Chronique familiale
Histoire et Monuments aux Morts (Uzemain 88).
- Les deux guerres de la première moitié du xxe siècle touchent durement notre village d'Uzemain ;
- C'est ainsi que 75 de nos jeunes meurent au champ d'honneur entre 1914 et 1918 ;
- Le bombardement allemand d'artillerie du 18 juin 1940, tue deux de nos concitoyens et endommage gravement notre église
- Les 11 et 23 mai 1944, Épinal était sous les bombes, les Spinaliens ont subi de terribles bombardements alliés destinés à empêcher les Allemands de se rendre vers la Normandie où devait avoir lieu le débarquement. Tue une de nos concitoyenne le 11 mai 1944.
1 - 1914-1918
- Épinal se présente donc en 1914 comme une place forte redoutable,
- dotée de 16 forts (dont 5 modernisés : Uxegney, Dogneville, Longchamp, Les Adelphes et le fort de Deyvillers).
- Le fort d'Uxegney situé sur une hauteur de 379 mètres au dessus de la Vallée de l 'Avière avait pour mission de contrôler l'axe Epinal-Mirecourt, la voie ferrée Epinal-Nancy et le canal de l'Est.
- Le fort de Dogneville... (Voir plus bas).
- Le fort de Longchamp... (Voir plus bas).
- un réduit (Bois d'Arches),
- plus de 70 batteries d'artillerie intermédiaires,
- 33 redoutes d'infanterie,
- 20 abris de combat,
- 18 magasins à poudre,
- 14 postes de commandement et
- 3 postes optiques.
- Le périmètre de la ceinture atteint 43 km.
- Les casernes pouvaient recevoir 15000 hommes, et le nombre de soldats prévu à la mobilisation était de 60000.
- La place comprenait aussi un parc à dirigeables,
- un champ d'aviation,
- un hôpital militaire,
- une station radiotélégraphique,
- un parc de 600 pièces d'artillerie et
- d'importants magasins comme la manutention et
- le parc aux fourrages.
1.1 - Organisation défensive des frontières, N et N.E. de la France.
- Organisation défensive des frontières, N et N.E. de la France.
- Suite à la guerre de 1870 et à l'annexion de l'Alsace-Lorraine retraçant les frontières en notre défaveur, il apparut nécessaire de moderniser notre défense. Tâche en fut confiée au Général polytechnicien Séré de Rivières (1815-1895), concepteur d'un nouveau système fortifié dont le principe est le suivant:
- Composé de forts placés sur des points dominants du terrain et de troupes patrouillant dans les intervalles, il a pour but d'empêcher une invasion par la dissuasion, et si malgré tout une attaque avait lieu de la retarder le temps de mobiliser.
- Pour ne pas laisser le choix à l'ennemi, la ligne de défense est discontinue: le front essentiel du système est formé de deux lignes de forts appelés rideaux défensifs terminées par des villes entourées de forts. Ce sont les rideaux Verdun-Toul et Epinal-Belfort.
- Entre les deux se trouve la trouée de Charmes, plaine non fortifiée qui est un piège destiné à attirer l'ennemi pour pouvoir le prendre en tenaille.
- L'ensemble est renforcé par d'autres rideaux défensifs(Ex : Langres -> Dijon et dans le nord, La fere -> Reims...)et trouées, par des places d'arrière et des forts isolés situés de part et d'autre de la position.
- Le projet de Séré de Rivières décrété en 1874 fut entièrement achevé en 1885. Il représente sur le territoire plus de 150 forts, 40 ouvrages secondaires et 250 batteries d'artillerie.
La guerre de 1914 éclata. Les Allemands agirent selon le plan de Séré de Rivières. Ne se risquant pas à attaquer nos forts, ils les contournèrent en traversant la Belgique, provoquant ainsi l'entrée en guerre de l'Angleterre. C'est ainsi que fut stoppée l'avance ennemie à la bataille de la Marne.
1.2 - Le Fort de Roulon à Uzemain.
Le Fort de Roulon à Uzemain.
- Uzemain -> Épinal = 15,9 km (13,5 km à vol d'oiseau, en ligne droite).
- Uzemain -> Uriménil = 4,7 km (4,5 km à vol d'oiseau, en ligne droite).
- Uriménil -> Épinal = 11,2 km (9,99 km à vol d'oiseau, en ligne droite).
- Uzemain -> Girancourt = 11,3 km (8,9 km à vol d'oiseau, en ligne droite).
Bastion de la place forte d'Épinal, conçu par le Général Séré de Rivières, il garde à 445 m d'altitude, les accès sud du dispositif de défense installé après la guerre de 1870. Construit en maçonnerie de 1879 à 1881, il est le seul à posséder un casernement à deux étages et son système de défense interne à caponnière double est particulièrement bien conservé.
Les forts de Girancourt et du Roulon en sont les gardiens face au sud. Près de 400 défenseurs peuvent y tenir en garnison.
Le changement de stratégie en faveur de l'offensive au détriment d'un système de défense "statique" et les progrès de l'artillerie avec l'explosif brisant conduisent en 1886 la France à l'obligation de bétonner les forts pour maintenir leur éventuelle utilité. Bien qu'envisagée, la modernisation du Fort du Roulon n'est pas réalisée. Pendant la guerre de 1914-1918, il est même désarmé comme beaucoup d'autres et ne sert plus alors que de site d'entrainement et de dépôt de matériel jusqu'à son aliénation en 1969. Il devient alors propriété privée.
N'ayant jamais subi de bombardement – il est trop éloigné du front pendant la première guerre mondiale et il n'est pas armé lors de l'attaque allemande du 18 juin 1940 venant de Bains vers Epinal - il a conservé son cachet d'origine et est particulièrement bien entretenu par le propriétaire actuel qui y a construit sa maison en 1991.
Le fort du Roulon est une propriété privée, sa visite est donc soumise à l'autorisation de son propriétaire.
2 - 1939-1940, (résumé en France, début de la guerre 1939/1940).
- 1 septembre 1939 : invasion de la Pologne par l'Allemagne. Début de la guerre.
- 3 septembre 1939 : déclaration de guerre de la France et l'Angleterre a l'Allemagne.
- Après la déclaration de guerre, le 1er septembre 1939, les Français et les Anglais restent massés sur la frontière franco-allemande, à l’abri derrière la ligne Maginot, une longue suite de fortifications en principe infranchissables.
- 13 mai 1940. Sans s’occuper de la ligne Maginot, les soldats allemands franchissent la Meuse le 13 mai 1940 et, en quelques jours, ils font 2 millions de prisonniers français grâce à leurs divisions blindées rapides et efficaces.
- La Wehrmacht applique sa stratégie de « guerre éclair » (blitzkrieg) et avance à vive allure.
- mai - juin : ' défaite de la France.
- En juin 1940, pour protéger la retraite des troupes françaises, le génie fait sauter les arches centrales du magnifique viaduc de la Taverne à Dinozé.
- Du 20 mai au 3 juin 1940 : L’armée française se trouve séparée de l’armée anglaise qui est acculée à la mer et parvient à rembarquer la plupart de ses troupes à Dunkerque, au prix de nombreuses pertes et en abandonnant la totalité de son matériel.
- Le 4 juin les troupes allemandes foncent sur Paris, provoquant l’exode de 8 millions de civils sur les routes.
- Le 11 juin 1940, les Allemands vont à leur tour bombarder le viaduc de Bertraménil au cours de leur offensive, de manière à couper tout lien ferroviaire aux troupes françaises dans ce secteur.
- Le 14 juin, ils sont à Paris. Le gouvernement, qui s’est replié à Bordeaux, confie au maréchal Pétain, la charge de signer l’armistice.
- La convention d'armistice, signée à Rethondes le 22 juin 1940, prévoit le découpage de la France en deux zones :
- la zone occupée au nord ;
- la zone non occupée au sud, de part et d'autre d'une ligne de démarcation allant de la frontière espagnole à la frontière suisse.
- ...
2.1 - Le bombardement allemand d'artillerie du 18 juin 1940.
2.1.1 - La guerre d'Épinal et de ses environs
Le 10 mai 1940, les allemands passent les Ardennes contournant la ligne Maginot et le gros des troupes française basées au Nord de la Belgique.
- juin 1940, pour protéger la retraite des troupe françaises en débacle, le génie fait sauter les arches centrales du magnifique viaduc de la Taverne.
- Ce remarquable ouvrage d’art construit en grès rose des Vosges est un ancien viaduc ferroviaire, long de 191 m, qui permettait de relier directement Remiremont à Belfort par un raccordement de 4.1 Km à flanc de colline en amont de Dinozé. Il ne servit que très peu avant d’être détruit par l’armée française qui fit sauter ses 2 arches centrales pour protéger sa retrai.
Le 11 juin 1940, les Allemands vont à leur tour bombarder le viaduc de Bertraménil au cours de leur offensive de manière à couper tous liens ferroviaires aux troupes françaises dans ce secteur
Ils arrivent par le Sud Ouest d'Épinal le 17 juin 1940. La place doit alors se défendre dans des conditions qui n'étaient pas prévues. Seul le fort d'Uxegney et les forts modernisés de la rive droite peuvent assurer une attaque car la tourelle du fort d'Arches est immobilisée a cause de la chaleur et du manque d'entretient. De plus, ces ouvrages ne sont pas conçus pour tirer vers Épinal.
- La retraite du 18 juin 1940 : III° et V° Armée :
- Mulhouse et toutes les localités du sud de l'Alsace sont occupées. A l'ouest les Allemands essayent de s'emparer de Cherbourg où les Anglais embarquent pour l'Angleterre, Ils occupent Rennes où le Gl Altmayerest fait prisonnier: la X° Armée n'existe plus. Nancy est déclarée ville ouverte. Les Allemands au lieu d'attaquer par le nord vont lancer 2 offensives par le sud avec la 76° ID en franchissant la Meuse puis Toul, Uruffe, Colombey, Neuves-Maisons et l'ouest avec la 71°ID. L'attaque de la 76°ID butera sur la Meuse défendue par la 6° DINA alors que la 71° ID atteindra la place Stanislas en créant côté français un effet de surprise considérable.
- Au 12° CAx xqui a installé ses unités de cavalerie sur la Moselle à Portieux, Châtel, Girmont et devant Epinal à Xertigny et Bains-les-Bains reçoit de nouvelles instructions dans le cadre de l'offensive vers le sud : Les 70° DI et 30° DIA doivent remplacer les unités de cavalerie sur la Moselle. La cavalerie aura la mission de précéder l'attaque en direction de Chaumont, Langres et Gray.
- Les reconnaissances font mention que les Allemands sont à Montigny-le-Roi, Bourbonne-les-Bains, Xertigny, Uriménil. Les Allemands préparent un coup de main surprise sur Épinal avec des éléments rapides de la 6° Pz et 20° MD.
- La Division Motorisée est engagée dans de durs combats à Lure puis Luxeuil, elle atteindra Plombières quand fin de soirée.
- La 6° Pz st articulée en 3 groupements autonomes. Le 1° vers Bains-les-Bains, le 2° se dirige sur Xertigny, le 3° attend la construction d'un pont sur le canal à Jussey.
- Les cavaliers français résistent mais succombent devant les moyens déployés par l'adversaire. A xertigny c'est un véritable combat de rue qui retiendra les Allemands jusqu'au soir,x xse faisant tuer sur place.
- Nouvelles instrucions pour le Col Pichon en soirée: il doit étendre sa couverture jusqu'à Jarménil (15 Km au sud) la ville n'est pas dans sa zone et surtout les relèves prévues par la 70° DI se font trop lentement.
- Un coup de chance pour la défense d'Epinal 2 trains arrivent en gare en provenance de Metzavec à bord 2 bataillons du 164° RIF, un doit s'installer au sud-ouest de la ville à Chantraine, l'autre au nord-ouest sur la route de Darnieul mais les premiers éléments de la 6° Pz atteignent les faubourg de la ville avant que le 164° RIF ait eut le temps de prendre position. Le 164° RIF se retire de la ville.
- - 18 Juin 1940 : Des éléments des I et II/164° arrivent à Epinal, où ils sont cueillis par les troupes motorisées allemandes qui entrent dans la ville. D'autres unités sont encerclées puis capturées le 19 Juin à Châtel sur Moselle par des troupes motorisées allemandes remontant du Sud-Ouest.
Le drapeau du 164° RIF est confié ce même jour àx xqui le conservera toute la guerre pour le rendre ensuite au service historique en Décembre 1944. Il sera ensuite versé au Musée de l'Armée à Paris
- La décision est prise de faire sauter les ponts sur la Moselle.
- En soirée Pichon dont les unités sont sur la Moselle comprenant que la ville Épinal n'est pas défendue envoie un peloton de cavaliers pour tenir le pont de pierre qui est toujours intact alors que les Allemands sont dans le quartier de la gare.
- Coté allemand on prévoit d'attaquer sur tout le front de la Moselle, au nord la 8° Pz vers Châtel-sur-Moselle, au sud la 20° MD vers Archette et Jarménil et la 6° Pz à Epinal.
- La retraite du 19 juin 1940. V° Armée :
- Les cavaliers prennent position sur la rive droite de la Moselle dans les immeubles qui jouxtent la rivière, Epinal est en feu car les Allemands ne pouvant faire passer les chars sur le pont de pierre incendient les immeubles où résistent les français. Sur la Moselle les cavaliers résistent jusqu'à la limite de leur force mais doivent laisser le terrain à Jarménil et Archettes. (Voir le pont de pierre à Épinal, plus bas).
- Les cavaliers comprenant qu'ils ne seront pas relevés par le 70° RI et sur le point d'être débordé sur les quais de la Moselle se retirent de la ville pour se regrouper vers Rambervillers. Les Allemands franchissent le pont de pierre et occupent Epinal.
- Pendant ce temps la 8° Pz se bat à Darney puis atteint Nomexy sans difficulté car les cavaliers sont retranchés de l'autre coté de la Moselle à Châtel et font sauter le pont sur la rivière.
- On retrouve pour un court moment les bataillons du 164° RIF en appui de chaque coté de Châtel mais ils disparaitront en forêt dès les premiers échange d'artillerie.
- Au nord les cavaliers tiennent Portieux et au sud Girmont face à Thaon sera abandonné de nuit par ses défenseurs, les Allemands prennent pied sur la rive droite de la Moselle.
- Epinal est en soirée sous les bombardements des canons français les dégats seront énormes.
Le 19 juin 1940, vers 8:30 : C'est le fort de Dogneville qui ouvrira en premier le feu et qui dirigera les tirs du fort de Longchamp soit 60 aprèsLeur construction. La bataille durera 4 jours alors que l'armistice était signé. Ces ouvrages seront souventbombardés par l'artillerie ennemie sans causer de dégâts, ils se rendront car les allemands menaçaient de s'enprendre à la population.
Après la reddition des forts, les ouvrages sont occupés par les allemands qui s'en servent comme prison ou dépôt de munitions. Mais en 1943, les allemands feront ferraillés sous l'organisation Todt, une très grande partie des éléments de la place et des forts. Tourelles, voie de 60, grilles et différentes parties métalliques disparaitront dans les fonderies.
2.1.2 - Les Forts d'Épinal.
- Commandant : x x
- Au Fort de Longchamp : Lieutenant Henri MARTIN (ancien instituteur à Bains-les-Bains (Vosges).
- ce dernier, en tant que commandant de la batterie des forts de la Place d'Épinal, était tenu d'assurer le suivi, en particulier des forts en activités :
- Dogneville :
- Devillers :
- Adelpes :
- Arches :
- Uxegney :
- Le fort a combattu 4 jours avec un effectif très réduit. L'ouvrage sera complètement ferrailler entre 1943-44. Il est en bon état mais il est complètement fermée pour la protection des chauve souris. Propriété de la commune de Dignonville.
- L'inhumation de deux soldats français au fort de Longchamp sont :x x etx x
- Le corps du x x
- Au Fort de Dogneville : x x
- Le fort a combattu 3 jours sous les ordres du Lieutenant Joseph Charvet avec un équipage de 19 hommes qui tireront 36 obus avec la tourelle de 155R et 28 obus depuis lacasemate de Bourges. Malgré les bombardements de l'ennemi, l'ouvrage ne subira aucun dégât.En 1943, les allemands feront sauter les tourelles du fort
- Au Fort de Deyvillers :
- L'ouvrage tirera certainement quelques coup en juin 1940 avant de se rendre, puis il sera complètement férraillé en 1943 par l'occupant. Abandonné par l'armée après la guerre. Il est en bon état, propriété de Deyvillers, son accès est interdit.
- Au Fort d'Adelpes :
- Pendant la bataille d'Épinal, le fort tirera pendant une Journée et les allemands s'en serviront après sa reddition le 20 juin pour tirer sur les forts de Dogneville et de Longchamp. Il sera férraillé par l'occupant en 1943 sous l'organisation Todt.
- Au Fort d'Arches :
- En juin 1940, le fort ne possède plus que son armement sous tourelles. De plus, la tourelle de 155L, a gros problèmes de fonctionnement du fait du d'entretien depuis la 1ere Guerre Mondiale. Les quelques hommes restant sont donc contraints de l'évacuer pour aller au Fort d'Uxegney. Les allemands prendront d'ouvrage sans combattre avant de le ferrailler complètement en 1943 sous d'organisation Todt. (Son accès est interdit).
- Au Fort d'Uxegney :
- Ce dernier ne sera occupé que quelques jours. Les Allemands le rendirent à peu près intact en 1944 alors qu'ils avaient ferraillé les autres forts de la Place d'Épinal. Aujourd'hui il est occupé par la base arienne 133, son accès est interdit sans autorisation.
" Les récits qui vont suivre (Fort de Dogneville et Fort de Longchamp) sont extraits des témoignages rassembles par le lieutenant Henri MARTIN, qui commandait en 1940 la batterie des forts d'Épinal et du lieutenant Joseph CHARVET qui commandait le fort e Dogneville. "
2.1.3 - Fort de Dogneville.
- Fort de Dogneville
- Observations : étant donnée sa position dominante, ce fort avait des vues très etendues.
- Vers le Nord-Est (direction vers laquelle il était orienté).
- Vers le Sud par-dessus le bois de la Voivres, sur le plateau de la Justice et les abords du fort des Adelphes.
- Vers le Sud-Ouest (direction d'où arrivait l'ennemi) sur le camp d'aviation, sur la rive gauche de la Moselle, au-delà de Golbey, jusqu'au hauteur de Chantraine.
- Son armement :
- Une tourelle tournante à éclipse de 155 raccourci pour un tube d'une portée de 7200 mètres, d'un 75 de casemate, dite de Bourges, sur affut pivotant, d'une portée de 8000 mètres.
- De deux tourelles tournantes à éclipses de mitrailleuses contenant chacune deux mitrailleuses Hotchkiss.
- Son personnel, a la date du 5 juin 1940 :
- Son personnel, issu de la 2eme réserve, comportait 1 officier et 36 sous-officier et canonniers, effectif plus qu' insuffisants pour un vaste ouvrage. Après déduction de ses services généraux, 22 artilleurs seulement seront des combattants effectifs, pour lesquels se trouvaient 2 gradés.
- Des vivres insuffisants pour un siège prolonges (2 jours), pas de service médical (elle n'aura heureusement pas besoin, maigres de violents et fréquents bombardements).
- Le lieutenant MARTIN et Robert NURDIN...
- le 16 juin 1940 à 5:00. Le lieutenant MARTIN reçoit un coup de téléphone de la Place d'Épinal, à 5:30 du commissaire de gare d'Épinal, pour faire enlever des engins explosifs sur les voies ferrées, au triage de Chavelot et près de la gare de Girancourt. Il se rend en voiture accompagné du canonnier (Robert NURDIN son fidèle chauffeur) originaire de Jeuxey. Observant qu'il ne s'agit que d'obus non amorces, ils ramassent des obus encore tièdes, les lancent en bas du talus. Aucun n'éclate.
- Le premier des Tirs :
- Le 19 juin 1940, vers 8:30, des blindes allemands étaient apparus sur la route des Forges, à l'ouest de Golbey. (Le lieutenant tire sur eux de sa propre initiative. Les obus de son 155 R interrompent à plusieurs reprises, la circulation au carrefour voisin de l'hôpital Haxo ).
- Arrivant ainsi de l'ouest,l'ennemi a donc forcé la ligne de résistance du 55 ème BMM en bordure du canal de l'est, du pont canal de Golbey à Méloménil, près d'Uzemain. Pour l'aide, le lieutenant MARTIN donne l'ordre au fort des Adelphes d'envoyer 50 coups de 75 sur la grande route de Golbey à Chavelot, sur le pont en avant de la barricade voisine du pont canal. Le fort de Dogneville observera ce tir, de même qu'un autre tir de 50 coups de 75 sur les magasins de la Jeanne D'Arc, dont l'ennemi ne va pas tarder à s'emparer. Les allemands vont certainement essayer de franchir la Moselle pour pousser vers l'est. A Épinal, les ponts intacts sont défendus par le G.R. du Capitaine Marc ROUVILLOIS.
- Quand aux liaisons, elles subsisteront jusqu'au 20 juin 1940 avec le fort de Longchamp, avec une ligne téléphonique souvent coupée et réparée.
- 21 juin 1940 avant 16:00. Un capitaine du 233eme R.I.F escortés d'un officier et plusieurs allemands parlementent à travers la première grille avec les officiers de la compagnie réfugiée dans le fort. Ce capitaine d'un ton énergique disant ( La résistance n'est plus possible, nos soldats sont exténués, le Sang a assez coulé, inclinez-vous devant la discipline française, l'honneur est sauf). Sous cette pression, avec réticences le lieutenant CHARVET, commandant du fort, s'incline. Ordre est donné au canonnières de garde d'ouvrir la porte.
- Bilan :
- Durant trois jours, avec un effectif très très réduit. Le fort de Dogneville a canonne et mitraillé l'ennemi partout où il a été aperçu et signalé.
- La tourelle de 155 R a lancé 341 obus, soit 65% de son approvisionnement. Le 75 sous casemate, 28 obus. Les mitrailleuses ont brûlés environ 1300 cartouches.
- Bombardements : de nombreux tirs de moyens et gros calibre plus de 2000 coups qui rendaient dangereux ses abords et son accès fort dangereux. Mais qui n'ont pas entamé sa solide carapace, ni causé de pertes a ses occupants, ni interrompu les tirs de tourelle.
Source : lieutenant MARTIN et Lieutenant CHARVET.
- Le terrain d’aviation de Dogneville est bombardé. (À 4 km au nord d'Épinal).
- Le 21 Juin, situation très critique, car les allemands pénètrent dans le village et Dogneville est attaqués par les blindés venant de Girmont.
2.1.4 - Fort de Longchamp.
- Le fort de Longchamp situé au nord d’Épinal, qui est le fort le plus puissant de la place, combat quatre jours en juin 1940
- Observation : Le puisant fort de Longchamp, orienté vers le nord-est et possédant des vues très étendues, mais alors inutiles dans cette direction, ne voyant rien au-delà du bois tout proche de Ste Limon, dans la direction du Sud-Ouest, d'où venait l'ennemi.
- Étant donné les nombreux tirs exécutés ou règles et les précieux renseignements fournis durant le combat par le fort de Dogneville (on peut estimer commandant CHARPENTIER de la place d'Épinal fut bien inspire en maintenant en activité le fort de Dogneville, sous les ordres du lieutenant CHARVET.
- Son armement
- De deux 166 long sous tourelles tournantes d'une portée de 7100 mètres.
- Un 155 Raccourci sous tourelles tournantes, d'une portées de 7200 mètres.
- De deux 155 court pour un tube en tourele tournante, d'une portée de 5900 mètres.
- De deux tourelles tournantes a éclipse de 75, pour deux tubes raccourcis chacun, d'une portée de 5000 mètres.
- De trois 75 de casemates, dites de Bourges, sous affut pivotant d'une portée de 8000 mètres.
- De quatre tourelles tournantes à éclipses de mitrailleuses, contenant chacune deux mitrailleuses Hotchkiss.
- Pour la défense contre avion, sur des supports pivotants, huit mitrailleuses sorties des tourelles.
- Son personnel au 15/06/1940
- Dispose d'effectifs issu de la 2eme réserve, avec 2 officier, 13 sous-officiers et brigadiers et 100 canonniers qui seront remplaces, de façon imprévu, par des isolés ou des unités en retraite.
- Le premier des tirs :
- 19 juin 1940 à 8:30. Le lieutenant CHARVET, ouvre le feu, de sa propre initiative, avec son 155 R sur le point 103 (carrefour important voisin de l'hôpital Haxo). Martin file au fort de Dogneville, avec la petite auto du telephoniste SOYEUR... A l'aide de jumelles empruntees au maréchal des logis LAMBERT, le lieutenant MARTIN observe près de l'hôpital Haxo, de nombreux blindes et des chenillettes. Il téléphone immédiatement au chef ROVEL, à Longchamp, de se tenir prêt à ouvrir le feu avec le 155 R des son retour. Le lieutenant Martin regagne le fort de Longchamp, sachant qu'il peut avoir confiance en son camarade, malgré la faiblesse de sa garnison. A 9: 15 part le premier Obus ...
- Vers 21:00, le lieutenant BOUCHER du 112eme R.A.I. arrive au fort de Dogneville. Il téléphone l'ordre suivant, émanant du colonel GUILLEMIN : Les ouvrages exécuteront d'urgence des tirs avec les tourelles sur les ponts et les débouchés Est d'Épinal.La ville d'Épinal est donc aux mains des ennemis dont il s'agit de gêner la progression vers l'est.
- 21 juin 1940 après 16:00 Le lieutenant MARTIN est appelé à la casemate Ouest pour examiner un drapeau bizarre sur le fort de Dogneville. MARTIN regarde avec des jumelles...(pend à une haute perche un long oriflamme rouge. Le vent du sud agite l'oriflamme, le déploie et, soudain apparait nettement la fameuse croix gammée... ) Le drapeau allemand !!
- 22 juin 1940 à 3:00 négociations : Lors de sa reddition, l'armistice étant signé, il exigea des Allemands que les honneurs militaires soient rendus à sa garnison. Il sortira le 22 juin a 12:00.
- Mais les allemand veulent avoir le dernier mot a 11:00 dit le major.
- Vers 10:00, on procédé à l'inhumation de l'adjudant Louis MOLLET, né à Nettancourt (Meuse) le 23 décembre 1903 et de Robert NURDIN, né à Épinal (Vosges) le 24 février 1905 habitant, avec sa famille de trois enfants, le village de Jeuxey... Le corps du brigadier BOUSQUET (blessé mortellement par une grenade allemande), sera découvert au cour de la sortie, devant la poterne. Il devra se contenter d'une bâche en attendant une sépulture digne...
- A 11:00, les détachements sortent du fort et passe devant deux sections de la 6ème de Panzer qui rendent les honneurs l'arme au pied.
- BILAN :
- Durant trois jours avec un effectif très réduit.
- Il aura tiré près de 300 obus de 155 et 400 de 75.
- Les bombardements qu’il subit ne font aucun dégât majeur
- Mais six soldats périssent dans le fort pendant les combats (3 Allemands et 3 Français).
Source : lieutenant MARTIN et Lieutenant CHARVET.
2.1.5 - 55 ème BMM
-Le 55ème bataillon de mitrailleurs motorisés à été mis sur pied par le CMI n°212 de Fontainebleau et affecté à la 31ème DI. Dissous en juillet 1940.
2.1.6 - Le pont de pierre à Épinal.
Le pont de pierre à Épinal :
Les 19 et 20 juin en reconnaissance sur la position affectée à son escadron motorisé, dans le (guêpier d'Épinal), x x se rend à la mairie, prend conscience du désordre dans lequel son escadron motorisé vient de se jeter.
- - La tenue infâme de la majorité des hommes que je rencontre en ville, débraillés et ivres, l'absence de tout élément de défense sur les ponts non sautés
- écrit-il dans son rapport.
- - me prouvent que le commandant d'armes n'a absolument pas en mains les éléments dont il dispose, et est incapable d'assurer la défense de la ville. Le général FOUNIER et les éléments dont il dispose ont quitte la ville au premier fusant tiré sur celle-ci.
- L'escadron ROUVILLOIS s'organise dans les immeubles bordant la Moselle :
- il tient sous son feu la passerelle du cours et le pont de la bibliothèque.
- Chez ROUVILLOIS,
- les hommes ouvrent des créneaux dans le mur ouest du parc de la préfecture.
Le GRDI 46 doit-il se battre jusqu'à complète destruction ?
- Sans se consulter, ROUVILLOIS et son supérieur DEGATIER aboutissent à la même conclusion :
- il est impossible de tenir plus longtemps les berges de la Moselle dans la traversée d'Épinal.
- Trop de morts, trop de blesses, d'armes détruites et la certitude de ne pas être relève par le commandement. Un décrochage est nécessaire, ROUVILLOIS est talonne par l'ennemi.
A l'abri d'un mince rideau défensif qui brûlé ses dernières cartouches, les pelotons du GRDI 46 évacuent la zone des quais ou brûlent les immeubles. Une demi heures plus tard, le pont de pierre est entre les mains des allemands.
Rouvillois est blessé, fait prisonnier le 23 juin et interné à l'Oflag IV-D.
Source : m'inspirant du livre de Roger BRUGE.
2.1.7 - 31e BCC, Bataillon des Chars de Combat
- La 31e BCC (Bataillon des Chars de Combat), commandé par le Cdt. Lemoine, 5e Armée (Val. Bourget) par fin1939 à Reichoffen. Les trois compagnies seront positionnes dans la région.
- Les 17 et 18 juin 1940 tout le bataillon se trouve à Moyemont (88) .
- Les 2° et 3°compagnies iront le 19 combattre à l'Est d'Epinal et seront totalementanéanties.
- La 1° compagnie combattra le 20 juin à Saint-Benoit et à la maisonforestière de la Bourgonce.
- Le 22 juin 1940 tout le bataillon à ordre de se rendre
3 - 1939-1945, (résumé en France, fin de la guerre 1944)..
- ...
- 22 juin 1940, armistice et 2 zones occupées.
- Exode : départ précipité des populations devant la progression des armes nazies (ex : Nord de la France vers le sud).
- Camps de concentration : camp de travail forcé pour les opposants au régime nazi.
- Camp d’extermination : camps où les juifs, les tziganes, les homosexuels sont systématiquement tués (chambres à gaz, tortures)
- Régime de Vichy : régime autoritaire mis en place par le Maréchal Pétain en zone libre pour redresser la France grâce au travail, à la famille et pour la patrie.
- 7 décembre 1941 l'attaque de Pearl Harbour par les japonais provoque l'entrée en guerre des États-Unis aux cotes des Alliés.
- à la grande surprise des soldats américains de la base qui n'ont reçu aucune alerte, les japonais passent à l'attaque. Stationnés aux large des côtes hawaïennes, leurs avions torpillent les navires américains basés dans la rade de Pearl Harbor.
- 6 juin 1944 Le débarquement américain et des alliés en Normandie en France.
- nom de code opération Neptune, est une opération militaire amphibie et aéroportée alliée de la Seconde Guerre mondiale lancée dans la nuit du 5 au 6 juin 1944
- du 19 au 25 août 1944 Libération de Paris.
- La Libération met un terme à quatre années d'occupation de la capitale française.
- 30 avril 1945 Hitler se suicide dans son bunker de la chancellerie allemande.
- 8 mai 1945 La guerre s'est termine en Europe, avec la capitulation de L'Allemagne.
- août 1945 Les États-Unis mettent fin au conflit en utilisant la bombe atomique à Hiroshima et Nagasaki au Japon.
- Le 2 septembre 1945 en Asie avec la capitulation du Japon.
C'est le conflit le plus meurtrier en termes de victimes humaines (62 millions de morts au total) et de dégâts matériels, de l'histoire de l’humanité.
3.1 - Le 11 et 23 mai 1944, (bombardements alliés).
Source : L’armée américaine en Lorraine Eric Rondel Edition Ouest Compagne.
- Si dans Épinal même les combats de juin 1940, n'avaient pas eu la même violence que ceux de Xertigny ce sont les alliés qui, en bombardant celle-ci en 1944 ont causé le plus de destructions et de morts. En France beaucoup de villes subirent ces bombardements et dans de nombreux cas, ils furent bien plus terribles.
- Si un des objectifs avoués, quand ils s'agissait de raser des cités allemandes, telles Hambourg ou Dresde était de démoraliser la population civile, objectif qui n'a d'ailleurs jamais été atteint, on peut se demander quel était celui visé réellement en bombardant des agglomération en France.
- Les dégâts occasionnés étaient sans commune mesure avec le résultat sur les troupes ennemies et gênaient autant les alliés que l'armée allemande.
- On sait qu'il aurait suffit pour freiner considérablement l'effort du guerre du Reich de se concentrer sur un point et un seul.
- Viser par exemple et sans interruption les fabrications de roulements à bille ou les carrefours et les aiguillages ferroviaires aurait été bien plus efficace sans être aussi meurtrier pour les civils.
11 mai 1944, les aviateurs alliés lancent 300 bombes sur la ville en 20 minutes avec pour mission de détruire la gare (plus de 200 morts civils).
23 mai 1944, 350 bombes anéantissent la culée Ouest du Pont Carnot, le reste de la gare, l’église Notre-Dame, l’école de jeunes filles et l’avenue Victor Hugo. Un incendie ravage le pensionnat Jeanne
3.1.1 - 4 mai 1944.
M. Claude GIRARD ainsi que son fils Jean-Pierre nous éclairent un petit peu plus sur ce qui s'est vraiment passé à Portieux, sous la fin de l'occupation allemande depuis Mars 1944.
4 mai 44 : On apprend que l’ont a fusillé à la Vierge (Epinal) 7 hommes de Portieux, accusés comme résistants à la suite de la découverte de dépôt d’armes. Ce sont Mrs (Maurice) Coindreau, ingénieur à la Verrerie (en retraite) ; (Gustave) Chardot, (boulanger à la Verrerie) greffier de la mairie ; (Eugène) Huraux, sous-officier (en retraite) ; (Georges) Marchal, cultivateur ; Cassin (Georges Cossin), ouvrier à La lorraine Electrique ; (Charles) Jacquiert et (Lucien) Perrin, également ouvriers à La Lorraine.
3.1.2 - 11 mai 1944.
- 11 mai 1944 (15h50) EPINAL est bombardée. 180 morts. Des centaines de blessés, 200 immeubles détruits ou gravement endommagés :
- A 15h45, on entend les ronronnements des Flying Fortress. Personne ne s’effraye, car presque chaque nuit ces bruits nous réveillent. D’ailleurs, l’alerte tarde à sonner (?). Il est vrai que cela n’aurait sans doute rien changé, les alertes se répétant.”
- A 15h48, le premier “feulement” fait sursauter la ville. Deux secondes (ou minutes ?) ne se sont pas écoulées qu'un fracas effroyable fait gémir le sol. Un bruit semblable à celui de la tôle agitée, un bruit métallique horrible qui assourdit la cité. Un nuage de poussières, de cailloux, de fumée obscurcit le soleil. Dans de nombreux quartiers, la totalité des vitrages s’effondre. La première vague est passée. Son tir assez bien concentré a bouleversé le dépôt du chemin de fer et la gare qui flambent.
- Deux ou trois minutes se passent ? Les ronronnements effrayants emplissent à nouveau le ciel.La grêle mortelle s’abat à nouveau. Dans la fumée que le vent pousse au sud-ouest, une troisième, quatrième, cinquième vagues déversent leurs cargaisons, hors l’objectif. Enfin, vers 16h15, les vrombissements disparaissent au Nord.
- C’est alors la recherche des victimes parmi les décombres. Le poste de secours, à l’école de la rue Durkheim, est tout de suite débordé. On y apporte morts, mourants et blessés. Ni eau, ni éther ! On dévalise la pharmacie Morel, on court à la recherche de matelas, de linge, de verrerie, etc... Une totale incurie !
- Pendant trois longs jours, les incendies consument la gare et les casernes où, dit-on, plus de 100 prisonniers hindous auraient été tués. Le dimanche matin, on procède à un service funèbre (Mgr Blanchet) où sont bénis les 150 cercueils des morts retrouvés alors.
- 15h46 : ronronnements puissants (fenêtre fermée). J’ouvre la fenêtre. Je ne vois rien. Je cours à la chambre jaune. Je distingue nettement une escadrille, vers 2000 mètres, composée de 45 Flying Fortress à 4 moteurs. Le soleil m’aveugle. Je descends donc, pour mieux voir les avions, à la fenêtre d’escalier du 2ème étage. Je l’ouvre.
- 15h49 : je me penche et les montre du doigt à mon père. La sirène qui hurle depuis une minute et demie donne l’ambiance !
- Soudain, une dizaine de boules noires, très visibles, s’abattent, sous nos yeux terrifiés, sur le dépôt du chemin de fer, dans un fracas épouvantable. Aussitôt, il est 15h50, un panache de fumée sort de terre et, à une vitesse vertigineuse, escalade le ciel.
- Nous descendons quatre à quatre l’escalier et nous précipitons vers l’abri proche, creusé dans le jardin de l’école. La fumée qui retombe nous plonge dans la nuit. Une forte odeur de brûlé, de soufre, de terre nous prend à la gorge. Les avions s’éloignent.
- Mais les ronronnements reviennent plus forts. Mon père essaye de retenir notre comptable, Mr Bonnet qui, enfourchant son vélo, veut monter à Chantraine où est sa famille. Nouveau fracas ; c’est la 2e vague. Je regarde les poutres de l’abri et crains d’être pris dessous. Je sors. La terre tremble et je suis projeté contre une cabane de jardin. Une pluie de terre me couvre. Je tremble, je tremble sans pouvoir m’arrêter... je me relève et vois à 20 mètres (?) l’entonnoir de la torpille qui m’a couverte de gravats. Comme un fou, je me précipite dans l’abri. Cette 3ème vague s’est abattue, de fait, sur notre quartier. On dénombrera, plus tard, 3 entonnoirs rue Lepage, 2 torpilles sur “les 3 sapins” où 3 personnes agonisent. Deux bombes, dont la “mienne”, derrière l’école maternelle, 2 autres torpilles sur la maison Raoul, rue du réservoir, 2 sur la rue Notre-Dame de Lorette, etc...
- Quant à Mr Bonnet, il pédalait à hauteur des “3 sapins” quand la maison s’écroulait. La figure en sang et la cuisse cassée, il a été porté par mon père au poste de “secours”. Il s’en tirera.
- Se succèdent les 4e et 5e vagues, toujours dans le même fracas, mais le vent aidant, ”n’intéressent“ plus notre coin ! Enfin, ”ils“ s’éloignent définitivement et l’ont émergent, hébétés, de notre si précaire “abri”.
3.1.3 - 18 mai 1944.
- 18 mai 44 :
- Au lendemain du bombardement d’Epinal, les allemands ont déménagés dans les bois (Verrerie de Portieux) leurs ateliers de montage de moteurs d’avions de Charmes et de Thaon (dans le magasin d'expédition réquisitionné de la verrerie).
- A la Libération, Mr Aubry, cultivateur et maire sous Vichy, sera accusé de dénonciation, emprisonné, et, finalement, libéré. Notre rue de ”la Jue” sera rebaptisée rue Gustave Chardot.
3.1.4 - 23 mai 1944.
" Le bombardement par 36 B-17 de la 8th US Air Force de la gare de triage d’Epinal le 23 mai 1944 "
- 23 mai 44 : Et zou, de deux ! Alerte, ce matin, au lycée, à 8h15. Descente rapide aux abris. Le courant est coupé. Il fait noir comme dans un four. On chante, un ”gosse” pleure. On entend des avions, ça résonne terriblement. Le proviseur fait preuve d’une confiance imperturbable dans la solidité de l’abri.
- A 9h20 les chants s’interrompent car un horrible fracas se fait entendre. L’air chaud rentre en trombe dans l’abri soufflant la lanterne d’écurie que l’on avait réussi à allumer. Peur intense !... Une vague, deux, trois... Ouf ! C’est fini.
- On sort : beau spectacle ! Une grêle de bombes incendiaires a arrosé la ville. Le feu dévore le quai des Bons-Enfants ; des plaquettes enflammées (phosphore) descendent la Moselle. L’Hôpital brûle, la Préfecture aussi.
- Je traverse la ville en courant. La Générale est détruite, les Magasins Réunis sont atteints, les colonnes, seules, de l’église Notre-Dame subsistent. Le cinéma Royal flambe. Ce qui restait de la rue de la gare à la suite du premier bombardement s’est écroulé. La rue Notre-Dame de Lorette flambe, la maison Girol s’est écroulée sur son abri. Les écoles sont en feu.
- Ouf ! Notre maison n’a rien. Dans ma chambre, un engin incendiaire qui a traversé le toit et le plafond, s’est échoué sur mon lit, projetant sur les murs gomme, essence, phosphore ! Par miracle, le mélange, amorti, absorbé par la literie (?) ne s’est pas enflammé.
- Bilan : un mort et quelques blessés. Jeannot se permet :”un bombardement par bombes incendiaires.
3.1.5 - 25, 26 et 27 mai 1944
25 mai 44: A 8h00 je rentre à Epinal à vélo, venant des Forges où nous passons les nuits. Alerte ! En un clin d’œil, les bois environnants la ville sont pleins de monde. Un quart d'heure se passe. Rien. Puis les ronronnements bien connus se font entendre en vagues successives, les avions américains apparaissent ; on en compte 100, 200, 300... Une panique folle s’empare de la foule qui fuit plus loin, toujours plus loin ! Les traînées blanches des chasseurs sillonnent le ciel impeccablement bleu. Quelques fusées. Deux avions allemands se sauvent, rasant la cime des toits. Les vagues tournoient, se mettent le dos au soleil... On y a droit ? Encore ?... Mais non ! Après un quart d’heure d’évolutions, le bruit décroît vers le nord, vers Nancy. Quelle peur ! Aussi, nous déménageons, direction Lunéville, espérée plus calme !
26 mai 44: Nuit pénible, raid allié sur l’Allemagne de 0h00 à 0h45, ronronnements assourdissants et continus ; les maisons tremblent ; ils sont à peine à 1000 ms ! On a un mal fou à se rendormir !20 Spitfires ont rodés longuement ce jour, mitraillant les déplacements de troupes. Les quelques 300 soldats (18 / 20 ans) en cantonnement, arrivent d’Orléans. Au repos, ils se baignent à longueur de journée.
27 mai 44 : 11h30, visite du Maréchal Pétain. 11h45 : Alerte, tout le monde dans les bois. 1 000 forteresses passent pendant deux heures et demi, en direction du Rhin. 15h00 le Maréchal fait le tour des ruines. Froideur de l’accueil. Départ après une brève allocution.
Epinal : 621 cadavres retirés des ruines (dont 400 Hindous).
Le 11 un train allemand saute à Corcieux. Engagements entre les allemands et des “maquisards” près de St Dié. Maquis, également, à Bussang et au Thillot.Vichy préfère “sa“ Milice aux gendarmes, qui, tenus à l’écart, sont recrutés par le Maquis.
Portieux : cette nuit alerte splendide, ronronnements formidables, fusées, etc...
Au sortir de la 2nde Guerre Mondiale, le centre d’Epinal est en ruines, dévasté par les bombardements de la libération de 1944. Les magasins Réunis, Place des 4 Nations, n’ont hélas pas été épargnés.
3.2 - Libération d'Épinal
La libération d'Épinal commence les 22 et 23 septembre 1944 par un duel d'artillerie qui sera particulièrement tragique pour la ville, dont le centre est durement éprouvé.
Avant de se retirer, les troupes occupantes font sauter les ponts. Un duel d’artillerie s’engage avec les patrouilles américaines. La ville est prise en tenaille par les Américains.
Des chiffres :
- 264 personnes tuées,
- 739 personnes blessées,
- 72 fusillés,
- 60 déportés,
- 8254 personnes sinistrées sur les 22 000 habitants,
- 775 immeubles détruits intégralement,
- 1932 immeubles détruits partiellement,
- Une église,
- 2 chapelles,
- 4 écoles,
- un orphelinat,
- un hôpital,
- un lycée,
- la prison,
- la gare
- et 11 ponts détruits.
4 - Monument aux Morts 1914-1918
- Monument aux morts dans le village Uzemain (88)
- Rue de la Mairie, route de Xertigny.
Associé le Monument aux Morts et le livre d'or.
- Monument aux Morts - 73 noms
- Livre d'or 14/18 d' Uzemain (88) - 79 actes
- BAUR E St
- Eugène 1914-1918
- 06/09/1914 Écriennes (51)
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- BODEZ L
- Joseph Del Léon 1914-1918
- 11/08/1918 Grivillers (80)
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- BOUGEL G
- Jules Edmond Gabriel 1914-1918
- 29/04/1917 * Berméricourt (51)
- Médaille Militaire Croix de Guerre
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- BRICE P
- Paul Louis 1914-1918
- 01/04/1915 Nîmes (30)
- Médaille Militaire Croix de Guerre
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
2 frères : BRIOT E et BROT G.
- BRIOT E
- Émile Auguste 1914-1918
- 05/05/1915 Les Éparges (55)
- Médaille Militaire Croix de Guerre
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- BRIOT G s/Lt
- Gustave Léon 1914-1918
- 10/05/1918 Saconin (02)
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- BRIOT R
- Roger René 1914-1918
- 14/04/1918 Courcelles-Epayelles (60)
- Médaille Militaire Croix de Guerre
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- COSSIN G
- Gabriel Eugène Victor]] 1914-1918
- 16/10/1918 Cherbourg (50)
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- COURTOIS A St
- Arthur Louis 1914-1918
- 05/03/1916 Vaux-devant-Damloup (55)
- Médaille Militaire Croix de Guerre
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- CROCHETET J
- Jules Paul 1914-1918
- 11/07/1916 Vaux-devant-Damloup (55)
- Médaille Militaire Croix de Guerre
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- DIDELOT R
- Raymond Charles Joseph 1914-1918
- 28/02/1916 Eix (55)
- Médaille Militaire Croix de Guerre
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- DUHOUX F Cne
- Gaston René Fernand 1914-1918
- 05/11/1915 Wijtschate Belgique
- Médaille Militaire
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- DURUPT S
- Séraphin 1914-1918
- 19/12/1919 Uzemain (88)
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- ÉTIENNE A
- Adrien Marie Théodore 1914-1918
- 16/03/1915 Le Mesnil-lès-Hurlus (51)
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- x x
- (( ????? )) pas dans le livre d'or peut-être :
- Gabriel Marcel ÉTIENNE 1914-1918
- 28/09/1915 Neuville-Saint-Vaast (62)
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- FARON C
- Louis Charles 1914-1918
- 02/05/1915 Les Éparges (55)
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- FARON L
- Louis Gustave 1914-1918
- 11/10/1918 Hautmont (59)
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- Pas sur le monument mais dans le livre d'or
- x x
- ((( ????? ))) pas dans le livre d'or
- Pas sur le monument mais dans le livre d'or
- Paul Albert FRÉNOT 1914-1918
- 21/06/1915 Neuville-Saint-Vaast (62)
- Médaille Militaire
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés
- GRANDCLAUDON L
- Charles Louis 1914-1918
- 03/06/1918 Pernant (02)
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- GRÉMILLET A
- Alfred Auguste 1914-1918
- 11/10/1915 Suippes (51)
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- GURY J
- Jules Joseph 1914-1918
- 28/09/1918 Aure (08)
- Médaille Militaire
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- HOUBERDON A
- André Maurice HOUBERDON 1914-1918
- 27/08/1916 Cléry-sur-Somme (80)
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- JEANJACQUOT P
- Pierre Louis Marie 1914-1918
- 21/10/1918 Gottem (Deinze) Belgique
- Médaille Militaire Croix de Guerre
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- LANGLOIS R
- Joseph Roger Auguste 1914-1918
- 28/09/1918 Saint-Hilaire-le-Grand (51)
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- LANGUIN J
- Jules Louis 1914-1918
- 06/07/1916 Vaux-devant-Damloup (55)
- Médaille Militaire Croix de Guerre
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- LAURENT L Lt
- Léon Eugène 1914-1918
- 02/06/1918 Faverolles (02)
- Légion d'Honneur Croix de Guerre
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- LECLERC A
- Paul Arthur LECLERC 1914-1918
- 21/08/1914 Abreschviller (57)
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- LEDUC E
- Nicolas Émile 1914-1918
- 20/06/1915 Sains-en-Gohelle (62)
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- LEDUC R
- René Nicolas 1914-1918
- 25/09/1915 Massiges (51)
- Médaille Militaire Croix de Guerre
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- LEROY L
- Jules Louis 1914-1918
- 26/08/1914 Sainte-Barbe (88)
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- LOUIS C
- Charles Célestin 1914-1918
- 17/05/1915 Apremont-la-Forêt (55)
- Médaille Militaire Croix de Guerre
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- Pas sur le monument mais dans le livre d'or
- LUSIEUX M
- Louis Marcel 1914-1918
- 24/08/1918 Sedan (08)
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- MAGNIEN P
- Louis Pierre 1914-1918
- 09/04/1918 Pau (64)
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- MANGIN L
- Léon Jean Dominique 1914-1918
- 07/04/1915 Bar-le-Duc (55)
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- MARCOT P
- Paul Charles 1914-1918
- 16/03/1915 Le Mesnil-lès-Hurlus (51)
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- MATHIEU V
- Marie Louis Victor 1914-1918
- 07/06/1915 Munster (68)
- Médaille Militaire Croix de Guerre
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- MATHIS J
- Jean Louis Julien 1914-1918
- 23/03/1915 Le Mesnil-lès-Hurlus (51)
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- MAUD'HEUX L
- Louis Joseph 1914-1918
- 23/05/1915 Ablain-Saint-Nazaire (62)
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- MÉLINE P
- Paul Léon 1914-1918
- 20/05/1918 Uzemain (88)
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- MOINEL A
- Charles Albert 1914-1918
- 03/10/1918 Florina Grèce
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- Pas sur le monument mais dans le livre d'or
- OLRY C
- Camille 1914-1918
- 16/04/1917 Beaurieux (02)
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- PARMENTELOT C
- Charles Auguste 1914-1918
- 06/01/1915 Épinal (88)
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevésE.
3 frères : PERNOT A, PERNOT A, PERNOT E
- x x
- (( ????? )) pas dans le livre d'or. Peut-être :
- Charles Auguste PERNOT 1914-1918
- 01/02/1915 Noeux-les-Mines (62)
- Médaille Militaire Croix de Guerre
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- PERNOT A
- Jules Albert 1914-1918
- 23/12/1914 Auchel (62)
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- PERNOT E
- il est 2 fois dans le livre d'or
- Nicolas Émile 1914-1918
- 19/12/1914 Aix-Noulette (62)
- Médaille Militaire Croix de Guerre
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- PERNOT J
- Jules Joseph 1914-1918
- 07/12/1917 Montreux-Jeune (68)
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés
- PIERRON A
- Léon Albert 1914-1918
- 20/05/1915 Souchez (62)
- Médaille Militaire Croix de Guerre
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- PIROUÉ H
- Marie Joseph Henri 1914-1918
- 13/11/1916 Cléry-sur-Somme (80)
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- PITOY G
- Charles Georges 1914-1918
- 27/09/1915 Barlin (62)
- Médaille Militaire
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- POIROT A
- Abel Marie Louis 1914-1918
- 29/05/1918 Branges (02)
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- POIROT C
- Camille Julien 1914-1918
- 10/10/1918 Liry (08)
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- REEB H
- Auguste Marie Hubert 1914-1918
- 12/03/1915 Le Mesnil-lès-Hurlus (51)
- Médaille Militaire Croix de Guerre
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés
2 frères : REMY C et REMY L
- REMY C
- Charles Clément 1914-1918
- 25/07/1915 Orbey (68)
- Médaille Militaire Croix de Guerre
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- REMY E
- Charles Émile 1914-1918
- 14/05/1917 Prouilly (51)
- Médaille Militaire
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- REMY H
- Henri Émile 1914-1918
- 26/08/1916 Soyécourt (80)
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- REMY L
- Léon Camille Félix 1914-1918
- 13/05/1917 Reslaz-Minden Allemagne
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- RICHARD F Ant
- Louis Félicien 1914-1918
- 05/03/1916 Seigneulles (55)
- Médaille Militaire Croix de Guerre
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- Photo de la personne
- RICHARD J
- Justin Émile 1914-1918
- 18/08/1914 Russ (67)
- Médaille militaire Croix de Guerre
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- photo de la personne
- RICHARD L s/Lt
- Charles Léon 1914-1918
- 05/05/1915 Les Éparges (55)
- Légion d'Honneur Croix de Guerre
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés
- ROLLOT P
- Pierre 1914-1918
- 23/07/1918 Fismes (51)
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- ROUILLON L
- Charles Léon 1914-1918
- 24/10/1917 Sermoise (02)
- Médaille Militaire Croix de Guerre
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- SACHOT L
- Louis Victor Anatole 1914-1918
- 12/08/1914 Pexonne (54)
- Médaille Militaire Croix de Guerre
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- SELLIER V
- Victor Ernest Théophile 1914-1918
- 19/06/1915 Noeux-les-Mines (62)
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- Photo de la personne
- STÉPHANN C
- Camille 1914-1918
- 29/03/1915 Aix-Noulette (62)
- Médaille Militaire Croix de Guerre
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- pas sur le monument mais dans le livre d'or
- THIÉBAUT P
- Paul Louis 1914-1918
- 10/10/1918 Vouziers (08)
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- THOMAS A
- Alfred 1914-1918
- 09/12/1918 La Seyne-sur-Mer (83)
- Sépulture
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- TREFFIGNY C
- Charles Joseph 1914-1918
- 18/08/1914 Russ (67)
- Médaille Militaire Croix de Guerre
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- VALENTIN E
- Joseph Émile 1914-1918
- 24/10/1916 Verdun-sur-Meuse (55)
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
2 frères VAUTHIER A et VAUTHIER V
- VAUTHIER A
- Abel Marie Joseph 1914-1918
- 13/03/1918 Vouël (02)
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- VAUTHIER V
- Charles Victor 1914-1918
- 16/04/1917 Juvincourt-et-Damary (02)
- VILLATTE D
- Denis 1914-1918
- 23/09/1917 Uzemain (88)
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- VILLEMAIN J
- Aimé Jules 1914-1918
- 15/05/1915 Souchez (62)
- Médaille Militaire
- Cette personne est inscrite sur plusieurs relevés.
- VUILLEMIN A
- Charles Joseph Albert 1914-1918
- 05/11/1914 Kemmel, province de Flandre Occidentale Belgique
5 - Monument aux Morts 1939-1945.
Localisation : Uzemain (88).
- ''Pour les 3 Victimes civiles : ''
- '' Le bombardement allemand d'artillerie du 18 juin 1940 tue deux de nos concitoyens et endommage gravement notre église (village Uzemain). ''
- ''Bombardement du 11 mai 1944. (Les 11 et 23 mai 1944, Épinal était sous les bombes, les Spinaliens ont subi de terribles bombardements alliés destinés à empêcher les Allemands de se rendre vers la Normandie où devait avoir lieu le débarquement)''.
- Monument aux Morts - 15 noms
- DÉPORTÉS = 5
- MORT POUR LA FRANCE = 7
- VICTIMES CIVILES = 3
- 1939 - 1945 UZEMAIN a ses GLORIEUX MORTS.
- DÉPORTÉS 1944-1945
- MORT POUR LA FRANCE.
- VICTIMES CIVILES