
Associé de la fabrique de Boudry
Jean-Jacques Bovet, originaire de Fleurier, village du Val-de-Travers, acheta donc de MM. Cartier la fabrique de Vauvillers, à Boudry, à la sortie des gorges de l'Areuse. Ce n'était pas, comme on l'a dit, qu'une teinturerie car, en 1742 déjà, Jean-Batiste Mara, le père du tribun révolutionnaire, y avait trouvé emploi de chimiste et dessinateur. En 1782, son fils Claude-Jean-Jacques Bovet n'avait que 26 ans, mais c'était un garçon fort capable, d'ailleurs très gâté par son père, impérieux et même despotique à l'égard de ses frères et soeurs. On l'installa donc à Vauvillers ; sa tante, Mme David Grellet, alla lui tenir son ménage. Six ans plus tard, son père se retira des affaires et lui donna comme associés son jeune frère Louis et son beau-frère, David Robert. En 1854, Cortaillod avait fermé ses portes. A Boudry, l'on s'obstina une année encore. A Vauvillers, Charles Bovet et les siens n'avaient plus rien à faire. Le 15 avril 1858, ils quittaient en voiture, non sans mélancolie, la vieille maison qui avait abrité durant quarante-deux ans leurs joies et leurs soucis.
http://www.mypage.bluewin.ch/boudry/page46.html
http://gw.geneanet.org/index.php3?b=mgiunti&lang=fr&m=N&v=BOVET
http://www.military.ch/EIM/pages/musee_t/mus_t.html
http://www.military.ch/EIM/images/gallerie/big_10.jpg

feuille d'avis de neuchatel 29/6/1820
Le marchand bien connu qui a^cheté d'un enfant , à la foire de St. Aubin , Lundi 12 Juin , une petite bague en or', montée de trois pierres ou bril lans , est prié de la rapporter 'Chez M. Bovet-Fels , fabrique de Boudry, ou il sera paye
généreusement. On prie MM. les orfé v-res et bijoutiers à qui elle pourrait être présentée , de la retenir et d'en donner avis.

http://www.montmollin.ch/pub/Indiennes-DB.pdf
Né le 26 mai 1783, ce garçon était entré très jeune, lui aussi, dans la fabrique.
Comme son père, il avait la chevelure rousse et une nature de chef.
Bien que son oncle se fût réservé les deux tiers des bénéfices, il régna d'emblée en maître et seigneur. Tels Frédéric Du Pasquier, à Cortaillod, et Frédéric Verdan, aux Isles, ce fut la personnahté la plus marquante de Vauvillers.
De son père, Claude Bovet avait hérité l'esprit d'initiative et d'indépendance, mais aussi le goût des fêtes et des chevaux.
Comme lui, il se montrait jovial et farceur, quoique avec plus de retenue.
Question d'époque ou d'éducation ?
Les deux sans doute.
On commençait à sortir de la grossièreté des commensaux de l'empereur.
D'autre part, Marie Paris avait exercé sur son aîné une ferme et douce influence.
Bien plus, elle lui avait communiqué une solide piété.
Régulièrement il suivait le culte dominical, alors que jamais, au grand jamais, Jean-Jacques n'eût consenti à s'y faire voir.

  Photos and archival records

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 Family Tree Preview

sosa Jean Jacques BOVET 1689-1757 sosa Jeanne VAUCHER 1695-1761 sosa Daniel BOVET de FAOUG ?1661- sosa Marie BOVET ?1666- sosa Jean Antoine PARIS 1684-1757 sosa Anne Marie VAUCHER ?1695- sosa Blaise JUNOD-dit-CHAUVILLIER 1687-1763 sosa Jeanne Marie CONVERT †1773
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sosa Jean Jacques BOVET 1728-1793 sosa Catherine Elisabeth BOVET de FAOUG 1728-1783 sosa David PARIS 1735-1803 sosa Marie Barbe JUNOD 1734-1808
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sosa Jean-Jacques BOVET 1756-1812 sosa Marie Barbe PARIS 1760-1823
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sosa Claude BOVET 1783-1851