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6 médias disponibles 6 médias disponibles A participé à la Grande Guerre, mort en 1917L'actualité de la guerre au jour le jourUnité(s) : Aviation Maritime de Dunkerque Domicile lors de la mobilisation : Lorient (56) |
Parents
- Jean Marie LE GARREC, né le 1er février 1863 (dimanche) - Ploemeur, 56270, Morbihan, Bretagne, France, décédé le 10 octobre 1929 (jeudi) à l'âge de 66 ans, Quartier-Maitre
Marié le 16 novembre 1889 (samedi), Ploemeur, 56270, Morbihan, Bretagne, France, avec - Eugenie Francoise LE PABIC, née le 10 mai 1864 (mardi) - Ploemeur, 56270, Morbihan, Bretagne, France, décédée le 19 mai 1931 (mardi) à l'âge de 67 ans, Tailleuse
Fratrie
Henri Jean LE GARREC 1892-ca 1917
Francis LE GARREC 1893-1955 Marié le 16 novembre 1935 (samedi), Puteaux, 92800, Hauts de Seine, Ile de France, France, avecLea Esther CHAMPION
Joseph Marie LE GARREC 1896-1981 Marié le 15 novembre 1923 (jeudi), Lorient, 56100, Morbihan, Bretagne, France, avecMarie Josephine LE LOY 1906-1989
Jeanne LE GARREC 1899-1977 Mariée le 15 juillet 1926 (jeudi), Keryado - Lorient, 56100, Morbihan, Bretagne, France, avecPaul PICHODO †
Notes
Notes individuelles
Le Quartier-maître LE GARREC Henri Jean est né le 17 janvier 1892, à Keryado, dans la commune de Ploemeur, département du Morbihan (56).Keryado deviendra une commune, en 1901 et un quartier de Lorient, après 1945.
Le 20 mai 1908, il s’engage dans la Marine, il a 16 ans. Il fait partie de la Classe 1912 et porte le n° 209 du recrutement de la subdivision de Lorient, département du Morbihan.
Après deux années passées à l’Ecole des apprentis-mécaniciens de Lorient, il est nommé au grade de matelot mécanicien de 2° classe et est affecté à Brest (29).
En 1913, il est promu Quartier-maître.En 1916, il est affecté à l’Ecole de pilotage d’Ambérieu-en-Bugey (01) où il effectuera, pendant sa formation 36 heures de vol et 160 atterrissages, puis au Centre d’aviation maritime de Fréjus-St Raphael (83), pour effectuer un stage de pilotage d’hydravions, et il terminera sa formation à l’Ecole de pilotage de Pau (64) où il effectuera 19,55 heures de vol et 40 atterrissages.Le 20 novembre 1916, il sera breveté Pilote aéronautique militaire n° 4829, insigne n° 1142.Le Quartier-maître LE GARREC Henri Jean est né le 17 janvier 1892, à Keryado, dans la commune de Ploemeur, département du Morbihan (56).Keryado deviendra une commune, en 1901 et un quartier de Lorient, après 1945.
Le 20 mai 1908, il s’engage dans la Marine, il a 16 ans. Il fait partie de la Classe 1912 et porte le n° 209 du recrutement de la subdivision de Lorient, département du Morbihan.
Après deux années passées à l’Ecole des apprentis-mécaniciens de Lorient, il est nommé au grade de matelot mécanicien de 2° classe et est affecté à Brest (29).
En 1913, il est promu Quartier-maître.En 1916, il est affecté à l’Ecole de pilotage d’Ambérieu-en-Bugey (01) où il effectuera, pendant sa formation 36 heures de vol et 160 atterrissages, puis au Centre d’aviation maritime de Fréjus-St Raphael (83), pour effectuer un stage de pilotage d’hydravions, et il terminera sa formation à l’Ecole de pilotage de Pau (64) où il effectuera 19,55 heures de vol et 40 atterrissages.Le 20 novembre 1916, il sera breveté Pilote aéronautique militaire n° 4829, insigne n° 1142.
Le Quartier-maître LE GARREC Henri Jean est né le 17 janvier 1892, à Keryado, dans la commune de Ploemeur, département du Morbihan (56).Keryado deviendra une commune, en 1901 et un quartier de Lorient, après 1945.
Le 20 mai 1908, il s’engage dans la Marine, il a 16 ans. Il fait partie de la Classe 1912 et porte le n° 209 du recrutement de la subdivision de Lorient, département du Morbihan.
Après deux années passées à l’Ecole des apprentis-mécaniciens de Lorient, il est nommé au grade de matelot mécanicien de 2° classe et est affecté à Brest (29).
En 1913, il est promu Quartier-maître.En 1916, il est affecté à l’Ecole de pilotage d’Ambérieu-en-Bugey (01) où il effectuera, pendant sa formation 36 heures de vol et 160 atterrissages, puis au Centre d’aviation maritime de Fréjus-St Raphael (83), pour effectuer un stage de pilotage d’hydravions, et il terminera sa formation à l’Ecole de pilotage de Pau (64) où il effectuera 19,55 heures de vol et 40 atterrissages.Le 20 novembre 1916, il sera breveté Pilote aéronautique militaire n° 4829, insigne n° 1142.
Naissance
Né a 12h00'.Décès
Le 20 décembre 1916, il rejoint le Centre d’aviation maritime de St-Pol-sur-mer (Dunkerque).Il fait partie de l’escadrille de chasse terrestre de la Marine sous le n° Matricule 20782.
2° Citations et décorations :
Le 1 juin 1917, demande de Citation à l’ordre de l’Armée :Le contre-Amiral commandant les Flottilles de la Mer du Nord, faisant fonction de Commandant Supérieur de la Z.A.N. donne un avis favorable à cette demande :« Avis favorable. Le haut fait de Le Garrec a été reconnu par les Anglais, puis par un communiqué allemand. » Il est dit que le 25 mai 1917, Le Garrec Henri s’est porté résolument à l’attaque de douze avions ennemis (le nombre d’avions passera à cinq, dans l’extrait du J.O.) et a abattu l’un d’eux. Il s’agit d’avions allemands qui revenaient de bombarder la ville anglaise de Folkestone.Extrait du J.O. du 5 juin 1917 : Citation à l’ordre de l’Armée, pour Le Garrec Henri Jean, Quartier-maître, pilote aviateur, matricule 20782-3.« Monté sur un avion terrestre, a attaqué à 10 miles au large de la côte belge, cinq avions bi-moteurs ennemis et a réussi à abattre l’un d’entre eux ».Croix de Guerre 1914, avec étoile d’argent.
Pour cet acte de bravoure, il sera décoré, par un Amiral anglais, en présence de l’Amiral français Ronarc’h ; de la D.C.M (très haute décoration anglaise).
En 1922, il recevra à titre posthume, la Médaille Militaire.
3° Disparition :
Vers 8 heures du matin, le 3 septembre 1917, le sous-lieutenant Charles Delesalle et le quartier-maître Henri Le Garrec quittent la base de St Pol-sur-mer, pour aller patrouiller au dessus de la Belgique, entre la ville de Dixmude et la région de la forêt d’Houthulst.
Henri Le Garrec pilote l’avion N°13 de type Sopwith triplane N° 5388, codé F15 (avion de fabrication anglaise).Ayant aperçu un avion ennemi, il engage le combat avec lui.
Le compte-rendu du sous-lieutenant Charles Delesalle, qui était sur les lieux, au moment du combat aérien, précise les faits suivants :« ……brusquement à 5100m l’appareil ennemi, un Albatros monoplan vire dans le soleil et vient se placer derrière la queue du Sop 13 (Sopwith n° 13, celui d’Henri Le Garrec), qu’il mitraille à faible distance. Je pique aussitôt sur l’Albatros pour dégager le Sop 13 qui vient de se mettre tout doucement en piqué. Je commence le tir sur l’appareil ennemi, quand ……(la mitrailleuse ne fonctionne plus) ………j’abandonne la poursuite et perds de vue les deux appareils. J’ai fini par apercevoir l’appareil ennemi une dernière fois à très faible altitude dans ses lignes.Ce combat aérien a eu lieu à 4 ou 5 km à l’est de Dixmude et étant donné l’attaque de surprise du Sop 13 et la faible altitude à laquelle l’a mitraillé l’appareil ennemi, il y a lieu de croire que le Sop 13 est tombé dans les lignes ennemies. »4° Les Hypothèses :
A) – Sur le lieu :On peut penser, d’après le récit du combat fait par le sous-lieutenant Delesalle que le combat a eu lieu à 4 ou 5 km à l’est de la ville de Dixmude.On a aujourd’hui la preuve que l’avion d’Henri Jean Le Garrec est bien tombé dans les lignes allemandes, tenues par un régiment bavarois : Une photographie de l’avion écrasé nous a été envoyée par un journaliste anglais qui a trouvé cette preuve au Fleet Air Arm Muséum de Yeovilton, en Angleterre. Ce cliché est référencé FAAM JMB/GSL 06542 de la collection Jack Bruce/ G Stuart Leslie.B) – Sur le pilote ennemi :On sait d’après les archives que le 3 septembre 1917, 3 avions de type Sopwith Triplan ont été abattus par l’aviation allemande.1° - par le lieutenant Karl Hammes, de la Jasta 35, à 9h55, au sud-est du village d’Esen, près de Dixmude en Belgique (voir les archives des Jasta 35 et 35b) ;2° - par le lieutenant A. Von Schönebeck, de la Jasta 11, à 10h05, à l’est de Hollebeke ;3° - par le lieutenant E. Stapenhorst, aussi de la Jasta 11, à 10h30, près de Wyschaete.
Un autre pilote allemand, le lieutenant Friedrich Altmeier, de la Jasta 24 a revendiqué une victoire sur un Sopwith triplan qui portait le N° 5388, abattu dans la région de Comines, le 26 septembre 1917.
CONCLUSION :
Après analyse des éléments connus, on peut penser :1° - que le lieutenant Von Schönebeck a abattu le FSL Scott ;2° - que le lieutenant Stapenhorst ne peut avoir abattu le QM Le Garrec, l’avion abattu étant tombé dans les lignes alliées ;3° - que les éléments, date, heure, lieu, semblent désigner le lieutenant Hammes comme responsable de la perte du Sopwith Triplan d’Henri Le Garrec.
Mais pourquoi le lieutenant Altmeier revendique plusieurs jours après la date de cette disparition, une victoire sur un avion qui porte bien le numéro de l’avion d’Henri Le Garrec ?.
Des recherches complémentaires doivent être faites :1° - En Angleterre, au Fleet Air Arm Muséum, pour savoir s’il y a d’autres photographies ou documents concernant ce fait ;2° - En Allemagne, dans les archives de l’aviation allemande ; car on sait qu’il y a des documents relatifs aux avions alliés capturés par les allemands ;3° - En Allemagne, dans les archives du ou des régiments bavarois présents le 3 septembre 1917, à cet endroit ;4° - En Belgique pour trouver une tombe d’un pilote non identifié.
Sources
- Personne, décès: Claude LE GARREC
- Naissance: A.N. 8 dd 18/01/1892
Photos & documents
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