Léon HenriBUGNOT

Mentions marginales
    315
  Bugnot
  Léon Henri
-+-   Augusta
(Signé H.Bugnot Saelen )
Par acte donné en la Mairie de Tarbes, Hautes Pyrénées
le vingt et un août mil neuf cent sept le dénommé ci-contre
a contracté mariage avec Marthe Chevillard
    Paris le 28 août 1907
        Le Maire

Transcription Acte de Naissance N° 315 -

   L'an mil huit cent quatre vingt un le quatorze avril à dix heures du matin, acte de naissance de Léon Henri Bugnot
de sexe masculin né le 11 avril à midi et demie au domicile de ses père et mère, fils de Hippolyte Joseph Frédéric Bugnot,
âgé de vingt deux ans employé de Banque et de marie -+- Chovet âgée de vingt ans sans profession
mariés domiciliés rue Debrousse 1. Dressé par nous Louis Georges Côte adjoint au maire officier de l'état civil du seizième
arrondissement de Paris, sur la présentation de l'enfant et la déclaration faite par le père en présence de Saelen Pierre âgé de
cinquante trois ans militaire retraité à Paris rue Marignan n° 5 et de jean Bastide âgé de trente trois ans valet de chambre
à Paris rue Marignan n° 5 témoins qui ont signé avec le déclarant et nous après lecture.
(Signé H Bugnot Saelen Bastide)

Mentions marginales
  Bugnot
 Léon Henri
    et
  Chevillard
   Marthe
   N° 115

Transcription -

L'an mil neuf cent sept et le vingt un et un août à onze heures du matin, en l'Hôtel de ville de Tarbes et par devant nous Jean alphonse lescamelo, officier de l'instruction publique adjoint au Maire de cette ville, délégué pour remplir les fonctions d'officier public de l'état civil.
        Ont comparu
Léon Henri Bugnot, constructeur mécanicien âgé de vingt six ans révolus ce qui coule de son acte de naissance sous la date du onze avril mil huit cent quatre vingt un, dont il nous a remis une expédition en forme qui demeure annexée au présentes né à Paris (16°) domicilié à Villemomble (Seine) ; fils majeur de Henri Hippolyte Joseph Frédéric Bugnot, employé de banque et de Marie augusta Chovet, sans profession, domiciliés aussi à Villemomble, ici présents et consentants au mariage ci-après d'une part.
Et de Marthe Chevillard, sans profession, agée de dix neuf ans accomplis ce qui est constaté par son acte de naissance en date du treize avril mil huit cent quatre vingt huit, dont elle nous a remis une expédition en forme qui demeure ci-annexée, née à Limoge, domiciliée à Tarbes, fille mineur de Emile Chevillard, caissier et de Lucie Irma Guiard, sans profession, domiciliée également à Tarbes, ici présents et consentants au mariage ci-après d'autre part.
Lesquels nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entre eux et dont la publication a été faite à Tarbes le deux août courant et à Villemomble le trois du même mois, aucune opposition audit mariage ne nous ayant été signifié non plus qu'au Maire de Villemomble suivant son certificat daté du treize dudit-mois d'août courant ci-joint ; faisant ?foi? à la réquisition des comparants après avoir formé lecture de toutes les pièces ci-dessus mentionnées et du chapitre six du titre de code civil intitulé du mariage les futurs époux et leurs pères et mères interpellés par nous ayant individuellement déclaré que le contrat qui établit les conventions civiles aux mariage des comparants a été retenu hier par M^re Baurez, notaire à Tarbes, nous avons demandé aux futures époux s'ils veulent se prendre pour mari et femme chacun d'eux ayant répondu séparément et affirmativement déclarons au nom de la loi que les dits Léon Bugnot et Marthe Chevillard sont unis par le mariage dont acte. Fait et dressé publiquement en présence de Marie henriette Faure, veuve Lombard, sans profession, agée de soixante seize ans, domiciliée à Romans, Charles Chevillard employé de commerce, âgé de vingt un ans, frère de l'épouse, domicilié à tarbes, Clémentine Brunau, sans profession, âgée de soixante ans domiciliée à Pithiviers et Eloi Gonnot, électricien agé de quarante quatre ans, domicilié à oreijac. a tous qui ont signé avec nous, les époux et leurs pères et mères de ce requis, après lecture faite du présent acte de mariage (approuvant un mot rayé nul)
(Signé L Bugnot M.Chevillard Cl Brunau C Chevillard E.Chevillard H.Bugnot M.Bugnot)

L'Aérophile, 1er-15 avril 1915 (page n°87)
Le 15 mars 1915, le sergent pilote aviateur Lumière, appartenant à l’escadrille V. 35, ayant avec lui comme passager le sapeur-mécanicien Bugnot, prenait son vol au champs d’aviation de Dunkerque, lorsque au cours d’un virage effectué par vent arrière, à une quarantaine de mètres d’altitude, le biplan, perdant sa vitesse, glissa sur l’aile droite et vint s’abattre sur le sol. En hâte, on se précipite au secours des aviateurs qui avaient été tués sur le coup et on arrive juste à temps pour les tirer des débris de l’appareil qui commençait à flamber.
Paul Georges Lumière, né à Puteaux, le 15 avril 1882 était un de nos pilotes les plus anciens et les plus expérimentés. Venu à l’aviation depuis 1910 avec le capitaine Rimailho et titulaire du brevet n°841 du 19 avril 1912, passé sur aéroplane H. Farman, il fut l’ami et l’élève de Legagneux et pilota successivement la plupart des types d’appareils. Excellent metteur au point, il s’intéressait aux progrès de l’aviation et se plut à piloter les appareils basés sur des conceptions nouvelles.
Il fut le premier pilote du biplan Schmitt ainsi que du monoplan de l’inventeur belge Monge qu’il  présenta en juin dernier au concours de la Sécurité en aéroplane, puis à Bruxelles, où il obtint la médaille de vermeil de l’Aéro-Club de Belgique. La guerre interrompit ses expériences et il fit vaillamment campagne à Sedan, à Reims, et enfin à Dunkerque où il était affecté à la défense de cette ville contre les tentatives d’incursions aériennes allemandes.

Léon, Soldat au 2 ème groupe d'aviation est décédé à Dunkerque le 15 mars 1915. Mécanicien d'aviation (rampant), lors d'un vol d'essai après réparation, l'avion s'est écrasé au décollage tuant le pilote, le sergent Paul, Georges Lumière et son mécanicien. Léon s'était porté volontaire pour remplacer le mécanicien volant habituel qui était absent. C'était la première fois qu'il réalisait son rêve : voler. Son nom n'apparaît pas sur le caveau BUGNOT du cimetière de Villemomble.
Il est probable que sa tombe soit à proximité de Dunkerque. J'ai eu entre les mains la photo d'une tombe avec une croix de bois blanche portant le nom BUGNOT (témoignage Ruddy BUGNOT).

Mentions marginales
     733
    Léon Henri
    Bugnot
 «Mort pour laFrance»
Dunkerque, le vingt août mil neuf cent quinze
      L’officier de l’Etat Civil

Transcription -

L'an mil neuf cent quinze le quinze mars cinq heures du soir devant nous georges Edgar Derikscsen Chevalier du mérite Agricole Adjoint au maire, remplissant par délégation les fonctions d'officier de l'Etat civil de la ville de Dunkerque département du Nord, ont comparus Léopold Théodule Eugène Lehaye, sergent âgé de trente six ans, et Adolphe Bellenger, sergent territorial âgé de quarante trois ans, tous deux infirmiers de la première section attaché à l'hôpital militaire de cette ville, lesquels ont déclarés que ce jour à deux heures de relevé, Léon Henri Bugnot, soldat aviateur attaché à l'escadron VBS, âgé de trente trois ans depuis le onze avril dernier, né au seizième arrondissement de Paris, domicilié à Tarbes, époux de Marthe Chevillard, fils de Hippolyte Joseph Frédéric Bugnot, employé de banque et de Marie Augusta Chovet, sans autres renseignements est décédé à Dunkerque champ d'Aviation et a été transporté à l'hôpital militaire de cette ville où nous nous sommes assurés de son décès et ont les déclarants signé avec nous le présent acte après lecture faite.