François de La FITTE nom d'usage : de Lafitte d'Audisque
sgr d'Audisque - Saint-Etienne-du-Mont_62
- Born about March 2, 1690 - Boulogne-sur-Mer (62)
- Baptized March 6, 1690
- Deceased September 6, 1764 - Boulogne-sur-Mer (62),aged about 74 years old
- Lieutenant-colonel, directeur du corps du génie et d'artillerie à Boulogne sur Mer - Ci-contre son château d'Audisque édifié en 1747
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Parents
- François de La FITTE
- Ne ou Coustant de CONSTANT, héritière d'Audisque
Spouses, children, grandchildren and great-grandchildren
- Married to Marie Thérèse se prononce Darièsse de DARIES (Parents : Charles Antoine dit Daries de Caupenne de DARIES, voir Ordre royal et militaire de Saint-Louis (Chevalier) & Thérèse CORNEAU)with
- Charles François de Lafitte Caupenne de La FITTE †1744
- Hippolyte Joseph de La FITTE, voir Tué à l'ennemi †1757
- Jean Pierre Nicolas de la Fitte Caupenne de La FITTE, voir Ordre royal et militaire de Saint-Louis (Chevalier) Married March 26, 1760, Versailles (78), toJeanne Madeleine PIVERON de MORLAT ca 1735-/1819
- Thérèse Joseph dite de la Fitte de Caupenne de La FITTE 1729-1749 Married in 1748 toAntoine François Joseph BADY, comte de Normont 1713-1780 with
- Thérèse Bertrandine BADY 1749-1753
- Marie Andrée dite de la Fitte d'Audisque de La FITTE †1803/ Married in 1757 toAntoine Augustin Louvel de Fresne de LOUVEL, sgr de Fresne 1714 with
- Alphonse de Louvel de Fresne puis en 1821 de Cacheleu de LOUVEL, citoyen d'Amiens 1773-1843 Married toCharlotte dite la baronne de Noeux de CACHELEU, baronne de Noeux-les-Auxi with :
- Hippolyte Ghislain LOUVEL de CACHELEU, voir Légion d'honneur (chevalier) 1803-1865
- Alphonse de Louvel de Fresne puis en 1821 de Cacheleu de LOUVEL, citoyen d'Amiens 1773-1843 Married toCharlotte dite la baronne de Noeux de CACHELEU, baronne de Noeux-les-Auxi with :
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Events
about March 2, 1690 : | about March 2, 1690 :Birth - Boulogne-sur-Mer (62) Sources: paroisse St.Joseph (Promethée) |
March 6, 1690 : | March 6, 1690 :Baptism Boulogne-sur-Mer (62° Godfather :Pierre DAUDRUY, 1658-1723 |
--- : | --- :Marriage (with Marie Thérèse se prononce Darièsse de DARIES) |
September 6, 1764 : | September 6, 1764 :Death - Boulogne-sur-Mer (62) Sources: âgé de 74 ans (Promethée) |
Notes
Individual Note
Carrière : ingénieur du corps du génie 1711 - Lieutenant à la suite du rgt de Normandie 1724 - Capitaine 1732 - Chevalier de St Louis 1738 - Lieutenant colonel à la suite du même régiment 1747 - Directeur du corps du génie de Boulogne-sur-mer.
Ayant hérité par sa mère de la terre d'Audisque, il ajoute à son patronyme ce nom, formant la branche des La Fitte d'Audisque.
La terre et le château d'Audisque(s) se trouvent sur la commune de Saint-Etienne-au-Mont (62), tout proche de la mer. Murat en fit son QG lors de la préparation de l'invasion de l'Angleterre et du camp de Boulogne. (Promethée)
LE CHATEAU D’AUDISQUE On voit parfois, dans les banlieues, d’anciennes gentilhommières qui survivent, anachroniques, au milieu des constructions modernes. C’est ainsi qu’au promeneur qui traverse l’agglomération de Saint Etienne au Mont – Pont de Briques, près de Boulogne, se présente le petit château d’Audisque. Derrière une haute grille aux massifs barreaux de fer forgé s’étend, en pente montante coupée d’un escalier, un vieux jardin autrefois dessiné à la Française. Près de la grille, dans un miroir d’eau assombri par les frondaisons des arbres qui l’entourent, frissonne le reflet d’une maison qu’on entrevoit au fond du jardin. Il s’agit d’une demeure du XVIIIème siècle qui porte sa date de construction – 1747 – gravée dans une pierre au sommet du pignon droit. De plan rectangulaire, avec des extrémités saillant légèrement sur chaque façade, elle est élevée de deux étages sur rez-de-chaussée dont un mansardé. La façade qui regarde le jardin tire son charme de l’ordonnance symétrique de ses nombreuses baies à petits carreaux. On en compte vingt et une dont sept gracieuses « belles voisines »posées comme des hirondelles au bord du grand toit d’ardoises. Une vue cavalière du XVIIIème siècle nous montre cette façade avec, accolés à chaque pignon de la maison, des petits pavillons qui n’existent plus aujourd’hui. La façade opposée est identique mais moins haute, le rez-de-chaussée étant de ce côté à demi enterré à cause de la pente du terrain. Elle est précédée d’une petite cour pavée de grès et encadrée de bâtiments autrefois à usage de remises et d’écuries. A l’intérieur de la maison, l’entrée franchie, on se trouve au pied d’un bel escalier dont l’élégante ferronnerie compose avec quelques marbres de cheminée sculptés tout le luxe ornemental des appartements. Les pièces sont peu nombreuses, simples et de dimensions relativement restreintes. L’étage noble comprend qu’un salon central, une chambre, un bureau et deux offices. Au rez-de-chaussée il n’y a, en dehors de la cuisine et de ses dépendances, qu’une salle à manger flanquée, à droite et à gauche, de petites pièces voûtées remarquables par leurs murs très épais et d’une époque bien antérieure au XVIIIème siècle. Malgré les apparences d’une construction importante Audisque n’est, en réalité, qu’un très petit château, une demeure de gentilshommes plus riches d’honneur que d’écus, ce qui était bien le cas de La Fitte, seigneurs du lieu.
Il ne semble pas que les La Fitte aient habité très régulièrement Audisque, la vie de camps et de garnisons les retenant le plus souvent au loin. François de La Fitte ne devait lui-même y venir que pendant les beaux jours car c’est à Boulogne, en faute ville, qu’il mourut le 6 septembre 1764 à l’âge de 74 ans. Ses enfants et lui apparaissent assez rarement dans les registres paroissiaux de Saint Etienne au Mont. Pierre André WIMET -
NOBILIAIRE TOULOUSAIN : Lafitte (de), de Pelleporl, — de Goussaincourt , — d' Audisque , — du Courteil , — de la Bartdle , — de Liesta, — de la Fitte, produisirent leurs preuves écrites de noblesse devant M. d'Hozier neveu. (Promethée)
Ayant hérité par sa mère de la terre d'Audisque, il ajoute à son patronyme ce nom, formant la branche des La Fitte d'Audisque.
La terre et le château d'Audisque(s) se trouvent sur la commune de Saint-Etienne-au-Mont (62), tout proche de la mer. Murat en fit son QG lors de la préparation de l'invasion de l'Angleterre et du camp de Boulogne. (Promethée)
LE CHATEAU D’AUDISQUE On voit parfois, dans les banlieues, d’anciennes gentilhommières qui survivent, anachroniques, au milieu des constructions modernes. C’est ainsi qu’au promeneur qui traverse l’agglomération de Saint Etienne au Mont – Pont de Briques, près de Boulogne, se présente le petit château d’Audisque. Derrière une haute grille aux massifs barreaux de fer forgé s’étend, en pente montante coupée d’un escalier, un vieux jardin autrefois dessiné à la Française. Près de la grille, dans un miroir d’eau assombri par les frondaisons des arbres qui l’entourent, frissonne le reflet d’une maison qu’on entrevoit au fond du jardin. Il s’agit d’une demeure du XVIIIème siècle qui porte sa date de construction – 1747 – gravée dans une pierre au sommet du pignon droit. De plan rectangulaire, avec des extrémités saillant légèrement sur chaque façade, elle est élevée de deux étages sur rez-de-chaussée dont un mansardé. La façade qui regarde le jardin tire son charme de l’ordonnance symétrique de ses nombreuses baies à petits carreaux. On en compte vingt et une dont sept gracieuses « belles voisines »posées comme des hirondelles au bord du grand toit d’ardoises. Une vue cavalière du XVIIIème siècle nous montre cette façade avec, accolés à chaque pignon de la maison, des petits pavillons qui n’existent plus aujourd’hui. La façade opposée est identique mais moins haute, le rez-de-chaussée étant de ce côté à demi enterré à cause de la pente du terrain. Elle est précédée d’une petite cour pavée de grès et encadrée de bâtiments autrefois à usage de remises et d’écuries. A l’intérieur de la maison, l’entrée franchie, on se trouve au pied d’un bel escalier dont l’élégante ferronnerie compose avec quelques marbres de cheminée sculptés tout le luxe ornemental des appartements. Les pièces sont peu nombreuses, simples et de dimensions relativement restreintes. L’étage noble comprend qu’un salon central, une chambre, un bureau et deux offices. Au rez-de-chaussée il n’y a, en dehors de la cuisine et de ses dépendances, qu’une salle à manger flanquée, à droite et à gauche, de petites pièces voûtées remarquables par leurs murs très épais et d’une époque bien antérieure au XVIIIème siècle. Malgré les apparences d’une construction importante Audisque n’est, en réalité, qu’un très petit château, une demeure de gentilshommes plus riches d’honneur que d’écus, ce qui était bien le cas de La Fitte, seigneurs du lieu.
Il ne semble pas que les La Fitte aient habité très régulièrement Audisque, la vie de camps et de garnisons les retenant le plus souvent au loin. François de La Fitte ne devait lui-même y venir que pendant les beaux jours car c’est à Boulogne, en faute ville, qu’il mourut le 6 septembre 1764 à l’âge de 74 ans. Ses enfants et lui apparaissent assez rarement dans les registres paroissiaux de Saint Etienne au Mont. Pierre André WIMET -
NOBILIAIRE TOULOUSAIN : Lafitte (de), de Pelleporl, — de Goussaincourt , — d' Audisque , — du Courteil , — de la Bartdle , — de Liesta, — de la Fitte, produisirent leurs preuves écrites de noblesse devant M. d'Hozier neveu. (Promethée)
Sources
- Individual, family: Pauchet / Promethée archives du château de Noeux à Tanguy de Butler & divers
Photos and archival records
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