Eustache de BRUIX
Eustache de BRUIX

H Eustache de BRUIX amiral comte

(Etienne Eustache de BRUIX)
(Eustachede BRUIX)
ministre de la marine, comte Bruix, Voir Noms inscrits sur l’Arc de Triomphe

  • Né le 17 juillet 1759 - Fort-Liberté (Haïti)
  • Décédé le 19 février 1805,à l'âge de 45 ans
  • Inhumé - Cimetière-du-Père-Lachaise, Paris XX° (75)
  • Amiral, ministre de la Marine et des colonies (28 avril 1798 au 11 juillet 1799), conseiller d'état (23 septembre 1802)
  • Marine Royale : son incorporation GM en 1778
1 média disponible 1 média disponible

 Parents

 Union(s), enfant(s), petits-enfants et arrière-petits-enfants

 Fratrie

(pages liées)

 Notes

Notes individuelles

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne_Eustache_Bruix

Il naît à Fort-Dauphin, St-Domingue (Antilles-Françaises).

Il embarque comme volontaire sur une frégate dès 1778, dans les garde-marines et sert sur divers bâtiments : la Concorde en 1779, puis la Médée' et la Boudeuse (1780) dans l'escadre de Guichen.

Toujours pendant la guerre d'indépendance américaine, il est dans l'escadre de de Grasse entre 1781 et 1782, sur le Héros et l'Auguste. Promu lieutenant de vaisseau en 1786, il rentre en France, et sert sur la Bayonnaise en 1788 et le Superbe en 1790 et 1791. En 1791, il est élu membre de l'Académie de Marine. Il commande alors le "Fanfaron" en Manche puis la frégate Sémillante dans l'océan Indien, en 1792.

Promu capitaine de vaisseau en 1793, il est destitué comme noble, peu de temps après avoir été désigné comme commandant du vaisseau "Indomptable" basé à Brest. Il est réintégré en juin 1794, prend le commandement de l'Eole et devient major général de Villaret-Joyeuse au combat de Groix, en juin 1795, puis de Morard de Galles lors de la malheureuse expédition d'Irlande en 1796.

Il est fait contre-amiral en mai 1797, avant de devenir ministre de la Marine et des Colonies d'avril 1798 à juillet 1799. Il s'efforce alors de réorganiser la Marine, et prépare une expédition devant ravitailler l'Egypte. En mars 1799, il est promu vice-amiral, et prend la tête de l'opération qu'il a lui-même préparée : avec une escadre de 25 vaisseaux, il quitte Brest en avril, trompant le blocus anglais. Il entre en Méditerranée, et atteint Toulon tandis que nos alliés espagnols ont pu quitter Cadix et mettre le cap sur Carthagène. Le Directoire conseille à l'amiral d'aller vers cette ville pour assurer la jonction des deux flottes, ce qui est assuré le 22 juin. Bruix dispose maintenant de 44 vaisseaux réunis sous ses ordres. Les Anglais dépêchent des renforts. Grâce à eux, l'amiral Keith dispose de 34 vaisseaux groupés, en plus des 16 navires de Nelson, resté aux environ de la Sicile.
(extraits de la base "roglo") semele

Napoléon et Bruix par Constant :

Un matin, en montant à cheval, Napoléon annonça qu'il passerait en revue l'armée navale, et donna l'ordre de faire quitter aux bâtiments qui formaient la ligne d'embossage leur position, ayant l'intention, disait-il, de passer la revue en pleine mer. Il partit avec Roustan pour sa promenade habituelle, et témoigna le désir que tout fût prêt pour son retour, dont il désigna l'heure. Tout le monde savait que le désir de Napoléon était sa volonté ; on alla, pendant son absence, le transmettre à l'amiral Bruix, qui répondit avec un imperturbable sang-froid qu'il était bien fâché, mais que la revue n'aurait pas lieu ce jour-là. En conséquence, aucun bâtiment ne bougea.De retour de sa promenade, l’Empereur demanda si tout était prêt ; on lui dit ce que l'amiral avait répondu. Il se fit répéter deux fois cette réponse, au ton de laquelle il n'était point habitué, et frappant du pied avec violence, il envoya chercher l'amiral, qui sur-le-champ se rendit près de lui.L’Empereur, au gré duquel l'amiral ne venait point assez vite, le rencontra à moitié chemin de sa baraque. L'état-major suivait Sa Majesté et se rangea silencieusement autour d'elle. Ses yeux lançaient des éclairs. Monsieur l'amiral, dit Napoléon d'une voix altérée, pourquoi n'avez-vous point fait exécuter mes ordres?Sire, répondit avec une fermeté respectueuse l'amiral Bruix, une horrible tempête se prépare... Votre Majesté peut le voir comme moi. Veut-elle donc exposer inutilement la vie de tant debraves gens ?En effet, la pesanteur de l'atmosphère et le grondement sourd qui se faisait entendre au loin ne justifiaient que trop les craintes de l'amiral.- Monsieur, répond Napoléon de plus en plus irrité, j'ai donné des ordres. Encore une fois, pourquoi ne les avez-vous point exécutés? Les conséquences me regardent seul. Obéissez!- Sire, Je n obéirai pas.- Monsieur, vous êtes un insolent!Et Napoléon, qui tenait encore sa cravache à la main, s'avança sur l'amiral en faisant un geste menaçant. L'amiral Bruix recula d'un pas, et mettant la main sur la garde de son épée :- Sire! dit-i! en pâlissant; prenez garde!Tous les assistants étaient glacés d'effroi. Napoléon, quelque temps immobile, la main levée, attachait ses yeux sur l'amiral, qui de son côté, conservait sa terrible attitude.Enfin, Napoléon jeta sa cravache à terre. Bruix lâcha le pommeau de son épée, et, la tête découverte, il attendit en silence le résultat de cette horrible scène.- Monsieur le contre-amiral Magon, dit Napoléon, vous ferez exécuter à l'instant le mouvement que j'ai ordonné. Quant à vous, monsieur, continua-t-il en ramenant ses regards sur l'amiral Bruix, vous quitterez Boulogne dans les vingt-quatre heures, et vous vous retirerez en Hollande. Allez.Napoléon s'éloigna aussitôt. Quelques officiers, mais en bien petit nombre, serrèrent en partant la main que leur tendait l'amiral.Cependant le contre-amiral Magon faisait faire à la flotte le mouvement fatal exigé par Napoléon.A peine les premières dispositions furent-elles prises, que la mer devint effrayante à voir. Le ciel, chargé de nuages noirs, était sillonné d'éclairs, le tonnerre grondait à chaque instant, et le vent rompait toutes les lignes. Enfin, ce qu'avait prévu l'amiral arriva et la tempête la plus affreuse dispersa les bâtiments de manière à faire désespérer de leur salut.Napoléon, soucieux, la tête baissée, les bras croisés, se promenait sur la plage, quand tout à coup des cris terribles se firent entendre. Plus de vingt chaloupes canonnières chargées de soldats et de matelots venaient d'être jetées à la côte, et les malheureux qui les montaient, luttant contre les vagues furieuses, réclamaient des secours que personne n'osait leur porter. Profondément touché de ce spectacle, le cœur déchiré par les lamentations d’une foule immense que la tempête avait rassemblée sur les falaises et sur la plage, l’Empereur, qui voyait ses généraux et officiers frissonner d'horreur autour de lui, voulut donner l’exemple du dévouement, et malgré tous les efforts que l’on pût faire pour le retenir, il se jeta dans une barque de sauvetage en disant : « « Laissez-moi ! laissez-moi ! il faut qu’on les tire de là. » En un instant sa barque fut remplie d’eau. Les vagues passaient et repassaient par-dessus, et l’Empereur était inondé. Une lame encore plus forte que els autres faillit jeter S. M. par-dessus le bord et son chapeau fut emporté dans le choc. Electrisés par tant de courage, officiers, soldats, marins et bourgeois se mirent, les uns à la nage, d’autres dans des chaloupes, pour essayer de porter secours. Mais, hélas ! on ne put sauver qu’un très petit nombre des infortunés qui composaient l’équipage des canonnières, et le lendemain la mer rejeta sur le rivage plus de deux cents cadavres, avec le chapeau du vainqueur de Marengo.Ce triste lendemain fut un jour de désolation pour Boulogne et pour le camp. Il n’était personne qui ne courût au rivage cherchant avec anxiété parmi les corps que les vagues amoncelaient. L’Empereur gémissait de tant de malheurs, qu’intérieurement il ne pouvait sans doute manquer d’attribuer à son obstination. Des agents chargés d’or parcoururent par son ordre la ville et le camp, et arrêtèrent des murmures tout près d’éclater. - Mémoires de Constant. Ce fait qui parait sortir de l'imagination est corroboré par les Mémoires de Ségur...(Promethée)

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne_Eustache_Bruix

Notes de Déméter :
Il était un proche parent de Jacques Philippe MERIGON de MONTGÉRY (1)

Notes de Déméter :
Les 660 noms inscrits sur l’Arc de Triomphe
http://arnauld.divry.pagesperso-orange.fr/Les-660-Noms_A-C.pdf
BRUIX (inscrit en 1836, pilier est, colonne 13)
Eustache DE BRUIX
Vice-amiral (Fort-Dauphin de Saint-Domingue 17.7.1759 - Paris 18.3.1805)Fils de Pierre de Bruix, capitaine au régiment de Foix, et de Marie Magdeleine, née Cavelier dela Garenne, Bruix est volontaire de la marine en 1778 et embarque sur la frégate le Fox. Ilparticipe aux campagnes de 1780 à 1782 sur la Médée, la Boudeuse, le Héros et l’Auguste, à laprise de Tobago, aux combats de Fort-Royal, de la baie de Chesapeake, de Saint-Christophe etdes Saintes. Lieutenant de vaisseau en 1786, il sert à Brest et épouse le 13 octobre 1789 à Brest,Marie Gabrielle Josèphe Sébastienne Richard Duplessis. Elle lui donne 4 enfants : HélèneJosèphe née le 13 mars 1790, Alexis Vital Joseph né le 17 mars 1795, Eustache Augustin né le28 mars 1797 et Jean Hippolyte né le 19 avril 1799. Élu membre de l’Académie de marine en1791. Bruix est capitaine de vaisseau en janvier 1793 et commande l’Indomptable. Destitué enoctobre 1793 comme noble, il est réintégré en juin 1794. Major général de l’armée navale sousles ordres de Villaret-Joyeuse en juillet 1794, il sert au combat de Groix en juin 1795. Majorgénéral de la marine à Brest en octobre 1795, il embarque sur le Peuple qui s’appelle ensuitel’Océan, vaisseau de 120 canons qui est une des plus grosses unités de la marine nationale. Ilparticipe sur ce vaisseau en novembre 1796, à l’expédition d’Irlande dirigée par Morard deGalles. Bruix est nommé contre-amiral le 20 mai 1797 et embarque en qualité de major généralsur l’Indomptable. Du 28 avril 1798 au 11 juillet 1799, il est ministre de la Marine et desColonies. Vice-amiral le 13 mars 1799, il prend en avril le commandement, sur l’Océan, del’escadre de 25 vaisseaux qui de Brest doit ravitailler Malte et rétablir les communications avecl’Égypte. Bruix réussit à tromper le blocus anglais mais il ne peut que ravitailler Gênes assiégé etrevenir sur Brest. Commandant l’escadre de Rochefort en 1801, Bruix est nommé commandanten chef de l’armée navale de l’Atlantique mais, malade, il doit débarquer en juin 1802.Conseiller d’État en septembre 1802, Bruix est nommé commandant de la flottille de Boulogneen 1803 et inspecteur général de Côtes de l’Océan le 6 juillet 1804. Nelson tente, le 1er octobre1804, d’incendier sa flottille, tentative que Bruix déjoue, mais, épuisé, il décède 6 mois après àParis. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Bruix a écrit en 1794 Moyensd’approvisionner la marine par les seules productions du territoire français. Dans le 16earrondissement de Paris, il y a un boulevard de l’Amiral Bruix.

 Sources

  • Personne: Promethée,Déméter
  • Famille: Promethée / Michel Nuss de Rijk H&G 194 pp 32-33

  Photos & documents

{{ media.title }}

{{ mediasCtrl.getTitle(media, true) }}
{{ media.date_translated }}

 Aperçu de l'arbre

Jean-Louis de BRUIX Jeanne de La LANDE   Pierre CAVELIER de SAINT-JACQUES, sgr de La Garenne 1654-1729 Elisabeth Geneviève de La FOSSE, dame de la Garenne-Saint-Jacques *Nicolas de PARDIEU ? ?
|
8
 |
9
  |
12
 |
13
 |
14
 |
15



  


 


|  | |
Bernard de BRUIX 1688-1772 Marie de La SALLE Pierre Antoine CAVELIER de La GARENNE 1688-1746 Anne de Pardieu de Croislet de PARDIEU
|
4
 |
5
 |
6
 |
7



 


| |
Pierre dit le baron de Bruix de BRUIX, voir Ordre royal et militaire de Saint-Louis (chevalier) 1725-1807 Marie-Madeleine CAVELIER de La GARENNE ca 1740
|
2
 |
3



|
Eustache amiral comte de BRUIX, ministre de la marine 1759-1805