Antoine Vasserot
Antoine Vasserot

H Antoine Vasserot Vasserot du Dauphiné

(AntoineVasserot)


  • Né vers 1625 - Val Queyras, Hautes-Alpes, France
  • Décédé en 1699,à l'âge d'environ 74 ans
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 Notes

Notes individuelles

VASSEROT
du Dauphiné
Cette famille de la vallée de Queyras, en Dauphiné, a précédé à Genève son homonyme dite Vasserot de Vincy, du nom de la baronnie qu'elle possédait au Pays de Vaud. Bien que cette seconde famille fût venue en dernier lieu des Pays-Bas, notre prédécesseur, en donnant sa généalogie au tome III des Notices, a émis l'opinion qu'elle était sortie de la même souche que les Vasserot du Dauphiné : ce qui est très possible, vu l'identité des premiers noms de baptême, mais non prouvé; les armes respectives étaient en tout cas très différentes.
Armes : d'azur au dauphin d'or ...
Ici encore, nous avons pu compléter nos renseignements par les résultats des recherches de MM. Fazy, qui comptent cette famille dans leur ascendance.

I. Antoine Vasserot, de la vallée de Queyras, en Dauphiné, fut père de :
1. Daniel, qui suit.
2. Jean, qui suivra.
3. Marguerite, femme de Daniel Fazy, de la même vallée, auteur des Fazy de Genève, nommé par erreur David dans notre notice sur cette famille, tome IV.
4. Judith, femme de Garcin Fazy.
5. Marie, femme de Jacques Méard, H.G.
6. Susanne, veuve, en 1702, de Pancrace Molinié (11 mai 1702, François Joly, not.).

II. Daniel Vasserot, réfugié à Genève à la révocation de l'Édit de Nantes; reçu B.G. le 12 septembre 1699, pour 3150 fl., 2 seillots et 2 fusils; testa le 6 novembre 1708 (Étienne Beddevole, not.), en faveur de sa fille Marie « pourvu qu'elle épouse un marchand-négociant établi à Genève, et non point un mari d'un autre état ou condition »; lui substituant pour ½ le sieur Daniel Vasserot, chirurgien, son neveu, et pour l'autre ½ Jean et Pierre Vasserot, et Antoine Fagier (Fazy), aussi ses neveux.
Ce fut lui qui introduisit le premier, à Genève, l'industrie des indienneries ou toiles peintes (aux Eaux-Vives, croyons-nous), qui fut continuée par ses neveux Pierre Vasserot et Antoine Fazy, puis surtout par les descendants de ce dernier, aux Pâquis, aux Bergues, etc. (v. pour les actes qui le concernent, minutes de François Joly, not., 25 novembre 1691, 29 décembre 1696, 21 septembre 1698, 11 octobre 1702, 8 janvier 1703, etc.). Ép. : Louise Rollard, veuve de ... Jaquin, et dont il eut :
— Marie, née le 24 mai 1692, à Genève, femme, le 12 mars 1709, de No. François-Helen Minutoli, C.G., du CC en 1709, dont elle eut No. Daniel Minutoli, du CC 1746, qui retourna à la religion catholique et à Lucques, où il eut postérité. Son père resta protestant et Genevois.

II. Jean Vasserot, H.G., † avant 1708. Pourrait bien avoir été fils aîné d'Antoine (I) et dans ce cas aussi être mort avant 1693, et avoir épousé encore en Dauphiné (La Chena) : 1° Catherine Besson; — 2° Isabeau Vasserot. Si notre supposition est fondée, il aurait eu du 1er lit :
1. David Vasserot, qui épousa, le 30 octobre 1693 (G. Grosjean, not.), Louise ffeu Hercule Miraillet bourgeois de Nyons, en Dauphiné, et de Lucrèce Marseille. Ces époux Vasserot-Miraillet auraient pu être les père et mère de Daniel Vasserot, dit de St-Veran au val de Queyras, en Dauphiné, H.G. en 1733, et qui avait épousé Antoinette Petié (ou Petit ?). Outre un certain nombre de cousins Pons, établis à Francfort, à Lausanne et à Genève, et un cousin Dalmas, qu'il nomme tous dans son testament il y mentionne aussi son cousin Antoine ffeu Marcelin Brunet, « fabricant d'indiennes aux Eaux-Vives. » Or on sait que c'était là que Jean Petit, l'aïeul du littérateur Petit-Senn, avait son indiennerie.
2. Daniel Vasserot, chirurgien-major au régiment Desportes, † à Alexandrie en 1726 (M. Fornet, not., 4 et 12 novembre 1726).
3. Jean, qui suit.
4. Catherine, veuve, en 1726, de Daniel Burnet, et demeurant à Vevey.
5. Pierre Vasserot, associé en 1708 avec son cousin Antoine Fazy, pour une nouvelle indiennerie, qui serait la seconde créée à Genève; † s.p., à Venise, où il était encore établi en 1726.

III. Jean Vasserot ... Ép. : 1° le 5 janvier 1705, Jaquemine Genoud; — 2° Michée Bernard. Il eut du 1er lit :
1. Andrienne, † jeune.
2. Susanne, femme, le 20 décembre 1728, de Nicolas Menu, † avant 1779; car sa femme testa veuve, le 2 janvier 1779, testament homologué le 7 juillet 1787, instituant pour héritiers les enfants de son fils aîné Daniel Menu, avec jouissance à leur père, pour ¹/3, ¹/3 à chacun de ses autres enfants, sauf Jeanne-Marie Menu, présentement femme d'Abraham-Jean Renaud, réduite à sa légitime.
3. Catherine, femme, 1728, de Jean-Louis Lions.
4. Pernette, femme, le 3 mars 1740 (Veillard, not.), de Philippe Borel.

Un Jean Vasserot, mais dit de St-Jean de Bruel, en Rouergue, est cité, également, dans un accord de 1749, parmi les indienneurs de l'époque.
Source : GALIFFE John-Barthélemy-Gaïfre, Notices généalogiques sur les familles genevoises depuis les premiers temps jusqu'à nos jours, Tome VI, Genève, J. Jullien Libraire-Éditeur, 1892, pp. 122-125 (AEG) [21.10.2018].

"Chassés du Dauphiné par la Révocation de l'Edit de Nantes, les Vasserot, indienneurs de leur état comme beaucoup de leurs compatriotes de cette province, vinrent à Genève à la fin du XVIIè siècle. Ils y établirent la première manufacture d'indiennes aux Eaux Vives.
Ce fut surtout à cette époque que les réfugiés français donnèrent un grand développement à tout ce qu'on appelait indienneries, blanchisseries, imprimeries sur étoffes, dirigés par les indienneurs.
Si la plupart venaient du Lanquedoc et du Dauphiné, on trouvait parmi eux des Neuchâtelois et des apprentis des vallées vaudoises du Piémont".
Cette branche des Vasserot est originaire du val Queyras en Dauphiné comme les Vasserot, banquier d'Amsterdam, établi à Genève en 1715. Mais leur lien de parenté reste incertain.
Source : DEONNA Henry, "Une industrie genevoise de jadis : les indiennes", 1700, p. 192.

 Sources

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