Jeanne-Marie BOUVIER de La MOTTE
Jeanne-Marie BOUVIER de La MOTTE

F Jeanne-Marie BOUVIER de La MOTTE Madame Guyon

(Jeanne-Marie BOUVIÈRE de La MOTHE)(Jeanne-Marie BOUVIER)
(Jeanne-MarieBOUVIER de La MOTTE)
voir Prisonniers de la Bastille-1702, voir Quiétistes and Hérétiques et hérésiarques

  • Born April 13, 1648 - Montargis (45)
  • Baptized May 24, 1648
  • Deceased June 9, 1717 - Blois (41),aged 69 years old
  • Célèbre hérétique quiétiste qui influença Mme de Brinon, la maîtresse supérieure de l'Institution des Demoiselles de Saint-Cyr et qui fut à l'origine de sa crise. Eut le Chevalier de Ramsay comm secré
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 Parents

  • Claude BOUVIER, seigneur de la Motte (
    Maître des requêtes ordinaire de la reine, conseiller du roi et juge au présidial de Montargis
    )
  • Jeanne Le MAISTRE †1667

 Spouses, children, grandchildren and great-grandchildren

 Siblings

  • M Jacques BOUVIER 1645-
  • F Jeanne-Marie Madame Guyon BOUVIER de La MOTTE, voir Prisonniers de la Bastille 1648-1717

 Notes

Individual Note

https://fr.wikipedia.org/wiki/Madame_Guyon
" Devenue veuve à 25 ans, avec de la beauté, de la fortune et un esprit fait pour le monde, elle s'entêta du Quiétisme. Un voyage qu'elle fit à Paris, lui donna le moyen de se lier avec d'Arenthon, évêque de Genève.

Les grands sentimens de piété de Madame Guyon engagèrent ce prélat à l'appeler dans son diocèse pour établir à Gex une communauté, et pour travailler à la conversion des protestans. Elle s'y rendit en 1681,après avoir abandonné tous ses biens à ses enfans et ne s'être réservé qu'une modique pension. Il y avait alors dans cette contrée un Barnabite savoyard, nommé la Combe, dont la dévotion allait pour ainsi dire jusqu'au délire. Devenu le directeur de Madame Guyon, il lui communiqua toutes ses rêveries. Ces deux enthousiastes prêchèrent, chez les Ursulines de Gex, le renoncement entier à soi-même, une indifférence totale pour la vie ou la mort, etc. L'évêque de Genève, instruit du progrès que ces deux apôtres faisaient dans leur nouveau système, cessa de les favoriser. Ils passèrent à Thonon, puis à Turin, de Turin à Grenoble, de Grenoble à Verceil, et enfin à Paris. Partout ils firent des prosélites. Les jeunes, les courses, les chagrins, achevèrent d'affaiblir leur cerveau. Madame Guyon se qualifiait du titre de fondatrice d'une nouvelle Eglise; elle se mêla même de prophétiser. On l'enferma, en 1688, par ordre du roi, dans le couvent de la Visitation de la rue St-Antoine à Paris. Madame de Miramion s'employa pour elle auprès de Madame de Maintenon, et lui fit rendre la liberté.

Elle parut à Versailles et à Saint-Cyr. Les duchesses de Charost, de Chevreuse, de Bauvilliers, de Mortemart, de Béthune, touchées de sa piété et de l'onction de son éloquence, la regardèrent comme une sainte, faite pour amener le ciel sur la terre. L'abbé de Fénélon, alors précepteur des enfans de France, forma avec elle un commerce d'amitié et de spiritualité, inspiré et conduit par la vertu. Un rapport d'humeurs, une sympathie invincible, un je ne sais quoi de touchant et d'élevé dans le caractère de l'un et de l'autre, donnèrent lieu à cette liaison. Madame Guyon sûre et fière de son illustre disciple, se servit de lui pour donner de la vogue à ses idées mystiques; elle les répandit surtout dans la maison de Saint-Cyr.

L'évêque de Chartres, Mgr Godet-Desmarêts, s'éleva contre la nouvelle doctrine. Madame Guyon crut dissiper l'orage qui se formait, en confiant tous ses écrits à Bossuet. Ce prélat, celui de Châlons, depuis cardinal de Noailles, l'Abbé Tronçon, supérieur de Saint-Sulpice, et Fénélon assemblés à Issy, dressèrent 34 articles, par lesquels ils voulaient proscrire les maximes pernicieuses de la fausse spiritualité, et mettre à couvert les saines maximes de la véritable. Madame Guyon, retirée à Meaux, souscrivit aux 34 articles, et promit de ne plus dogmatiser. On l'accusa de ne pas tenir parole. La cour fatiguée des plaintes qu'on portait contre elle, l'envoya d'abord au château de Vincennes, ensuite chez les filles de Saint-Thomas à Vaugirard, et enfin à la Bastille. Elle en sortit en 1702, après que le Saint-Siège eut terminé la dispute de Fénélon et de Bossuet sur le Quiétisme.

Depuis elle mena une vie retirée, et vécut dans un entier oubli.


On remarque dans ses écrits, de l'imagination, du feu, des extravagances et un style très emphatique.

- Les Moyens de faire oraison, Paris, 1687, 1 vol. in-8.
- Cantique des Cantiques, Lyon, 1688, 1 vol. in-8.
- Discours Chrétiens, 2 vol. -- L'Ancien et le Nouveau Testament, avec des explications et des réflexions, 20 vol. in-8.
- Opuscules spirituels, Cologne, de la Pierre, 1704, 1 vol. in-12.
- Lettres chrétiennes et spirituelles sur la vie intérieure, Cologne, de la Pierre, 1717, 4 vol. in-12.
- Sa Vie écrite par elle-même, Cologne, de la Pierre, 1720, 3 vol. in-12. Cette production est la moins commune de toutes celles que Madame Guyon a composées.
- Poésies et Cantiques spirituels, sur divers sujets qui regardent la vie intérieure; Cologne, de la Pierre, 1722, 4 vol. in-8.

Son influence est notable en milieu protestant sur Pierre Poiret, Tersteegen, John Wesley, les quakers, et plus récemment Ni Tuocheng (dit Watchman Nee). Son influence demeure discrète en milieu catholique, mais s'avère déterminante sur l'Abandon à la Providence divine longtemps attribué au Père de Caussade. Les courants actuels du christianisme intérieur s'appuieraient abondamment sur l’œuvre de Madame Guyon[réf. souhaitée].

Son œuvre est citée au début du roman Anton Reiser de Karl Philipp Moritz (1785).

 Sources

  • Individual: Déméter, Siefar, Grand Dictionnaire des femmes de l'Ancienne France / Déméter, Apollon
  • Family: Apollon (liaison en attente)

  Photos and archival records

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 Family Tree Preview

Michel BOUVIER Barbe PINGOT   Denis Le MAISTRE, seigneur du Buisson Marie Le NOIR 1556 Jean CHASERAY †/1612 Marie GADDES
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Guillaume BOUVIER Marguerite Le PREVOST Paul Le MAISTRE, seigneur de la Maisonfort 1579-1654 Jeanne CHAZERAY 1579-1629
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Claude BOUVIER, seigneur de la Motte Jeanne Le MAISTRE †1667
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Jeanne-Marie Madame Guyon BOUVIER de La MOTTE, voir Prisonniers de la Bastille 1648-1717