Family Book



Summary

 1 - Histoire des villages de la famille.

Cette histoire raconte ce qu'étaient les villes et villages d'origine de la famille à la fin du XIXè siècle. Pour changer un peu cette chronique familiale, j'ai aussi décidé de vous donner principalement l'histoire des villes et villages qui concernent les 7 premières générations de mes ancêtres. Par contre, pour les branches remontées très loin (notamment celle des BRODHAG et de leurs alliés - 1270) j'ai trouvé dans d'autres arbres des histoires que je joins à chaque individu le plus vieux ou les plus vieux.

 2 - 1 - En Alsace

(berceau des Leïterer, branche maternelle de la famille)

Benfeld (68).Ville d'Alsace située sur l'Ill qui compte 2.325 habitants. Ancienne place forte, la ville soutint plusieurs sièges : elle fut pillée en 1331 par le Comte Ulrich de Wurtemberg; en 1444, elle fut vaine-ment assiègée par les Armagnacs; en 1632, elle fut attaquée et prise par les Suédois (cétait lors de la Guerre de Trente Ans). Avant 1871, elle était un canton du Bas Rhin mais elle fut cédée à l'Allemagne par le traité de Francfort (10 mai 1871). La ville compte aujourd'hui 4.875 habitants.En sont issus: Jean-Jacques Leïterer (mais ses deux épouses Anne-Marie-Schirmann et Françoise Kunot ainsi que ses enfants sont de Turckheim et Françoise Éléonore NAGERT.

Herrlisheim (68) est située au sud de Colmar, à 10 km de cette ville, au bord de la route des vins qui conduit de l'Alsace vers les Vosges. Bâtie sur un ancien chemin celte qui deviendra une route romaine, la ville passe en 1225, après l'extinction des comtes d'Eguisheim, aux évêques de la ville de Strasbourg. Les conflits et les guerres se succèdent pendant des siècles : d'abord sous le règne de Nicolas de Hastatt qui meurt dans sa ville en 1585 (âgée de 75 ans), puis Ulrich Thiébaut de Schauenbourg, premier baron à entreprendre la reconstruction du château. Lorsque le calme revint, François-Joseph de Schauenbourg fut élu président du conseil général du Haut-Rhin. Il en fut le premier président (13 août 1800). Quelques années plus tard, les barons de Schauenbourg quittent définitivement Herrlisheim pour s’installer en Pays de Bade, région d’origine de la famille. Enfin, la ville eut encore à souffrir des conflits de 1870, de la Grande Guerre et de la dernière dont les souvenirs restent dans la mémoire des anciens.Sont nés ici : Jean STAFFELBACH et son père Georges.

Mackenheim (67) est située à mi-chemin entre Strasbourg et Mulhouse, à 2 km du Rhin. Ce village du Ried de l’Alsace Centrale compte aujourd’hui près de 700 habitants. Le village fait partie du canton de Marckolsheim et de l'arrondissement de Sélestat-Erstein.Les espaces agricoles où domine la culture du maïs s'opposent à la forêt du Rhin reconnue comme un espace naturel remarquable. Plusieurs grands édifices construits pour l’essentiel au XIXè siècle (l’église, l’ancienne synagogue, la mairie-école, le presbytère, la maison forestière…) donnent au village un cachet particulier.Étienne (ou Stéphan) LEITERER est né dans ce village.

Niederflorscheim (68)est un village qui a fait partie de la Hesse Rhénane avant d'appartenir au département du Haut-Rhin. Le village se signale par un mur "tâché" qui entoure tout un quartier.Sont nés ici : Jean FREY et sa mère Maria-Margueritha SCHRÖDTER.

Turckheim.À 5,5 km à l'ouest de Colmar, par la D 10La ville est établie sur la Fecht, affluent de l'Ill et elle compte 2.500 habitants. Elle est fort ancienne et probablement de fondation romaine. A partir du XIVè siècle, elle devint ville impériale. En 1675, après avoir audacieusement contourné les Vosges en plein hiver, Turenne surprit à cet endroit les Impériaux et leur infligea une sanglante défaite. On y trouve aujourd'hui des scieries mécaniques, de ma papeterie et des filatures, des vignobles qui produisent de bons vins blancs. Aujourd'hui, la ville compte 3.662 habitants.Sont originaires de la ville : Familles Kraft - les 2 épouses de Jean-Jacques Leïterer : Anne-Marie-Schirmann et Françoise Kunot ainsi que leurs enfants dont notre grand-père Jean-Baptiste - notre arrière grand-père Jacques et ses descendants - Joseph Mahler et sa fille - Marguerite Ullmann, épouse de Antoine Habold.

Naîtront à Colmar les LEÏTERER suivants : Jacques et son père aussi prénommé Jacques, Charlotte, Joséphine, Marguerite, Marie-Françoise et son mari André Anthony, Marie-Louise, Reine ; Anne-Marie SCHIRMANN, son père Oswald et sa mère Anne-Marie PETER ; Louise BOYET et son père Argobaste. Y décédera Catherine SCHNEIDER.

Wettolsheim (68) a toujours appartenu au canton de Wintzenheim. Le village se situe à 5minutes de Colmar, au pied des Vosges, admirablement bien situé. Les maisons agglomérées formaient à l'époque un triangle plus long que large avec l'Église bien au milieu. En fait, la cité remonte à la civilisation franque et apparaît en 1211 sous la dénomination de « Wetelosheim » ; c'était un village double. En effet, le Birschofsgraben ou « fossé de l'Évêque » séparait les deux moitiés du village appartenant l'une à l'évêché de Strasbourg et l'autre aux « Horbourg ». En 1319, ces derniers vendirent leur part à l'abbaye de Murbach. Chaque moitié de village avait sa chapelle :la chapelle Saint Jean, fondée par les hospitaliers de Saint Jean de Colmar, était à l'emplacement de l'actuelle église paroissiale;la chapelle Saint Martin fut rebâtie au XVIIIè siècle. La comtesse d'Albany et son ami le dramaturge italien Alfieri habitèrent le Château Saint Martin dont elle faisait partie entre 1784 et 1786.Les gens riches possédaient une maison qui comprenaient une cave, une porcherie et une étable (sans porc ni vache néanmoins), presque au ras de terre; trois chambres et une cuisine au 1er étage, 2 chambres et une cuisine plus un grenier au 2ème étage; un 1er grenier avec deux chambres mansardes et un 2ème pour sécher le linge (d'où on avait une vue superbe sur la campagne).Ici sont nés : Françoise THOMANN, son père Mathias, sa mère Madeleine STOFFELBACH, JosepHh FIRDION et son épouse Catharina ERHARDT ; Anna-Maria FIRDION.

Zimmerbach.C'est un village du Haut Rhin situé à 9 km au sud-ouest de Colmar et entouré des communes de Walbach, Turckheim et Wettolsheim. La rivière La Fecht traverse le village. Le village se trouve ainsi au pied des Vosges et la commune fait partie du Parc Naturel du Ballon des Vosges.Sont nés dans ce village : Félix Leïterer et ses descendants, Charles et ses 8 enfants - Anne-Marie Wisson, épouse de Félix Leïterer - Joseph Mahler, époux de Françoise Leïterer - Sébastien Wasser, père de Henri - Suzanne Agathe THORR - Anna-Maria NEGELE y décédera.

 3 - 2 - En Algérie.

C'est l'ordonnance signée par Louis-Philippe le 22 juillet 1834 qui crée "l'Algérie Française avec" un Gouvernement Général ayant sous ses ordres différents fonctionnaires civils et militaires". Les renseignements concernant les villes et villages ci-dessous datent du début du XXè siècle.

Béni GuéchaLa colonisation romaine a du y être importante car des thermes y ont été découverts ici-même.Est née dans ce village : Stéphanie Marie Gertrude TERGANT

Alger.Un touriste en Algérie en 1863 cela existe. M. BARAUDON découvre l'Algérie et ses moeurs. La mule, le cheval le train permettaient des expéditions jusqu'aux gorges de la Chiffa ! Mais ce qui reste intéressant ce sont les légendes, les coutumes, que cet auteur du 19ème siècle rapporte.Parcourir les environs d'une ville demande quelquefois autant de temps que visiter la ville elle même. Aussi bornerai je à deux, mes excursions autour d'Alger: Staouéli et la Chiffa. La première, assez courte, donne un aperçu rapide, mais suffisant, de la campagne algérienne. On monte à la porte du Sahel et de là jusqu'à El Biar par l'infernale route poudreuse qui serpente sur les contreforts du Bouzaréa. Des cactus, des figuiers de Barbarie font cortège en double haie, et, dans la sécheresse dévorante d'octobre, allongent leurs langues et leurs cuillères hérissées de piquants. Au-dessus tremblote le feuillage glauque des Eucalyptus, auxquels se mêlent des poivriers chargés de longs épis de graines rouges, et plus haut encore, quelques oliviers sauvages se tordent sur les pentes. La végétation est prodigieuse, mais la poussière met surtout une teinte uniforme et désespérante de gris.On laisse à gauche le fort l'Empereur, vaste cube de maçonnerie où fut signée la capitulation de la ville en 1830; des vallées s'entrouvrent profondes et ombragées, semées de maisons roses, pendant que, en arrière, une tâche blanche décroît peu à peu pour n'être bientôt qu'un point imperceptible entre la mer bleue et la terre grise c'est Alger. La vigne commence à apparaître. C'est la grande industrie du pays avec les céréales et les distilleries de plantes odoriférantes. Des fermes s'échelonnent le long de la route entre des haies de cactus et d'aloès. Avant d'arriver à Cheragas, on jouit d'une vue admirable sur tout ce plateau, coupé de vallées sinueuses, constellé de villages européens et de ruines romaines qui ne seront bientôt plus qu'un souvenir, taudis que le rivage, dans le fond, décrit une courbe prolongée de Sidi-Ferruch à Cherchel.

Bessombourg. Ce centre d'exploitation forestière fut créé en 1886 dans le département de Constantine, sur les collines de Collo (29 km de cette ville et 36 km d'El-Milia), à 950 m d'altitude, au-dessus de l'Oued Zhour; il existait près de l'oued, un gîte d'étape du même nom où l'on pouvait trouver de l'eau, du bois et du fourrage pour les bêtes. On récoltait ici environ 35.000 quintaux de liège chaque année. Le nom de « Bessombourg » vient du nom d'un colon forestier qui était spécialisé dans l'exploitation du chêne-liège. Originaires de la ville : famille Aubespin - Marie Kussler -

Boufarik.Le site est visité pour la première fois par des Français en 1830 ; ce n'est alors qu'une plaine aride entourée d'un vaste marécage. Ce site est pourtant important car un immense marché se tient chaque lundi depuis le XVIè siècle. La ville se trouve à 35 km à l'ouest d'Alger. En 1835, des militaires français s'installent de façon permanente sur la plaine qui devient le camp d'Erlon. La ville de Boufarik est fondée près du camp en 1836 par Bertrand Clauzel ; celui-ci vend des lots de terre aux colons qui arrivent en masse. Pourtant, la vie est rude pour les Français, à cause de l'insécurité et des maladies qui pullulent dans les marais tout proches, comme la dysenterie et le paludisme. En fin d'année 1841, Boufarik comptait 430 habitants et la ville connaîtra 12 naissances seulement pour 56 décès. Marie-Appoline THIEBAULT, notre arrière grand-mère du côté maternel est née à Saint Amand (Marne - 51) le 28 décembre 1833. Mais, elle habite déjà Boufarik (Algérie) avant 1848 (décès de son père en ce village). Elle est ménagère quand elle épouse Mathieu.

Bougie. Chef-lieu d'arrondissement et port, à 236 km de Constantine et à 350 km d'Alger, situé entre l'embouchure de l'Oued Sahel et le Cap Carbon. 19.010 habitants dont 2.510 Français. Huileries, tanneries, fabrique de cire; commerces d'huiles, de grains, d'oranges, de miel, de cire, de figues, de laine, de cuirs, de corail et de tissus indigènes. Entrepôt des produits de la Kabylie.Mouvements du port : 1.084 navires pour 47.628 tonneaux. La ville est un amphithéâtre encadré par les pentes de Lalla-Gouraïa, coupé de massifs d'orangers, de grenadiers et de caroubiers. Elle est située sur la ligne de chemin de fer d'Alger à Tunis.Histoire. Bougie occupe l'emplacement de la romaine « Saldae ». Capitale de l'empire des Vandales avant Carthage, soumise part les Arabes en 708, capitale des Beni-Hammad, elle pase aux Almohades en 1152, puis aux souverains de Tunis en 1240 avant d'être livrée au dey d'Alger en 1555. Occupée par les Français en octobre 1833, son importance s'accroît à nouveau et on y construit actuellement (1910 ?) un nouveau port. Originaire de la ville : Fiori Monti -

Collo'Le village est créé en 1860. C'est un lieu de pêche privilégié déjà très exploité par les pêcheurs italiens. Ceci va pousser les Français à armer eux aussi de nombreux bateaux de pêche et ils vont peu à peu supplanter les Italiens dans ce commerce. De plus, la future ville se trouve au milieu des forêts de chênes-liège, dont l'exploitation sera là encore très importante.Est né ici : Jean-Pierre ROQUES

Constantine. Chef-lieu du département du même nom, à 439 km d'Alger. 47.771 habitants. La ville s'élève en amphithéâtre (654 m d'altitude à la Casbah) sur une presqu'île encerclée par le Rhummel qui, après avoir reçu le Bou Merzoug, s'engage dans un ravin profond. Un pont jeté par dessus ce ravin relie Constantine, à l'oouest, et versant nord du Mansourah. La ville est divisée en deux quartiers : le quartier européen et le quartier arabe. Elle a peu de monuments remarquables si ce n'est la Grande mosquée et le palais d'Ahmed-Bey. Constantine, la « Cirta » des Romains, fut attaquée sans succès par le Maréchal Clausel en 1836 et prise en 1837 par le Général Valée,successeur du Général Danrémont, tué la veille de l'assaut.La Chambre de Commerce est fondée en 1856 ; le corps des Sapeurs Pompiers en 1858 ; l'Ecole Normale d'Instituteurs en 1878. Les principales industries indigènes sont le travail des peaux (tanneries, sellerie, cordonnerie) et la fabrication des tissus de laine. Le commerce des grains, laines, dates et huiles est assez actif. Originaires de la ville : Joëlle Beltra - Claude Cura - Robert Fratti - Christiane, Éliane, Jacques , Michel-Henri, Monique Leïterer - Chantal Michel - Bernard et Michèle (nés du second mariage de Papa avec Edmée), Marc-Yvan, Volney Monti (mon frère aîné) - Alain, Annie, Danièle, Didier, Edmée Pla, Jean-Claude père et fils, Patrick Pla - Danièle Roques - Anne Rouane (notre grand-mère) - Marguerite Suarez (ma première épouse) - Marie-Victorine Tabone - Henri Jean-François Turco -

Djidjelli. Ancienne « Igilgilis » des Romains au pied des monts de Petite Kabylie, à environ 110 km de Constantine. Ville maritime du département de Constantine. 6.122 habitants. En 1664, tentative de prise de la ville par le duc de Beaufort, petit-fils bâtard de Henri IV; mais le port est inabordable par grosse mer. 200 hommes de la Légion délogeront les Turcs et s'y installeront le 17 mai 1832. La ville sera entièrement détruite par un tremblement de terre en 1856. Originaires de la ville : Claude, Roger Marceau Monti -

El-Kseur.La commune d'El-Kseur fut créée par arrêté du Gouvernement Général le 13 avril 1872 et intégrée à la commune mixte de Bougie le 31 mars 1874. Elle devint commune de plein exercice le 1er décembre 1879. Originaires de cs lieux : la famille Pradal arrivée en 1875 (les parents et 6 enfants).

Gastu.Le village est créé en 1860.

Guelma. Chef-lieu d'arrondissement de la province de Constantine, à 131 km de cette ville, près de la Seybouse et du djebel Mahonna. - Le 22 février 1873 un musukman est déch_queté par un lion près de la ville. - 7.288 habitants dont 1.500 Français. - C'est l'ancienne Kalama des Romains. - La ville fut occupée par les Français en 1836. - Race de boeufs dite « de Guelma », fort estimée. Grand marché de bestiaux. Originaires de la ville : Delphine Amat - Béatrice Matteï - Danielle MONTI (née ROQUES)

Guettar-el-Aïech.A environ 50 km de Constantine et à 25 km au sud du Khroub.Le village semble ne pas exister sur une carte publiée par le Dépôt de la Guerre en 1865, carte d'état-major ayant appartenu à un vétérinaire militaire. Il pourrait avoir été édifié sur ce qui n'était alors qu'une « route de traverse » reliant Constantine à Aïn M'lila en passant par le pénitencier d'Aïn-el-Bey et la halte d'Aïn Guerfa (pour le ravitaillement en eau).Originaires du village : Françoise Clotilde Leïterer (ma maman), Jean-Baptiste Leïterer, son frère -

Jemmapes.La colonie agricole est créée en 1848.

Le Khroub.Le village est créé en 1859.

MédéaEn 1840, le village est relié à Alger par une ligne télégraphique. - Est né ici Jules Charles Reynard.

Philippeville.Port actif de la province de Constantine sur le golfe du même nom, à 87 km de Constantine. Chef-lieu d'arrondissement non loin du fleuve côtier, le Saf-Saf. 21.250 habitants dont une importante colonie italienne.Tête de ligne du chemin de fer Constantine, Batna, Biskra. Cultures maraîchères; importants vignobles et distilleries; tanneries; fabriques de bouchons de liège. Exportation du minerai de fer recueilli au mont Skikda (près de la ville) et de phosphates.C'est l'ancienne station romaine de « Rusicade ». La ville fut occupée par les Français en 1838 et érigée en commune le 6 février 1843. Le musée archéologique de la ville est créé en 1859.Originaires de la ville : Nicole Bujeïa - Madeleine Di Costanzo - famille Maddalena - Alain et Jean-Charles Monti - Désiré Turco - Alice Andrée et Jean-Baptiste REYNARD.

Rouffach.Ce village situé à environ 15 km à l'ouest de Constantine fut créé en 1872. Le territoire était destiné à 70 familles dont 50 originaires d'Alsace-Lorraine. Enjanvier 1873, on dénombre 445 familles pour 239 personnes et 21 familles algériennes. On compte 291 habitants en 1891 et 389 en 1901, dont 228 Français.Originaire de la ville : Marie-Augustine Renouard -

Souk-Ahras.Situé à 100 km au sud de Bône, l'emplacement de Souk Ahras (dans le département de Constantine) fut choisi par les militaires en 1851 pour contrôler les routes qui menaient vers la Tunisie et vers Tébessa. C'était le même emplacement qu'avaient choisi les Romains pour contrôler la voie romaine qui menait d'Hippone (le plus grand marché d'Afrique de l'époque) à Théveste (Tébessa). Les services du Génie y érigent immédiatement un immeuble très important qui recevra les assauts des tribus insurgées durant le mois de juin 1852. Ce n'est que le 15 septembre 1858 que l'Empereur Napoléon III officialisera la création de ce centre de population européenne qui portera le nom de Souk Ahras. Les premières familles à s'installer auront pour noms : Toussaint, Clada, Fontenelle, Guelpa, Martel, Rouquette, Buruat, Arroué, Flamencourt, Guasco, Borie, Gibelli, Poutous... et seront suivies par beaucoup d'autres puisque le centre urbain comptera 2.142 habitants en 1858 dont 1.120 Européens.Antoine ROUANE décédera à Souk Ahras le 7 août 1884 ; il a alors à peine 38 ans.

Tébessa.Chef-lieu de canton du département de Constantine, à proximité de la frontière tunisienne. 7.122 habitants. La ville est à 198 km de Constantine. Chemin de fer. Centre de commerce important pour les céréales et les moutons, la ville est appelée à un grand avenir commercial, surtout à cause des très riches gisements de phosphates découverts dans les environs, au Kouif et au Dyr.Tébessa est la « Théveste » des Romains dont les ruines grandioses attestent l'existence et l'importance : arc de triomphe, quadrifons dédiés à Septime-Sévère, temple de Minerve, cirque,...Originaires de la ville : Charles Laumain, Jeanne Sammut et leurs deux filles Lucette et Huguette - Marie Pacé -

 4 - 3 - En Italie

(berceau de la branche paternelle de la famille)

Ferrera di Varese.Rien sur le village qui devait vraiment être tout petit. Il est situé à 20 et quelques km de Varèse.Varese, ville de Lombardie, près du lac de Varèse, lui-même tributaire du lac Majeur. 14.000 habitants. Vin et soie. Basilique du XVIè siècle et lieu de pèlerinage. Au Moyen Âge, ce fut une république indépendante.Originaires du village : Giuseppe et Angelo Monti - Maria BOLLOLI et son père Paolo - Maria BERTONI - Dominica SDICINELLI -

PS. Le premier ministre italien (qui a démissionné le 10 décembre 2012 après plusieurs mois à la tête de son gouvernement) s'appelait Mario MONTI. Fait bizarre, il était originaire de cette ville de Varèse. Mais il n'a rien à voir avec notre famille.

 5 - 4 - Le Vietnam

(mon pays de naissance)

[[[Saïgon]]]. Capitale de l'Indo-Chine française, à 65 km de la mer sur la rivière du même nom. 50.900 habitants dont 3.600 Français. La ville est de construction moderne avec de belles maisons et quelques édifices remarquables : le palais du gouverneur, le palais de justice, le théâtre, la cathédrale... Autour de la rue Catinat sont groupés les principaux magasins, les plus élégantes boutiques européennes. Je suis né à l’hôpital qui se trouve 14 rue de la Grandière. Commerce et industries importants. La rivière est assez profonde pour recevoir les plus grands bateaux. Exportation de riz, importation de machines et étoffes européennes. Filatures; usines pour la décortication du riz. Port de commerce, Saïgon possède en même temps un important arsenal maritime et des chantiers de construction de bateaux. Originaire de la ville : Marjan MONTI (créateur de cet arbre)

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 6 - 5 - Les Pyrénées Orientales == 66

Olette (lieu d'origine de la famille Palomera)Mais naîtront principalement ici : Yolande et Marie-Louise GALARD (la seconde étant mon épouse).

Dans les années 1940, le village comptait 800 habitants, en 2006 il en reste à peine 350. Autrefois, le village était très animé et la population, très riche, se composait de conducteurs de diligences ou de chariots. C'était en fait un cul-de-sac où aboutissaient au moins 3 routes :celle venant de Prades, ancienne « via domicine » (voie romaine) qui se rattachait à la grande « Via Domitia » qui faisait le tour du Languedoc-Roussillon et de la Méditerranée.celle venant de Montlouiset la troisième en direction de l'Espagne, plutôt chemin muletier qui se terminait dans la montagne par des escaliers (quelques marches) difficiles à passer, lieu d'embuscades pour les voyageurs qui étaient rançonnés par les « bandaous » (bandits).

L'église Saint André a été construite vers le XIè siècle. Sa nef est voûtée en berceau et son abside est en cul-de-four. Les chapelles qui figurent le transept semblent de construction plus tardive. Le clocher est une massive tour carrée à bandes lombardes; il est bizarrement surmonté d'un campanile à arcades. Mais il vaut mieux voir l'église d'Evol (à 4 km) avec le retable du XIIè siècle, pris dans la chapelle de la Bastide (dans le bas du village d'Olette); ce retable est un des chefs d'oeuvre du Maître du Roussillon, Bernardin Serrahima, et il fut exécuté en 1428.

Jusqu'au milieu du XIXè siècle, le village d'Olette était en partie fortifié : deux tours de guet à la Bastide (en direction de Prades) et une autre à la sortie vers Montlouis; leurs ruines sont encore visibles de chaque côté du village. On ne peut approcher des tours de La Bastide car la propriété privée a été achetée par des Anglais. La « tour de Montlouis » est particulière car elle comporte des ouvertures régulières dans les murs épais de 1,80 mètre. L'étage comporte une double rangée de meurtrières disposées 3 par 3 l'une au-dessus de l'autre, sur chaque face, plus une meurtrière à chaque angle (ce qui est la disposition des redoutes du XVIIè siècle).

La Bataille d'Olette eut lieu entre Espagnols et Français au temps des Comtes d'Evol, certainement vers le milieu du XVIIè siècle. En fait la dynastie des Comtes d'Evol commence en 1162 avec Bernat de Llo. En 1641 l'administration de la vicomté fut donnée à Thomas de Banyuls, nommé par le nouveau maître du Roussillon, le roi de France Louis XIII. Les Espagnols avaient envahi le Roussillon et remontaient vers Canaveilles. Le Comte d'Evol appela alors les Français au secours et ceux-ci vinrent de Quillan. Les Espagnols, croyant être encerclés par une forte armée, rebroussèrent chemin vers l'Espagne. Ceci devait aboutir au traité des Pyrénées de 1659.

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 7 - 6 - Les Pyrénées Atlantiques (64)

Meillon.

Lors du mois de juillet 2009, j'ai fait des recherches sur la Famille LAUGA. J'ai alors découvert ce petit village, dans la banlieue de Pau, mais un village sans patrimoine (semble-t-il) et sans histoire (personne ne s'est occupé d'écrire celle-ci). Nous avons juste remarqué que la Mairie tait toute neuve ainsi que la salle d'activités et que l'église ne semblait pas bien vieille elle aussi.Ici est le berceau de la famille LAUGA;Grâce à un correpondant de la région, j'ai pu remonter l'arbre de cette famille jusqu'à Joseph LAUGA (1731-1773) marié à Jeanne de HERROU de Morlaas, ce qui fait que nous avons encore un peu plus de noblesse dans notre arbre généalogique.Est également née dans ce village : Marguerite BERGEROU.Jeanne PALOQUE y décédera mais elle était née à Maucor, autre village des Basses Pyrénées.

Couhet d'Idron.

Paul Raymond note qu'en 1385, Idron comptait vingt-deux feux et dépendait du bailliage de Pau. La baronnie d'Idron fut créée en 1653 . Elle étendait son ressort à Higuères et était vassale de la vicomté de Béarn.Magdeleine LAUGA est née dans ce village et Joseph LAUGA y est décédé.Jean CANTON dit LAUGA est né au village d'Idron.

Morlaas.

A 12 km du centre ville de Pau, face à la chaîne des Pyrénées, Morlaàs est une « petite ville » qui a su conserver son caractère rural tout en développant les infrastructures en ce début de XXIème siècle Le village possède une église du XIè siècle située sur les chemins de Compostelle.Jeanne HERROU est née ici.

Maucor.

Maucor est aujourd'hui un village de moins de 500 habitants, situé à 8 km de Idron et à 10 km de Meillon (64). Ce village se particularise par le fait qu'aucun autre village ou ville ne porte le même nom en France. Il fait partie du canton de Pau. On y trouve encore 6% d'agriculteurs, 2% d'artisans ou commerçants et 21% de cadres. On peut donc considérer ce village comme un village-dortoir proche de Pau car 97% des maisons sont occupées par leurs propriétaires.Jeanne PALOQUE est née ici.

 8 - 7 - Le Maine-et Loire. 49

Andrezé.Le bourg est situé à 5 km de Beaupréau, à 6 km du May s/Evre et à 14 km de Cholet. De nombreuses traces prouvent que la voie romaine allant de Nantes à Poitiers passait par Andrezé. Ces traces se retrouvent principalement au "Camp de César", près du Fief Sauvin.En 1806, Andrezé comptait 837 habitants; ces derniers vivaienbt principalement de l'agriculture et de l'industrie du tissage appliquée à la fabrication de mouchoirs sans liseré. Au milieu du XIXè siècle, le bourg lui-même comtait 206 ménages et la campagne alentour 111 ménages.Le "Moulin Prieur" est cité pour la première fois en 1419. En 1682 il est habité par la famille HERVÉ et en 1746 par la famille MILLEPIED;le pont du Moulin Prieur fut construit en 1843.Berceau de la famille GALARD.

 9 - 8 - Le Puy de Dôme - 63

Orsonnette.Nous sommes ici dans le bourg des ancêtres de Danièle MONTI ex fille ROQUES ; mais sa maman était une fille REYNARD. Car, il s'agit bien ici de la famille REYNARD. Ce petit bourg est situé à 11 km au sud d'Issoire sur la D 214, entre Issoire et Brassac-les-Mines. Au XIXè siècle, le bourg faisait partie du canton d'Issoire; aujourd'hui, il fait partie du canton de Saint Germain-Lembron. . La ville comptait 206 habitants au recensement de 1999. Enfin, c'est la seule ville de France à porter ce nom.

 10 - 9 - La Marne 51

Plichancourt.Le village fait partie de l'arrondissement de Vitry-le-François. Ses habitants (212 au dernier recensement) portent le nom de "plichancurtiens".Est née ici : Louise Lucie SOLON.

Saint Amand.Situé dans l'arrondissement de Vitry-le-François, dans le département de la Marne en Champagne, Saint-Amand est un village de 1000 habitants environ. Traversé par la rivière le Fion, le village s'étire sur les deux rives. Le Fion prend sa source à Bassu. Le Fion a la particularité de ne jamais s'assécher. C'est pourquoi on trouve des moulins tout au long de son cours. Saint-Amand-sur-Fion possède quatre moulins et deux vestiges de moulins.Est née ici : Marie-Appoline THIÉBAULT -

Sogny-en-l'Angle.La commune est située dans le département de la Marne. Le village appartient au canton d' Heiltz-le-Maurupt et à l'arrondissement de Vitry-le-François. Les habitants de Sogny-en-l'Angle étaient au nombre de 57 au recensement de 1999.Est né ici : Pierre MARTIN.

Vanault-les-Dames.Ce petit village est situé dans le département de la Marne (51). La commune comptait 376 habitants au dernier recensement de 2005, avec une population en augmentation de 13% par rapport à 1999. Vanault-les-Dames est situé à 26 km au nord-ouest de Saint Dizier. Le village a changé plusieurs fois de noms puisque, en 1789 il s'appelait Vanault-les-Frères, en 1793 Vano-les-Citoyennes, pour porter son nom actuel à partir de 1801.Sont nés ici : Marie-Jeanne HIRCQ - Marie-Jeanne MARTIN - Françoise COLLIN.

Vitry-en-Perthois.Sont nés ici : Jean-Jacques THIÉBAULT et son épouse Jean Augustine HIARD - Jean THIÉBAULT et son épouse Catherine LEMOINE -

Vitry-le-Brûlé.Le village de Vitry-le-Brûlé est aussi appelé Vitry-en-Perthois et il est situé à 4 km de Vitry-le-François, sur la Saullx. Il s'élève sur l'emplacement d'une ville jadis considérable et qui était de fondation romaine comme en témoignent les armes, médailles et inscriptions qu'on y a trouvé. Le village fut longtemps occupée par les Francs, mais fut pris et pillé par Louis VII qui fit massacrer les habitants. Il fut brûlé une seconde fois en 1544 par Charles-Quint en 1544 et mérita son surnom actuel.Est né ici : Hubert Augustin THIÉBAULT père de Marie-Appoline -

 11 - 10 - La Meuse.

Robert-Espagne est une commune située dans le département de la Meuse, faisant partie de la région Lorraine. Le village est longé par la rivière La Saulx et se situe à quelques kilomètres au nord de Saint Dizier. Les habitants de cette commune s'appellent les « bertapognes » ou les « tracaniers ».Le nom du village, Robertispania, apparaît pour la première fois en 1141. En allemand, spannen signifie s'étendre. On peut donc envisager que Robert-Espagne signifierait l'étendue ou le domaine d'un certain Robert. Faits particuliers, dans ce village de moins de 1.000 habitants, il y a deux monuments aux morts, une église et deux cimetières.Robert-Espagne est l'un des 4 villages qui ont subi la « tuerie de la vallée de la Saulx » le 29 août 1944.Sont nés ici : Pierre HIRCQ et ses parents Jean et Marie-Anne MARJOLET -

 12 - 11 - Haute Marne.

Saint Dizier.

Au Moyen Âge, le développement de la cité se fait autour de son église (Notre-Dame), sous l'égide de ses seigneurs, les Dampierre. C'est en effet sous Guy II de Dampierre (1155-1215) que commencent l'édification du château et de l'église. C'est Guillaume de Dampierre, époux de Marguerite comtesse de Flandre qui, influencé par l'organisation des villes flamandes, promulgue une charte d'affranchissement, en 1228, qui lui permet de déléguer une partie de ses pouvoirs aux échevins de la ville.Le 3e fils de Guillaume héritera de la seigneurie de St-Dizier et de Sompuis. Il sera connétable de Champagne et épousera Laure d'Avraiville, fille de Mathieu II, duc de Lorraine. La cité passe ensuite à la famille des Vergy, alliés du parti des Bourguignons.Mais, ici, l’histoire de la métallurgie est très ancienne. Elle connaît son apogée au XIXè siècle quand des artistes célèbres comme Hector Guimard font appel aux fonderies locales pour réaliser leurs créations. L’industrie métallurgique est toujours présente dans la ville.Pierre Nicolas HIARD est né dans cette ville.

 13 - 12 - La Corrèze

Brive.

Aux XVIIème Brive connut une grande prospérité, à laquelle contribua Guillaume Dubois, natif de la ville, précepteur de Philippe d'Orléans, puis Premier ministre. Son frère Joseph, devenu grand voyer, fit construire le pont Neuf (l'actuel pont Cardinal) et de nouveaux hôtels particuliers, aménagea des boulevards et les faubourgs, assainit les marécages de la Guierle, restaura la collégiale et détruisit les remparts. Néanmoins, malgré cet essor, la ville, très peu industrialisée, ne comptait à la veille de la Révolution qu'une seule fabrique de tissu, la Manufacture Le Clerc,qui occupait quelque deux cents ouvriers.Modeste chef-lieu d'arrondissement au début du XIXème siècle, Brive se développa à partir de 1860, grâce à l'arrivée du chemin de fer. Son site, préféré à celui de Tulle pour des raisons topographiques et économiques, devint le centre ferroviaire d'une étoile à six branches. Le train arriva à point nommé, après le phylloxera qui avait détruit le vignoble régional. Il entraîna la spécialisation du bassin de Brive dans la production légumière et fruitière. Cet essor agricole induisit la création d'autres établissements : conserveries, confitureries, fabriques de liqueurs et, pour le conditionnement, vanneries, papeteries et fabriques de bois.

Sont nés ici : Antoine et Pierre ROUANE, son père.

 14 - 13 - Malte

Malte était à l'époque une colonie britannique, et les Maltais un peuple colonisé. Les immigrants maltais qui se sont installés en Algérie étaient très pauvres, ont vécu d'abord dans des quartiers indigènes, et parlaient un idiome arabe compréhensible par les indigènes arabophones d'Afrique du Nord - qu'eux-mêmes pouvaient comprendre, ce qui leur permettait d'établir des relations commerciales avec ceux-ci. Évincés par les Anglais des postes administratifs et de l'armée, en 1842, ils sont 5.000 d'une population affamée à tenter leur chance vers l'Algérie toute neuve. En effet, rares sont ceux qui, comme Eugène FENECH, issu d'une famille bourgeoise tournée vers la médecine et la pharmacie, finira sa vie en Algérie comme médecin militaire à l'hôpital de Bône.

Sont nés ici : Calogiro TABONE et ses parents : Michel TABONE et An gèle PACCÉ.

 15 - 14 - Gibraltar

Après avoir été une base militaire anglaise depuis 1713, c'est en 1830 que Gibraltar devient colonie de la Couronne Britannique et intègre le Commonwealth De tous temps point stratégique en Méditerranée de par sa situation, Gibraltar est donc une base importante. Bien que la langue officielle y soit l'anglais, on y parle tout autant l'espagnol (ce qui est normal) mais aussi l'italien, le portugais et le russe.

Sont nés ici : Marie PURCELL (femme de Calogiro TABONE) et ses parents Robert et Michaela PURCELL.

 16 - 15 - Allemagne

Stetten est une municipalité allemande située dans le land de Rhénanie-Palatinat et l'Arrondissement de Mont-Tonnerre.Est né ici : Friderich Léopold FREY.

(Les renseignements portés ici proviennent soit de dictionnaires, soit de Wikipédia).

 17 - Nos noms et prénoms de famille

MONTILe nom est très répandu dans toute la moitié nord de l'Italie et c'est en Lombardie qu'il est le plus fréquent. Il désigne celui qui habite un lieu-dit (il) Monte, équivalent du français montagne, colline. Le singulier Monte est plus rare, (Piémont, Frioul, Italie du sud).

Fiori Eval : notre père Fiori est le diminutif de "Fiore" qui signifie "fleur" et peut être nom de baptême masculin ou féminin (dans ce cas, Fiora ou Flora). Le mot peut être aussi considéré comme prénom ou comme nom de famille. Très répandu surtout en Sardaigne.

La famille est originaire du village de Ferrera di Varese, près de Varese, à quelques kilomètres seulement du Lac Majeur.

Volney Evans, mon frère aîné. Aucune réponse pour le premier prénom (source INSEE). Ce qui se dit dans la famille : dans un roman un jeune mousse prénommé Volney sauvait de la noyade son capitaine. Cela avait plu à notre père et il avait dit que son premier garçon porterait ce prénom (fait amusant : Volney a toujours été un très bon nageur). 14 enfants nés en 2002 ont reçu pour prénom « Évans ». 49 personnes ont été prénommées ainsi depuis 1940 (source INSEE). Le prénom se trouve au 749è rang des prénoms les plus donnés en 2002 ; il figure au 1570è rang des prénoms les plus portés depuis 1940.

Marjan. D'après les sources INSEE, le prénom est apparu en France pour la première fois en 1925, année pendant laquelle 11 enfants l'ont reçu. Toujours pour la France, viennent ensuite : 12 enfants en 1926 - 20 en 1927 - 15 en 1928 - 21 en 1929 - 16 en 1930 - 29 en 1931 - 26 en 1932 - 16 en 1933 - 11 en 1934 - 8 en 1935 - enfin 8 en 1936. - Moi qui croyais être le seul à porter ce prénom (ce que je répètais à tous ceux qui me le demandaient depuis les années 1970, date de mes premiers écrits) !!! me voilà avec 185 personnes à porter le même prénom que moi avant l'année 1936.... Et cela a continué puisque 9 personnes ont été prénommées ainsi depuis 1940 (toujours source INSEE) dont 3 enfants en 1944. Le prénom figure au 472è rang des prénoms les plus portés en France depuis 1936. Le prénom a été le plus donné en France en 1931.

LEÏTERER

La famille est originaire du village de Hilsenheim (Alsace) depuis au moins 1553. Dans le dénombrement des bourgeois du baillage de Benfeld de 1558 est cité Claus LEITTER à Hilsenheim. En 1740, Stephan LEÏTERER est prévôt de l'abbaye d'Ebersmunster à Bindernheim ; il s'installe ensuite à Benfeld. Puis la famille quitte Benfeld et le meunier François Ignace LEÏTERER achète le moulin abbatial de Turckeim, vendu comme bien national après la Révolution. Dès lors, les LEÏTERER seront présents à Turckeim jusqu'en 1942. A la fin du XIXè siècle, une branche est partie s'installer en Algérie. Enfin, au XVIè siècle, en Alsace le nom de LEÏTERER est un nom de métier : chargeur de vin. D'où le nombre de vignerons que l'on peut découvrir dans l'arbre de nos ancêtres.

(Ces renseignements m'ont été fournis par Michel SCHMITT, un cousin).

REYNARD.

Ce sont les ancêtres de Danièle ROQUES épouse Bernard MONTI, mon petit frère, né du second mariage de Papa avec Edmée PLA. Il s'agit ici d'une variante du mot "Renard", ce nom étant lui-même d'origine germanique : "Raginhard" ("ragin" = conseil et "hard" = dur).

 18 - Anecdotes

Joséphine GUICHARD était originaire de Lure, en Haute Saône. Elle était mère célibataire. Pétroleuse comme Louise MICHEL pendant la Commune de 1871 dont elle était contemporaine, elle fut déportée en Algérie avec ses enfants. Lors de leur installation dans ce pays, elle reçut des terres à cultiver dans la région de Guettar-el-Aïech, Redjas et El-Guittoun, pas très loin de Constantine. Elle décéda dans cette ville le 23 mars 1881. Ci-dessous, l'arbre généalogique de ses descendants

Joséphine GUICHARD, née en 1821, Lure (70), décédée le 23 mars 1881, Constantine (Algérie) (à l'âge de 60 ans), Ménagère. dont

    * Augustine dite Joséphine GUICHARD, née le 26 avril 1844, Lure (70), décédée.      Mariée avec Barthélémy MONTENET, né en 1837, Majorque - Iles Baléares (Espagne), décédé le 20 juin 1900, Constantine (Algérie) (à l'âge de 63 ans), Maçon..    *  Ignace Joseph GUICHARD, né le 21 mai 1849, Lure (70), décédé le 27 octobre 1878, Constantine (Algérie) (à l'âge de 29 ans), Garçon boulanger..    * Marie-Joséphine GUICHARD, née le 20 octobre 1852, Lure (70), décédée le 11 février 1888, Constantine (Algérie) (à l'âge de 35 ans), Domestique..      Mariée le 24 novembre 1871, Constantine (Algérie), avec Désiré Isidore RENOUARD, né le 9 mai 1838, La Corneille (61), décédé le 18 juillet 1879, Constantine (Algérie) (à l'âge de 41 ans), Cultivateur à El Guittoun - Aïn Kerma (Algérie), dont          o   Marie-Augustine RENOUARD, née le 23 novembre 1873, Aïn Kerma (Algérie), décédée, sans profession. Mariée avec Jean-Claude PLA.          o Désiré Isidore RENOUARD, né le 26 novembre 1875, Constantine (Algérie), décédé le 21 septembre 1895, Constantine (Algérie) (à l'âge de 19 ans).          o  Barthélémy Alexandre RENOUARD, né en 1876, Constantine (Algérie), décédé le 18 mars 1880, Constantine (Algérie) (à l'âge de 4 ans).          o  Joséphine Julie RENOUARD, née en décembre 1877, Constantine (Algérie), décédée le 20 septmbre 1879, Constantine (Algérie) (à l'âge de 21 mois).

Le grand-père LEÏTERER. Du côté de la famille LEÏTERER (ma branche maternelle).

A Aïn-El-Bey, du temps où notre grand-père était à la ferme communale comme garde des eaux, la famille a côtoyé les parents du Maréchal Juin, dont le père était gendarme et ami de notre grand-père parce qu' ils partageaient la même passion : la Chasse. Mais, cette histoire ne s'arrête pas là. En effet, logique de guerre aidant, François CURA, beau-père de ma cousine germaine Danièle (fille de la soeur de ma Maman) a été sous les ordres directs du Maréchal Juin. Plus tard, Jean-Christophe, fils de cette même cousine Danièle, a fait les EOR à Coëtquidan avec le petit-fils du Maréchal et fils du Général Juin, Pascal Juin en l'occurence, coïncidence de la vie qui a valu à cette cousine de lever le verre de l'amitié PN pour le baptême de la Promotion "Michelin" à Coëtquidan en 1986.

Le grand-père MONTI.Grand-Père MONTI fut d'abord prospecteur avant de posséder des mines de kaolin et de cuivre dans les environs d'El-Milia; les papiers ont été perdus par sa fille, Marie-Louise, soeur de Papa. Il fumait la pipe, des cigarettes et il lui arrivait de priser en même temps. Il élevait aussi des tortues pour faire de la soupe. Grand-Père était aussi un fameux chasseur; avec ses deux chiens, il partait à la chasse en disant à Rose, sa troisième femme : prépare la polenta, je reviens avec un lièvre. Et, bien que ne possédant qu'un fusil à un seul coup, il ramenait pratiquement à chaque sortie «son» lièvre. La maison construite par le grand-père Monti à El-Milia (Algérie, près de Djidjelli) existe toujours sur la place du village : Yolande Brilli, fille de Marie-Louise et donc nièce de Papa, a rencontré, il y a quelques années, à Cannes un Algérien qui le lui a révélé. Les parents de mon grand-père, Giuseppe et Maria étaient en Italie des paysans «analphabètes et illettrés» (traduction de son acte de naissance).

Saïgon en 1936Ce samedi matin 14 novembre 1936, à 4 h 45 , je débarque sur terre à l'hôpital Grall de Saigon qui se trouve 14 rue de la Grandière; à quelques heures près, je naissais un vendredi 13. La famille compte déjà un grand frère, Volney qui a 14 ans, et une grande sœur, Évelyne qui, elle, en a 9. Nous habitons alors 156 rue Paul Blanchy, pas très loin du Jardin Botanique qui embaume quand vient la belle saison. Notre maison fait partie d'un lotissement de 8 ou 10 maisons qui s'appelle «Les Compartiments». La maison comporte un étage et possède un jardinet et une cour; les chambres et la salle de bains se trouvent à l'étage; au fond de la cour, il y a un petit bungalow où vivent Thi Bâ et sa famille. Papa a appris à jouer du clairon ou de la trompette quand il était jeune. Il n'a jamais joué dans la fanfare mais, souvent, le soir, il joue dans le jardin et il se défend assez bien. Aussi, un soir, la famille voit-elle s'arrêter devant la maison une très belle voiture; c'est le directeur d'une des banques de Saigon qui, cherchant à monter un orchestre de jazz classique, vient proposer à papa d'en faire partie. Et voilà comment notre père s'est retrouvé mêlé à quelques soirées endiablées de l'époque. Maman, elle, a été embauchée par l'armée comme sténo-dactylo; j'ai donc une nurse qui s'appelle Thi Bâ; elle habite une dépendance de la maison avec son mari et ses enfants. Papa lui donne une somme journalière pour faire les courses mais elle reçoit, en plus, un salaire en fin de mois.

L'arrière grand-père PLA.Après avoir réussi son baccalauréat, il avait rejoint l'école parisienne de HERMES où il avait appris son métier de maître sellier-bourrelier. Il aimait tellement son cheval que, à sa mort, il l'avait fait naturaliser et ce cheval servait de temps à autre au Théâtre de Constantine pour certaines opérettes ou autres. Mais cet homme était aussi un artiste puisqu'il était un excellent portraitiste et aussi un bon musicien. D'ailleurs, au départ, après le bac, il voulait étudier aux Beaux-Arts mais son père le lui avait refusé.

La famille MONTANGE.Après quelques renseignements de ma cousine Danièle, j'ai remonté l'arbre de la famille MONTANGE originaire du village de Géovreisset (01) jusqu'en 1685. En 9 décembre 2010, elle compte 149 individus.

 19 - Statistiques particulières

Nous sommes le 30 août 2019Après les dernières mises à jour, l'arbre compte 31 258 personnes qui se répartissent ainsi :15.215 femmes et 16.043 hommespour 14.580 familles.


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