Honoré d'ESTIENNE d'ORVES
Honoré d'ESTIENNE d'ORVES
(Henri Louis Honoré d'ESTIENNE d'ORVES)
voir mort pour la France (29 août 1941), voir FNFL, voir Polytechnique (1921), voir Compagnon de la Libération

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 Notes

Notes individuelles

Descendant en ligne masculine d'un Cohen, converti, qui a pris le patronyme Estienne.

Compagnon de la Libération
Biographie d'Honoré d’Estienne d’Orves sur le site de l'Ordre de la Libération
Biographie d'Honoré d’Estienne d’Orves sur le site Les 33 X Compagnons de la Libération
Biographie d'Honoré d’Estienne d’Orves sur Wikipedia
Soixante grands marins polytechniciens sur SABIX


Le plus connu des officiers de Marine résistants, il quitte Alexandrie pour rejoindre le général de Gaulle à Londres le 27 septembre 1940. Il est affecté au service de renseignement de la France libre et demande à passer en France occupée pour y organiser un réseau. Il ouvre la première liaison radioélectrique entre la France et la Grande-Bretagne le 25 décembre 1940. Trahi, il est arrêté par la Gestapo puis fusillé au mont Valérien. Compagnon de la Libération / --- Refer. : La J et R février 2013, n° 682.


  • Henri Honoré d'Estienne d'Orves entra en 1921 à l'Ecole Polytechnique, d'où il sortit deux ans plus tard dans la Marine.
  • Lieutenant de vaisseau ancien en juillet 1940, il se trouvait sous-chef d'état-major de la Force X à bord du croiseur Duquesne, à Alexandrie, d'où il rallia le général De Gaulle à Londres.
  • Ne pouvant avoir de commandement à la mer, il accepta un poste au deuxième bureau de l'état-major des Forces Navales Françaises Libres. Mais ce poste sédentaire ne satisfaisait pas sa nature enthousiaste et généreuse. Aussi obtint-il d'être envoyé en France occupée.
  • Parti sur le Marie-Louise, bateau de pêche armé par des pêcheurs bretons, il débarqua le 22 décembre 1940 aux environs de la pointe du Raz, avec le radio Marty, et devint Jean-Pierre dans la Résistance.
  • Leur mission était de constituer un réseau de renseignements dans la région ouest. Elle fut de courte durée.
    Installé à Nantes chez les époux Clément, le capitaine de corvette d'Estienne d'Orves effectua plusieurs voyages à Paris et en Bretagne (notamment à Lorient où il obtint des renseignements intéressants sur les forces allemandes dans la région).
  • C'est au retour d'un de ses voyages à Paris que, le 20 janvier 1941, pendant son sommeil, il fut arrêté ainsi que ses hôtes par la Gestapo. Marty l'avait trahi. Le réseau était démantelé. Des pièges furent tendus à ses membres et à l'équipage de la Marie-Louise.
  • Conduit avec ses deux lieutenants en Allemagne, puis ramené à Paris à la prison du Cherche-Midi, le commandant d'Estienne d'Orves, fervent chrétien, conserva malgré de trés dures conditions de détention (en cachot), un excellent moral qu'il sut faire partager à ses codétenus.
  • Le procés fut dominé par sa personnalité et la cour martiale reconnut le mérite et la fermeté de caractère des accusés qui n'avaient agi que par amour de leur patrie, mais il se termina par neuf condamnations à mort. Le président signa un recours en grâce qui fut rejeté pour le commandant et ses deux adjoints ;
  • ils furent tous les trois fusillés le 29 août 1941 debout et les yeux non bandés.
    Le capitaine de corvette d'Estienne d'Orves fut par la suite promu capitaine de frégate et fait compagnon de la Libération à titre posthume.


    voir nombreuses (photos) Tradi-EN (Sémélè 01-03-13)<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<Nous avons lu pour vous Honoré d'Estienne d'Orves une biographie écrite par Étienne de Montety (Perrin /Tempus, janvier 2005, 340 pages, 9 euros)

L'auteur Étienne de Montety, journaliste et rédacteur en chef du Figaro littéraire, a déjà publié des biographies de Thierry Maulnier et Kléber Haendens, ainsi qu'un livre d'entretiens entre Hélie de Saint Marc et August von Kageneck.

Voici en édition de poche la passionnante biographie du «premier martyr de la France libre», Honoré d'Estienne d'Orves.

Issu d'une famille aristocratique et bourgeoise, catholique et conservatrice, le jeune lieutenant de vaisseau a déserté après l'armistice du 22 juin 1940 pour rester fidèle à ses ancêtres et à son pays. Il s'est aussitôt mis au service du général de Gaulle. Capturé par les Allemands lors d'une mission d'espionnage sur le sol français, il est fusillé le 29 août 1941 au mont Valérien avec deux compagnons de combat, après avoir pardonné à ses bourreaux.

Le journaliste-historien Étienne de Montety nous offre le récit de ce passionnant et émouvant destin d'un chevalier de légende. Il nous montre sa jeunesse heureuse, avec des amis et des cousins qui ont nom Antoine de Saint-Exupéry ou Louise de Vilmorin.

Il nous fait partager le dilemme du jeune officier de marine que l'armistice désastreuse de 1940 surprend lors d'une escale à Alexandrie: sauver l'honneur en désertant et rejoignant l'Angleterre, l'ennemie héréditaire de tout marin français qui se respecte! Abandonner qui plus est sa famille, y compris 4 et bientôt 5 enfants...

D'Estienne d'Orves va oser ce choix douloureux. Et pour continuer à se battre, l'officier de bonne famille ne craindra pas de s'abaisser dans des tâches d'espion.

Quel romancier aurait imaginé pareil destin. Capturé par les Allemands suite à la trahison de l'un des siens, il se prépare à la mort pendant de longs mois de cellule, en priant intensément.

S'il n'a pas eu le temps d'accomplir dans la Résistance autant d'exploits qu'il l'aurait souhaité, Honoré d'Estienne d'Orves se rattrappera après la mort en entraînant par son exemple beaucoup de jeunes Français dans le combat contre le nazisme.

André Larané

 Sources

  • Personne: Promethée

  Photos & documents

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