Les natifs du canton deDuclair se trouveront certainement ici des ancêtres communsen remontant la généalogie de LaurentQuevilly.
Ceux de la région deSaint-Pol-de-Léon aussi en explorant l'arbre de JoëlleCreac'h.
Les natifs du canton deDuclair se trouveront certainement ici des ancêtres communsen remontant la généalogie de LaurentQuevilly.
Ceux de la région deSaint-Pol-de-Léon aussi en explorant l'arbre de JoëlleCreac'h.
![]() | (Jean Hervé Monot) Abbé Monot
1 média disponible 1 média disponible A participé à la Grande GuerreL'actualité de la guerre au jour le jourUnité(s) : 87e régiment d'infanterie territoriale (87e RIT) , 82e régiment d'infanterie territoriale (82e RIT) Domicile lors de la mobilisation : Guilers (29) |
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Les cheveux châtains, les yeux roux, 1,69m. Son parcours. 1894 : dispensé de service, aîné de dix enfants. 1895 : incorporé le 12 novembre 1895 au 19e RI. 1896 : congédié le 22 septembre. 1900 : localisé en décembre au séminaire de Quimper. 1901 : un mois (août-septembre) au 19e RI. 1903 : ordonné prêtre ; 1904 : localisé en juillet au presbytère de Kernilis, il est nommé vicaire à Plonéis en octobre et dispensé de ses périodes d'exercices ; 1906 : réintègre le droit commun vis-à-vis de l'armée le 21 juillet. 1909 : vicaire à Guilers ; 1911 : une semaine d'exercice du 30 mars au 7 avril au 87e RIT de Brest. 1914 : mobilisé le 1er août. De Dampleur, dans l'Aisne, il écrit à Kerhoant : Chères cousines. J'ai appris le 2 novembre qu'un nouveau deuil venait de vous frapper et qu'après votre beau-frère, Dieu venait de rappeler à lui votre père. Je prends part à votre douleur et votre cher père, je ne l'oublie pas dans mes prières. Le 3 novembre, j'ai dit la messe pour le repos de son âme. Bon courage chères cousines, vous trouverez un jour au ciel ces deux êtres que vous pleurez. »
Passe du 87e régiment d'infanterie territoriale au 82e le 1er avril 1916. Finira la guerre comme infirmier le 26 janvier 1919. Retrouve Guilers. 1922 : libéré de ses obligations militaires le 1er octobre. 1927 : recteur de Loc‐Eguiner‐Saint‐Thégonnec ; 1939 : recteur de Commana.
La Dépêche, 22 Janvier 1937
L'automobile du recteur de Loc-Eguiner-St-Thégonnec est tamponnée et renversée par un camion. M. l'abbé Monot et sa sœur sont légèrement blessés.
Un accident d'auto s'est produit, hier, à l'intersection des routes de Morlaix et de Saint-Pol-de-Léon, à un moment où la pluie rendait la circulation très difficile. Il était environ 16 h 30. Une auto Peugeot, venant de la direction de Saint-Pol-de-Léon, conduite par M. l'abbé Hervé Monot, 63 ans, recteur de Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec, arrivait au carrefour du haut de la rue Louis Pasteur, lorsqu'elle fut prise en écharpe par un camion vide, venant de Morlaix, appartenant à M. Gayet, négociant à Landerneau et conduit par le chauffeur Jean-Louis Thomas, 33 ans.
La voiture de l'abbé, violemment projetée à l'angle du restaurant Charles, culbuta et se renversa sur le côté droit, l'avant tourné dans la direction de Saint-Pol. M. l'abbé Monot fut bientôt tiré de sa fâcheuse situation par les personnes accourues. Il ne portait, heureusement, que de légères blessures à la tête. Sa soeur, Mlle Anne-Marie Monot, 52 ans, assise à son côté, paraissait plus grièvement blessée. Elle fut conduite aussitôt chez M. le docteur Barbier, quiconstata qu'elle avait une épaule luxée et des contusions dans la région thoracique.La voiture Peugeot est bien endommagée; l'aile gauche est notamment écrasée jusqu'à l'arrière de la portière. Le chauffeur du camion, M. Thomas, ne s'explique pas comment la collision s'est produite. Il conduit depuis quatreans et n'avait encore jamais causé d'accident. La gendarmerie enquête. (Fait-divers signalé par Denez Goasguen)
La semaine religieuse de Quimper et Léon :
Jean-Hervé MONOT, Recteur de Comanna, — Le doyenné de Sizun a vu disparaître brusquement, dans l'espace de trois semaines, deux recteurs voisins : M. J.-B. Rozec, recteur de Saint-Sauveur, a rejoint dans l'éternité le vendredi 14 Mai, M. Monot, recteur de Commana, appelé à Dieu le lundi de Pâques 26 Avril.
Jean-Hervé Monot, né à Cléder en 1874, était l'aîné de dix enfants. Les dispositions dont il témoigna dès le bas âge révélèrent une vocation en germe, et décidèrent ses parents à l'envoyer à Saint-Pol de Léon, au Petit Séminaire où cette vocation trouva le climat favorable à son développement. Mais après la troisième, le jeune Hervé dut interrompre ses études et restera la maison pour aider son père dans l'exploitation du moulin familial. Il fut ainsi tour à tour cultivateur, surtout garçon meunier et enfin soldat. Dans ces diverses situations, il continuait d'entendre l'appel de Dieu et restait résolu d'y répondre un jour,
C'est ainsi qu'il rentra dans son cher Kéroulas en Octobre 1898, et qu'il prit rang parmi les élèves de rhétorique, dans une bonne équipe qui allait cette année recevoir les prémices de l'enseignement d'un jeune et brillant professeur. I'année suivante, il entra au Grand Séminaire d'où il sortit prêtre en 1903, Vicaire à Plonéis, puis à Guilers-Brest, il fut en 1927 nommé recteur de Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec, d'où il fut transféré à Commana en 1939. Dans ces divers postes, il sut toujours rester tel que ses camarades le connurent jadis au collège : doux. affable, placide, justifiant le surnom de «bonne sœur» qu'ils lui donnèrent.
Mais sous ses dehors de placidité et de nonchalance, il cachait une âme capable de grande énergie. Employé assez souvent dans les missions où il remplissait volontiers la fonction de directeur du chant, il apprit au cours de ces manœuvres spirituelles à mesurer la faiblesse humaine, et il comprit qu'un vrai pasteur ne doit pas seulement Ia nourriture aux âmes dont il a la charge, mais l'appui, le soutien, et donc l'exemple de la fermeté.
Pénétré du sentiment de sa responsabilité, il estimait que pour être digne de l'autorité dont on est investi, il faut avoir la force de l'exercer mème au risque de déplaire. Pour faire son devoir, il faut pouvoir résister à la «libido placendi ». Discret, quoique ennemi des «bobards», il aimait mieux écouter que parler. Avec sa démarche chancelante et son air souffreteux, il sut toujours rester affable et, en montrant qu'une âme forte est toujours maîtresse du corps qu'elle anime, il inspira à tous une haute estime et une respectueuse pitié.
Privé de son vicaire par la mobilisation, il dut pendant plusieurs mois assurer seul le service de sa paroisse. Plus d'une fois, il fut appelé, dans la nuit, au chevet de malades éloignés et, sans chercher d'excuse, il allait dans l'obscurité, par des routes défoncées, cahoteuses, dans sa modeste voiture dont les glaces ne cessaient d'être voilées par des rafales de neige.
Son énergie se révéla surtout la veille de sa mort, le dimanche de Pâques. Fatigué par les confessions de la veille et de la matinée, il tint à faire Ie prône. Son apparition dans la chaire fit une profonde impression ; son visage décharné, pâle, sa voix faible, son souffle court, tout faisait craindre qu'il ne descendît pas vivant. Le lendemain, dans la matinée, il vint pour échanger quelques paroles avec sa sœur, et quand, peu après, sa chère Marie monta pour le rejoindre, elle le trouva étendu sur le plancher : la mort l'avait foudroyé,
Si le temps et la santé ne lui ont pas permis de donner toute Ia mesure de son zèle, son esprit de foi lui a inspiré, avant de mourir, une leçon d'énergie que ses paroissiens ont .comprise et qu'ils n'oublieront pas : il est mort au champ d'honneur. Dans la matinée du mercredi suivant, l'office funèbre fut célébré à Commana, et dans l'après-midi la dépouille du bon M. Monot fut transportée à Cléder et inhumée dans le cimetière de sa paroisse natale dont il parlait toujours avec une légitime fierté.
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Voir lesite d'histoire de la presqu'île de Jumièges:LE CANARD DE DUCLAIR
Lire lachronique d'une ferme bretonne: KERHOANT
Cettegénéalogie puise ses principales racines enNormandie, dans le canton de Duclair (Seine-Maritime) et enBretagne, pays de Saint-Pol-de-Léon(Finistère).
ATTENTION !!! Certains nomsà particule roturière sont souvent indexés iciselon leur orthographe ancienne. Ainsi, pour rechercher unDeconinout, penser à taper Conihout(de).