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- Né le 25 mars 1842 - Abzac, 33001, Gironde, Aquitaine, FRANCE
- Décédé le 27 septembre 1899 - rue de Messy - Claye-Souilly, 77118, Seine-et-Marne, Île-de-France, FRANCE,à l'âge de 57 ans
- Occuliste du Sénat, fondateur et rédacteur en chef du Journal d'Ophtalmologie
Parents
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Fratrie
Élisabeth Camille "Angélia" PIÉCHAUD 1836-1863
Antoine Philibert Adolphe PIÉCHAUD 1837-1841
Pierre Armand Marie "Adolphe" PIÉCHAUD 1842-1899
Louise Élisabeth "Palmyre" PIÉCHAUD 1844- Mariée le 8 juillet 1865, Bordeaux, 33063, Gironde, Aquitaine, FRANCE, avecAchille Ferdinand Alfred PATROUILLEAU
Antoine Ludovic "Timothée" Nicéphore PIÉCHAUD 1850-1905 Marié le 11 septembre 1882, Bordeaux, 33063, Gironde, Aquitaine, FRANCE, avec
"Marie" Bernardine Céline Mameka CARDEZ 1859-1945
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Événements
25 mars 1842 : | 25 mars 1842 :Naissance - Abzac, 33001, Gironde, Aquitaine, FRANCE Sources: Jean & Bernard GUÉRIN, Des hommes et des activités autour d'un demi-siècle, Bordeaux, 1957 - Bibliothèque Nationale de France - 4 - LK7 - 56191 - Book GUÉRIN (Jean et Bernard), Des hommes et des activités autour d'un demi-siècle, 1957, éditions B.E.B. p. 565 et 566 PIÉCHAUD (Adolphe). Cf. Féret. Né à Abzac (Gde) le 25 mars 1845. Docteur en médecine, accomplit toute sa carrière à Paris, notamment comme oculiste du Sénat et de divers groupements ou associations du VIe arrondissement. Il avait créé une clinique des maladies des yeux qu'il dirigea jusqu'à sa mort. Auteur de nombreuses études sur l'ophtalmologie, il collabora, pour cette spécialité, à la Grande Encyclopédie dirigée par Berthelot. Fondateur du Journal d'Ophtalmologie dont il était rédacteur en chef. Chevalier de la Légion d'honneur, officier d'Académie. Mort à Paris le 28 septembre 1899. PIÉCHAUD (Timothée). Cf. Féret. Frère du précédent. Né à Abzac (Gde) le 9 février 1850, mort à Bx le 28 décembre 1905. Professeur à la faculté de médecine de Bx. Éminent chirurgien. Auteur d'importantes études sur la chirurgie infantile et orthopédique. Marié à Mlle Cardez. Il eut huit enfants, dont quatre fils : Martial, Pierre, Louis et Ferdinand, qui suivent. I. PIÉCHAUD (Martial), homme de lettres. Né à Bx en 1888. Fils aîné du précédent. Il fît ses études au Collège de Tivoli, puis passa sa licence en droit à Paris. Rédacteur à la préfecture de la Seine, il se tourna de bonne heure vers la littérature et son premier roman : Le retour dans la nuit, publié d'abord dans La Revue hebdomadaire, puis chez Grasset en 1914, attira d'emblée sur lui l'attention des lettrés. La guerre, qui le mobilisa pendant plus de quatre ans, allait interrompre momentanément sa carrière de romancier ; mais dès la fin de la campagne, il revint à la littérature et Grasset publiait en 1921 : La dernière auberge, qui confirmait les promesses de son premier roman et marquait le début d'une très belle carrière. Dès lors, Martial-Piéchaud, tout en collaborant aux plus grands quotidiens de Paris et en assurant (pendant dix années) la critique dramatique à La Revue hebdomadaire, va publier avec succès toute une série de romans parmi lesquels nous retiendrons : Vallée heureuse (Plon, 1925) ; Renaître (Plon, 1928) ; Charline (Plon, 1934) ; La romance à l'étoile (Plon, 1935). Parallèlement, il écrivait pour le théatre et donnait, comme preuves de son réel talent d'auteur dramatique, des pièces telles que : Mademoiselle Pascal, qui connut à l'Odéon un succès durable ; Le sommeil des amants, qu'accueillit le Théâtre-Antoine ; Le quatrième, qui fut joué à la Comédie-Française ; Le favori (Odéon, 1932), que publia La Petite Illustration, de même que diverses revues avaient publiée les pièces précédentes. Ainsi le roman et le théâtre révélaient un écrivain de race, au talent délicat, qui fait le plus grand honneur au terroir girondin. Ce talent s'est encore manifesté dans les nombreux articles que Martial-Piéchaud a publiés dans les grandes revues littéraires telles que : La Revue des Deux-Mondes ; La Revue de Paris ; La Revue hebdomadaire ; L'Illustration, etc., dans les conférences qu'il a données à Paris et en province ainsi qu'à la radio. N'oublions pas non plus qu'il a enrichi le théâtre radiophonique d'oeuvres telles que : Le survivant, L'escalier de Barbe-Bleue, La remplaçante, ni qu'il a publié d'intéressants ouvrages d'histoire littéraire : Ainsi vécut Chateaubriand (Hachette) et La vie privée de Rachel (Hachette, 1954). Martial-Piéchaud est officier de la Légion d'honneur et titulaire de la croix de guerre 1914-1918. II. PIÉCHAUD (Pierre), né à Bx le 3 septembre 1886. Élève du Collège de Tivoli, de la Faculté de médecine de Bx et de l'École de santé navale. Docteur en médecine en 1909. Dirige avec les docteurs Bonnard, Servantie et Bergé un laboratoire d'analyses médicales. Chevalier de la Légion d'honneur. Marié à Mlle Bèguerie [sic]. Il a cinq enfants, dont deux fils, qui suivent. Olivier, né à Bx le 10 septembre 1920. Officier de marine. Marié à Mlle Pouey. Trois enfants. Michel, né à Bx le 23 août 1921. Marié à Mlle Bourbon. Quatre enfants. III. PIÉCHAUD (Louis), homme de lettres et journaliste. Né à Bx le 11 avril 1892. Après d'excellentes études au Collège de Tivoli, il obtint une licence en droit et une licence en lettres tout en fréquentant les milieux littéraires de notre ville, très brillants à cette époque, et en révélant à ses proches et à ses amis les premières productions du délicat poète qu'il devait rester toute sa vie. Après un assez long séjour au Canada, Louis Piéchaud entra à L'Écho de Paris, où il devait occuper pendant de longues années le poste délicat de secrétaire de la rédaction. Il passa ensuite à L'Époque, où il donna de brillantes chroniques quotidiennes sous le pseudonyme de Norbois. Enfin, il entra au Figaro, qui publie depuis plusieurs années sa magistrale rubrique hebdomadaire : Questions de langage, dans laquelle son érudition souriante, aussi profonde qu'éloignée de toute pédanterie, et son amour de la langue française font merveille. Louis Piéchaud ne nous a donné qu'un volume de vers. C'est assez pour dévoiler des dons exceptionnels, mais ce n'est pas assez pour satisfaire ceux qui, les ayant lus, aiment et admirent ses ravissants poèmes. Il a également réuni en un volume les Questions de langage du Figaro. Depuis octobre 1955, il est chevalier de la Légion d'honneur. IV. PIÉCHAUD (Ferdinand, Henri), né à Bx, le 10 mars 1890. Fit comme ses frères ses études secondaires au Collège de Tivoli. Lauréat de la Faculté de médecine de Bx, docteur en médecine en 1921, médecin des Hôpitaux en 1924, professeur agrégé en 1928, titulaire de la chaire d'Hygiène et de Clinique de la tuberculose depuis 1946. Médecin chef du Centre de phtisiologie Xavier-Arnozan ; directeur du Centre interdépartemental d'éducation sanitaire, démographique et social de Bx ; directeur technique des Services de médecine préventive de l'enseignement supérieur de l'Université de Bx. Très attaché à toutes les questions relatives à l'hygiène, le professeur Piéchaud a fait sur ces sujets de nombreuses conférences ou communications d'un très grand intérêt. Officier de la Légion d'honneur, croix de guerre 1914-1918. Marié à Mlle Moreau. Six enfants, dont quatre fils : Dominique, dont la notice suit ; Bernard, étudiant en médecine ; Jean Pierre et Bertrand. PIÉCHAUD (Dominique), né à Bx le 15 mars 1922. Sculpteur, statuaire et dessinateur, élève de Buthaud, Roganeau, Caverne et Callède, à l'École des beaux-arts de Bx, et de Anton-Nagel. Exposant à divers salons bordelais et parisiens. Ses oeuvres, bustes, maquettes, médailles et dessins, restent très classiques, mais révèlent une main habile et une grande sensibilité. Citons parmi sa production un groupe en bronze au Sanatorium Xavier-Arnozan, un Christ en bois dans la chapelle de l'Ecole de santé navale. On lui doit encore les peintures des églises de Lussac et de Verdelais. Marié à Mlle Nagel. Un fils : Stéphane [sic] Note p. 565 mais erreur sur l'année (donnent 1845 au lieu de 1842) |
--- : | --- :Baptême confirmer le nom de la marraine... Marraine :Marie Camille COMBELLE |
--- : | --- :Honors, Chevalier de la Légion d'Honneur Sources: - dossier d'attribution de la légion d'honneur à Pierre Armand Marie Adolphe Piéchaud - notice L2151033 - cote LH/2151/33 - 16 vues - Dossier de légion d'honneur d'Adolphe Piéchaud - Archives Nationales - LH/2151/33 - Numerisation - http://www.culture.gouv.fr/LH/LH180/PG/FRDAFAN83_OL2151033V001.htm - Jean & Bernard GUÉRIN, Des hommes et des activités autour d'un demi-siècle, Bordeaux, 1957 - Bibliothèque Nationale de France - 4 - LK7 - 56191 - Book GUÉRIN (Jean et Bernard), Des hommes et des activités autour d'un demi-siècle, 1957, éditions B.E.B. p. 565 et 566 PIÉCHAUD (Adolphe). Cf. Féret. Né à Abzac (Gde) le 25 mars 1845. Docteur en médecine, accomplit toute sa carrière à Paris, notamment comme oculiste du Sénat et de divers groupements ou associations du VIe arrondissement. Il avait créé une clinique des maladies des yeux qu'il dirigea jusqu'à sa mort. Auteur de nombreuses études sur l'ophtalmologie, il collabora, pour cette spécialité, à la Grande Encyclopédie dirigée par Berthelot. Fondateur du Journal d'Ophtalmologie dont il était rédacteur en chef. Chevalier de la Légion d'honneur, officier d'Académie. Mort à Paris le 28 septembre 1899. PIÉCHAUD (Timothée). Cf. Féret. Frère du précédent. Né à Abzac (Gde) le 9 février 1850, mort à Bx le 28 décembre 1905. Professeur à la faculté de médecine de Bx. Éminent chirurgien. Auteur d'importantes études sur la chirurgie infantile et orthopédique. Marié à Mlle Cardez. Il eut huit enfants, dont quatre fils : Martial, Pierre, Louis et Ferdinand, qui suivent. I. PIÉCHAUD (Martial), homme de lettres. Né à Bx en 1888. Fils aîné du précédent. Il fît ses études au Collège de Tivoli, puis passa sa licence en droit à Paris. Rédacteur à la préfecture de la Seine, il se tourna de bonne heure vers la littérature et son premier roman : Le retour dans la nuit, publié d'abord dans La Revue hebdomadaire, puis chez Grasset en 1914, attira d'emblée sur lui l'attention des lettrés. La guerre, qui le mobilisa pendant plus de quatre ans, allait interrompre momentanément sa carrière de romancier ; mais dès la fin de la campagne, il revint à la littérature et Grasset publiait en 1921 : La dernière auberge, qui confirmait les promesses de son premier roman et marquait le début d'une très belle carrière. Dès lors, Martial-Piéchaud, tout en collaborant aux plus grands quotidiens de Paris et en assurant (pendant dix années) la critique dramatique à La Revue hebdomadaire, va publier avec succès toute une série de romans parmi lesquels nous retiendrons : Vallée heureuse (Plon, 1925) ; Renaître (Plon, 1928) ; Charline (Plon, 1934) ; La romance à l'étoile (Plon, 1935). Parallèlement, il écrivait pour le théatre et donnait, comme preuves de son réel talent d'auteur dramatique, des pièces telles que : Mademoiselle Pascal, qui connut à l'Odéon un succès durable ; Le sommeil des amants, qu'accueillit le Théâtre-Antoine ; Le quatrième, qui fut joué à la Comédie-Française ; Le favori (Odéon, 1932), que publia La Petite Illustration, de même que diverses revues avaient publiée les pièces précédentes. Ainsi le roman et le théâtre révélaient un écrivain de race, au talent délicat, qui fait le plus grand honneur au terroir girondin. Ce talent s'est encore manifesté dans les nombreux articles que Martial-Piéchaud a publiés dans les grandes revues littéraires telles que : La Revue des Deux-Mondes ; La Revue de Paris ; La Revue hebdomadaire ; L'Illustration, etc., dans les conférences qu'il a données à Paris et en province ainsi qu'à la radio. N'oublions pas non plus qu'il a enrichi le théâtre radiophonique d'oeuvres telles que : Le survivant, L'escalier de Barbe-Bleue, La remplaçante, ni qu'il a publié d'intéressants ouvrages d'histoire littéraire : Ainsi vécut Chateaubriand (Hachette) et La vie privée de Rachel (Hachette, 1954). Martial-Piéchaud est officier de la Légion d'honneur et titulaire de la croix de guerre 1914-1918. II. PIÉCHAUD (Pierre), né à Bx le 3 septembre 1886. Élève du Collège de Tivoli, de la Faculté de médecine de Bx et de l'École de santé navale. Docteur en médecine en 1909. Dirige avec les docteurs Bonnard, Servantie et Bergé un laboratoire d'analyses médicales. Chevalier de la Légion d'honneur. Marié à Mlle Bèguerie [sic]. Il a cinq enfants, dont deux fils, qui suivent. Olivier, né à Bx le 10 septembre 1920. Officier de marine. Marié à Mlle Pouey. Trois enfants. Michel, né à Bx le 23 août 1921. Marié à Mlle Bourbon. Quatre enfants. III. PIÉCHAUD (Louis), homme de lettres et journaliste. Né à Bx le 11 avril 1892. Après d'excellentes études au Collège de Tivoli, il obtint une licence en droit et une licence en lettres tout en fréquentant les milieux littéraires de notre ville, très brillants à cette époque, et en révélant à ses proches et à ses amis les premières productions du délicat poète qu'il devait rester toute sa vie. Après un assez long séjour au Canada, Louis Piéchaud entra à L'Écho de Paris, où il devait occuper pendant de longues années le poste délicat de secrétaire de la rédaction. Il passa ensuite à L'Époque, où il donna de brillantes chroniques quotidiennes sous le pseudonyme de Norbois. Enfin, il entra au Figaro, qui publie depuis plusieurs années sa magistrale rubrique hebdomadaire : Questions de langage, dans laquelle son érudition souriante, aussi profonde qu'éloignée de toute pédanterie, et son amour de la langue française font merveille. Louis Piéchaud ne nous a donné qu'un volume de vers. C'est assez pour dévoiler des dons exceptionnels, mais ce n'est pas assez pour satisfaire ceux qui, les ayant lus, aiment et admirent ses ravissants poèmes. Il a également réuni en un volume les Questions de langage du Figaro. Depuis octobre 1955, il est chevalier de la Légion d'honneur. IV. PIÉCHAUD (Ferdinand, Henri), né à Bx, le 10 mars 1890. Fit comme ses frères ses études secondaires au Collège de Tivoli. Lauréat de la Faculté de médecine de Bx, docteur en médecine en 1921, médecin des Hôpitaux en 1924, professeur agrégé en 1928, titulaire de la chaire d'Hygiène et de Clinique de la tuberculose depuis 1946. Médecin chef du Centre de phtisiologie Xavier-Arnozan ; directeur du Centre interdépartemental d'éducation sanitaire, démographique et social de Bx ; directeur technique des Services de médecine préventive de l'enseignement supérieur de l'Université de Bx. Très attaché à toutes les questions relatives à l'hygiène, le professeur Piéchaud a fait sur ces sujets de nombreuses conférences ou communications d'un très grand intérêt. Officier de la Légion d'honneur, croix de guerre 1914-1918. Marié à Mlle Moreau. Six enfants, dont quatre fils : Dominique, dont la notice suit ; Bernard, étudiant en médecine ; Jean Pierre et Bertrand. PIÉCHAUD (Dominique), né à Bx le 15 mars 1922. Sculpteur, statuaire et dessinateur, élève de Buthaud, Roganeau, Caverne et Callède, à l'École des beaux-arts de Bx, et de Anton-Nagel. Exposant à divers salons bordelais et parisiens. Ses oeuvres, bustes, maquettes, médailles et dessins, restent très classiques, mais révèlent une main habile et une grande sensibilité. Citons parmi sa production un groupe en bronze au Sanatorium Xavier-Arnozan, un Christ en bois dans la chapelle de l'Ecole de santé navale. On lui doit encore les peintures des églises de Lussac et de Verdelais. Marié à Mlle Nagel. Un fils : Stéphane [sic] |
avant 27 septembre 1899 : | avant 27 septembre 1899 :Résidence - rue Monsieur-le-Prince, numéro 14 - Paris, 75056, Paris, Île-de-France, FRANCE Domicilié rue Monsieur-le-Prince (actuel 6ème arrondissement) au numéro 14 selon son acte de décès. |
27 septembre 1899 : | 27 septembre 1899 :Décès - rue de Messy - Claye-Souilly, 77118, Seine-et-Marne, Île-de-France, FRANCE Heure: 3:30 Sources: Sa date de décès est donnée dans son dossier de Légion d'Honneur (27 septembre 1899) avec notamment un mot rédigé par Timothée Piéchaud et Palmyre Patrouilleau (née Piéchaud) ses frère et soeur. Elle est également donnée par les Guérin ("Des hommes et des activités...") qui donnent eux le 28 septembre. Pourtant, impossible de trouver l'acte dans les registres parisiens (où il vivait, et où il serait décédé selon les Guérin) ! Pas de trace apparente dans les registres bordelais non plus. Selon cette notice nécrologique, il est mort en Seine-et-Marne "où il était en vacances" : http://www2.biusante.parisdescartes.fr/livanc/?cote=90182X1899X02&p=476&do=page Et en effet, c'est à Claye-Souilly qu'il décède, au domicile du docteur Raymond Victor David, rue de Messy. Les deux témoins de l'acte sont dits "voisins" du défunt : le même Raymond Victor DAVID, docteur en médecine (44 ans) et Louis MÉZERGUE, cocher (33 ans). - dossier d'attribution de la légion d'honneur à Pierre Armand Marie Adolphe Piéchaud - notice L2151033 - cote LH/2151/33 - 16 vues - Dossier de légion d'honneur d'Adolphe Piéchaud - Archives Nationales - LH/2151/33 - Numerisation - http://www.culture.gouv.fr/LH/LH180/PG/FRDAFAN83_OL2151033V001.htm - acte de décès - AD77 - Claye-Souilly - NMD - 1898-1902 - 27/09/1899 - vue 109/286 - D. Adolphe Piéchaud - AD77 en ligne - 6E121/18 - Numerisation - Jean & Bernard GUÉRIN, Des hommes et des activités autour d'un demi-siècle, Bordeaux, 1957 - Bibliothèque Nationale de France - 4 - LK7 - 56191 - Book GUÉRIN (Jean et Bernard), Des hommes et des activités autour d'un demi-siècle, 1957, éditions B.E.B. p. 565 et 566 PIÉCHAUD (Adolphe). Cf. Féret. Né à Abzac (Gde) le 25 mars 1845. Docteur en médecine, accomplit toute sa carrière à Paris, notamment comme oculiste du Sénat et de divers groupements ou associations du VIe arrondissement. Il avait créé une clinique des maladies des yeux qu'il dirigea jusqu'à sa mort. Auteur de nombreuses études sur l'ophtalmologie, il collabora, pour cette spécialité, à la Grande Encyclopédie dirigée par Berthelot. Fondateur du Journal d'Ophtalmologie dont il était rédacteur en chef. Chevalier de la Légion d'honneur, officier d'Académie. Mort à Paris le 28 septembre 1899. PIÉCHAUD (Timothée). Cf. Féret. Frère du précédent. Né à Abzac (Gde) le 9 février 1850, mort à Bx le 28 décembre 1905. Professeur à la faculté de médecine de Bx. Éminent chirurgien. Auteur d'importantes études sur la chirurgie infantile et orthopédique. Marié à Mlle Cardez. Il eut huit enfants, dont quatre fils : Martial, Pierre, Louis et Ferdinand, qui suivent. I. PIÉCHAUD (Martial), homme de lettres. Né à Bx en 1888. Fils aîné du précédent. Il fît ses études au Collège de Tivoli, puis passa sa licence en droit à Paris. Rédacteur à la préfecture de la Seine, il se tourna de bonne heure vers la littérature et son premier roman : Le retour dans la nuit, publié d'abord dans La Revue hebdomadaire, puis chez Grasset en 1914, attira d'emblée sur lui l'attention des lettrés. La guerre, qui le mobilisa pendant plus de quatre ans, allait interrompre momentanément sa carrière de romancier ; mais dès la fin de la campagne, il revint à la littérature et Grasset publiait en 1921 : La dernière auberge, qui confirmait les promesses de son premier roman et marquait le début d'une très belle carrière. Dès lors, Martial-Piéchaud, tout en collaborant aux plus grands quotidiens de Paris et en assurant (pendant dix années) la critique dramatique à La Revue hebdomadaire, va publier avec succès toute une série de romans parmi lesquels nous retiendrons : Vallée heureuse (Plon, 1925) ; Renaître (Plon, 1928) ; Charline (Plon, 1934) ; La romance à l'étoile (Plon, 1935). Parallèlement, il écrivait pour le théatre et donnait, comme preuves de son réel talent d'auteur dramatique, des pièces telles que : Mademoiselle Pascal, qui connut à l'Odéon un succès durable ; Le sommeil des amants, qu'accueillit le Théâtre-Antoine ; Le quatrième, qui fut joué à la Comédie-Française ; Le favori (Odéon, 1932), que publia La Petite Illustration, de même que diverses revues avaient publiée les pièces précédentes. Ainsi le roman et le théâtre révélaient un écrivain de race, au talent délicat, qui fait le plus grand honneur au terroir girondin. Ce talent s'est encore manifesté dans les nombreux articles que Martial-Piéchaud a publiés dans les grandes revues littéraires telles que : La Revue des Deux-Mondes ; La Revue de Paris ; La Revue hebdomadaire ; L'Illustration, etc., dans les conférences qu'il a données à Paris et en province ainsi qu'à la radio. N'oublions pas non plus qu'il a enrichi le théâtre radiophonique d'oeuvres telles que : Le survivant, L'escalier de Barbe-Bleue, La remplaçante, ni qu'il a publié d'intéressants ouvrages d'histoire littéraire : Ainsi vécut Chateaubriand (Hachette) et La vie privée de Rachel (Hachette, 1954). Martial-Piéchaud est officier de la Légion d'honneur et titulaire de la croix de guerre 1914-1918. II. PIÉCHAUD (Pierre), né à Bx le 3 septembre 1886. Élève du Collège de Tivoli, de la Faculté de médecine de Bx et de l'École de santé navale. Docteur en médecine en 1909. Dirige avec les docteurs Bonnard, Servantie et Bergé un laboratoire d'analyses médicales. Chevalier de la Légion d'honneur. Marié à Mlle Bèguerie [sic]. Il a cinq enfants, dont deux fils, qui suivent. Olivier, né à Bx le 10 septembre 1920. Officier de marine. Marié à Mlle Pouey. Trois enfants. Michel, né à Bx le 23 août 1921. Marié à Mlle Bourbon. Quatre enfants. III. PIÉCHAUD (Louis), homme de lettres et journaliste. Né à Bx le 11 avril 1892. Après d'excellentes études au Collège de Tivoli, il obtint une licence en droit et une licence en lettres tout en fréquentant les milieux littéraires de notre ville, très brillants à cette époque, et en révélant à ses proches et à ses amis les premières productions du délicat poète qu'il devait rester toute sa vie. Après un assez long séjour au Canada, Louis Piéchaud entra à L'Écho de Paris, où il devait occuper pendant de longues années le poste délicat de secrétaire de la rédaction. Il passa ensuite à L'Époque, où il donna de brillantes chroniques quotidiennes sous le pseudonyme de Norbois. Enfin, il entra au Figaro, qui publie depuis plusieurs années sa magistrale rubrique hebdomadaire : Questions de langage, dans laquelle son érudition souriante, aussi profonde qu'éloignée de toute pédanterie, et son amour de la langue française font merveille. Louis Piéchaud ne nous a donné qu'un volume de vers. C'est assez pour dévoiler des dons exceptionnels, mais ce n'est pas assez pour satisfaire ceux qui, les ayant lus, aiment et admirent ses ravissants poèmes. Il a également réuni en un volume les Questions de langage du Figaro. Depuis octobre 1955, il est chevalier de la Légion d'honneur. IV. PIÉCHAUD (Ferdinand, Henri), né à Bx, le 10 mars 1890. Fit comme ses frères ses études secondaires au Collège de Tivoli. Lauréat de la Faculté de médecine de Bx, docteur en médecine en 1921, médecin des Hôpitaux en 1924, professeur agrégé en 1928, titulaire de la chaire d'Hygiène et de Clinique de la tuberculose depuis 1946. Médecin chef du Centre de phtisiologie Xavier-Arnozan ; directeur du Centre interdépartemental d'éducation sanitaire, démographique et social de Bx ; directeur technique des Services de médecine préventive de l'enseignement supérieur de l'Université de Bx. Très attaché à toutes les questions relatives à l'hygiène, le professeur Piéchaud a fait sur ces sujets de nombreuses conférences ou communications d'un très grand intérêt. Officier de la Légion d'honneur, croix de guerre 1914-1918. Marié à Mlle Moreau. Six enfants, dont quatre fils : Dominique, dont la notice suit ; Bernard, étudiant en médecine ; Jean Pierre et Bertrand. PIÉCHAUD (Dominique), né à Bx le 15 mars 1922. Sculpteur, statuaire et dessinateur, élève de Buthaud, Roganeau, Caverne et Callède, à l'École des beaux-arts de Bx, et de Anton-Nagel. Exposant à divers salons bordelais et parisiens. Ses oeuvres, bustes, maquettes, médailles et dessins, restent très classiques, mais révèlent une main habile et une grande sensibilité. Citons parmi sa production un groupe en bronze au Sanatorium Xavier-Arnozan, un Christ en bois dans la chapelle de l'Ecole de santé navale. On lui doit encore les peintures des églises de Lussac et de Verdelais. Marié à Mlle Nagel. Un fils : Stéphane [sic] |
Notes
Notes individuelles
Pas de mariage (son acte de décès le dit célibataire). Pas de postérité connue.
Chevalier de la Légion d'Honneur, officier d'Académie.
Notice biographique dans les Guérin (Des hommes et des activités autour d'un demi-siècle) et Féret (Statistiques historiques... de la Gironde). Les Guérin et Féret donnent 1845 comme année de naissance, c'est une erreur.
Chevalier de la Légion d'Honneur, officier d'Académie.
Notice biographique dans les Guérin (Des hommes et des activités autour d'un demi-siècle) et Féret (Statistiques historiques... de la Gironde). Les Guérin et Féret donnent 1845 comme année de naissance, c'est une erreur.
-- GEDCOM (INDI) --1 EVEN2 TYPE Domicile (14 rue Monsieur-le-Prince à Paris)
Photos & documents
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