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5 médias disponibles 5 médias disponibles A participé à la Grande Guerre, mort le 25/09/1915Que s'est-il passé ce jour là ?Unité(s) : 158e régiment d'infanterie (158e RI) |
Parents
Benoit PERRET 1843-1909
Annette DUMOLLARD 1850-
Union(s) et enfant(s)
- Marié le 29 mars 1913, Lyon-VIème, 69006, Rhône, Rhône-Alpes, France, avec
Emma Marie REGUILLON 1887-1964 dont
Marie Annette PERRET 1914-2004
Fratrie
Marie Anthelmette PERRET 1878-1953
Jeannette PERRET 1879-1955
Caroline PERRET 1883-1932
François PERRET 1885-1915
Anthelmette PERRET 1888-1966
Notes
Notes individuelles
MORT POUR LA FRANCE devant Angres (158ièm Régiment d'Infanterie)Croixde Guerre avec étoile de Bronze (journal officiel du 15 12 1920)
LaGuerre de tranchées. - L'Artois (Décembre 1914).
Au mois de décembre1914, le Régiment revenait en Artois : il devait y séjourner jusqu'aumois de décembre 1915. Ce fut certainement, de toute la guerre, la période la plus pénible. Le front s'est stabilisé. Depuis la Suisse, jusqu'à la mer du Nord, deux lignes de tranchées courent ininterrompues, où s'abritent les deux infanteries ennemies : entre ces deux lignes unezone de mort qui, en certains points, ne dépasse pas 40 mètres. Au fond de la tranchée, encore mal organisée, souvent dans l'eau, nos fantassins sont aux aguets. Pas de cuisines roulantes, pas d'alcool pour manger chaud, pas d'abris contre la pluie, encore moins contre le bombardement, pas de poêles dans les cagnas ; des capotes usées et les piedsqui gèlent. Le devoir c'est de veiller au poste d'écoute, risquant continuellement la balle du guetteur ennemi ; c'est de ramper la nuit jusqu'au poste boche et de planter du fil de fer ; c'est d'éventer les embuscades ; c'est de recevoir les coups de mains ; c'est d'effectuer les corvées les plus pénibles. Les seuls jours de gloire sont les joursd'attaque. Mais ils ne sont pas rares, car si l'insuffisance de notreartillerie lourde nous empêche encore de tenter la percée, il nous faut cependant, malgré la faiblesse de nos moyens, attaquer sans cesse pour retenir devant nous les forces ennemies et soulager d'autant nos alliés. C'est l'attaque du Grand Éperon de N.-D. de Lorette (15 mars) ;c'est l'attaque de la Tranchée des Saules (14 mai) ; du Fond de Buval(18 juin) ; du Chemin Creux (18 juin) ; du Bois en Hache (25 septembre). Nous ne retiendrons que les attaques du Grand Éperon et du Bois enHache.Le Grand Éperon (15 mars). L'Éperon de N.-D. de Lorette est une haute falaise, dernier contrefort des collines de l'Artois, observatoire fameux dont la possession était aussi capitale pour l'ennemi quepour nous.Le Lt-Colonel MIGNOT, Cdt le 158e reçoit l'ordre de s'en emparer.Le 15 mars, à 6 heures, le 3e Bataillon (Commandant DUPONT), renforcé de 12 grenadiers volontaires par compagnie, s'élance à l'assautde la position. Malgré une résistance acharnée, celleci est enlevée et rapidement organisée ; mais l'artillerie ennemie réagit avec une violence extrême. Le Commandant DUPONT et un grand nombre d'officiers etde soldats sont tués ; pendant 48 heures le bataillon subit sans broncher cette avalanche de fer et résiste à 3 contre-attaques particulièrement violentes.Après deux jours de combats épuisants, le 3e Btn est relevé par le 2e (Commandant PRÉVOT) ; pendant la relève même une 4e attaque, non moins furieuse, se déclenche ; la relève s'effectue dans unordre parfait : l'attaque est arrêtée net.6 / 18Historique du 158eRégiment d'Infanterie numérisation : P. Chagnoux - 2012Pendant 60 heures, le bombardement continue de plus en plus intense : 4 nouvelles attaques sont enrayées par le Bataillon PRÉVOT, qui fait preuve d'une endurance et d'un acharnement extraordinaire.Enfin le 20 mars, le Régiment est relevé sur les positions conquises et maintenues.De tels exploits valurent aux unités du Régiment les deux citations suivantes à l'ordre de la Xe Armée :± Le 3e Bataillon (Commandant DUPONT du 158e R.I.), ± La section de mitrailleuses du S.-Lieut. CLÉON, ± La section de grenadiers du 1er Bataillon, ± L'escouade d'attaque de la Cie 21-2 du Génie,± Chargé de l'attaque des tranchées ennemies du Grand Éperons'est élancé à l'assaut sous la ± conduite de son Chef, le CommandantDUPONT, avec un ordre, une gaîté et une fougue, qui ont ± fait l'admiration de tous ceux qui ont pu y assister. Le tir de l'artillerie ayantlégèrement tardé à ± être allongé, s'est couché puis a repris la marche au commandement, suivant pas à pas ± l'allongement du tir, avec unediscipline et un mépris du danger qui sont tout à l'honneur du Chef «qui le commandait. S'est maintenu pendant deux jours sur les positions conquises malgré un ± bombardement exceptionnellement intense et trois contre-attaques redoutables, donnant ainsi à la ± fois le plus belexemple d'audace et de ténacité. »Le 2e Bataillon (Commandant PRÉVOTdu 158e R. I.)± Appelé à occuper la position du Grand Éperon, au moment même où une contre-attaque ennemie ± menaçait de l'emporter, s'y est porté malgré un tir de barrage meurtrier et a fait preuve d'une ± bravoure et d'une endurance incomparable sous le commandement de son Chef, le Commandant ± PRÉVOT, en tenant près de 60 heures sous un bombardement d'artillerie d'une violence inouïe et ± en repoussant victorieusement quatre contre-attaques. »En outre, le Général De MAUD'HUY commandant l'Armée, demandait que le nom de Lorette fut inscrit sur le Drapeau du Régiment, honneur qui ne pouvait encore être accordé, mais quele Régiment aura grandement mérité.Le Bois en Hache (25, 26 et 27 septembre). Le Régiment donne encore sa mesure lors des attaques du Boisen Hache, le 25 septembre.François PERRET (arbre Pollard) tombe ce 25Septembre 1915.Après avoir enlevé trois lignes de tranchées et capturé de nombreux prisonniers, il obéissait à regret à l'ordre de s'arrêter à la gueule des canons ennemis. Cependant sa situation devenait critique : les corps voisins n'ayant pu progresser, il était lui-même très en flèche et menacé d'être encerclé. Obligé de céder du terrain, ille fit pas à pas, avec un calme et une discipline admirables. Le 2e Bataillon se fit particulièrement remarquer : pendant 50 heures, réduità une poignée de braves, il défendit la tranchée des fils de fer contre les assauts les plus furieux.
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