HYACINTHE  ALEXANDRE RENAULT
HYACINTHE  ALEXANDRE RENAULT
  • Né le 24 juin 1889 (lundi) - PRAILLES,79370,F79,PCH,FRA
  • Décédé le 22 août 1914 (samedi) - SAINT VINCENT ROSSIGNOL,BEL,à l'âge de 25 ans
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A participé à la Grande Guerre, mort le 22/08/1914

Que s'est-il passé ce jour là ?
Domicile lors de la mobilisation : Prailles (79)

 Parents

portrait
  • Cultivateur
  •  Union(s) et enfant(s)

     Fratrie

     Notes

    Notes individuelles

    "mort pour la France" 3 ème régiment d'infanterie coloniale.
    Le journal du régiment publié sur le site Mémoire des hommes fait état d'un nombre impressionnant de tués :
    . La 3ième division d’infanterie coloniale française se bat à Rossignol. C’est un des grands désastres de la bataille des frontières. Ce corps d’élite, composé de volontaires a bivouaqué ici, et le lendemain à Rossignol l’unité entière, officiers, troupiers, intendants, infirmiers, clairon et musique était entourée et anéantie. Prise à partie par deux divisions allemandes, sans liaisons, la 3ième DIC n’avait aucune chance. Comme toujours, les officiers français sacrifient leurs troupes au panache de l’attaque, tandis que le Hun sera lui économe de ses troupes.

    Il est près de huit heures, le 2ième bataillon (de 750 à 1.000 soldats) du 1er R.I.C. qui formait l'avant garde et qui marchait en colonne de route derrière les dragons, s'engage à gauche et à droite de la chaussée, pour forcer le passage. En face tout un régiment (4 bataillons 3.600 hommes) allemand : le 157ième R.I. Une lutte atroce à 1 contre 4 s'engage dans les sous-bois. Les clairons sonnent la charge sans arrêt et les Marsouins, en pantalon garance et képi, se lancent en avant, chargeant "à la fourchette !" Les Allemands, plus prudents, en gris et casques d'acier, utilisent le terrain, des carrières et des levées de terre leur offrent des retranchements tout préparés. Leur feu est terriblement efficace et le 2ième bataillon du 1er R.I.C. subit d'effroyables pertes. Alors le général français engage les deux autres bataillons du 1er R.I.C. Mais le Général commandant la XIIième division silésienne, au lieu de chercher, comme son adversaire, à forcer le passage à tout prix, décide de déborder par l'ouest la résistance française. Pour ce faire, il engage, dès avant neuf heures, le 63ième régiment d'infanterie soutenu par un groupe d'artillerie, sur les layons de la forêt de Chiny, qui débouchent au nord du village des Termes. À l'est, la XIième division qui progresse rapidement a des vues sur la cuvette Breuvanne-Rossignol où piétinent les gros de la 3ième D.I.C. Le chef allemand apprécie rapidement et sainement la situation et, sans désemparer, pousse ses forces sur Tintigny et Saint-Vincent pour couper la retraite de la colonne française engagée au nord de la Semoy et qui ne dispose que du pont de Breuvanne pour se replier. Ce pont devient l'objectif prioritaire de l'artillerie de la XIième division et Breuvanne est menacé par un bataillon de grenadiers.À Rossignol, le général commandant français s'entête à vouloir forcer le passage, il engage deux bataillons du 2ième R.I.C. pour soutenir le 1er régiment. Vers 10 heures le recul de tout le 1er régiment paraissant inévitable, il confie au général adjoint le soin d'organiser un centre de résistance à Rossignol ; le bataillon du 2ième R.I.C. non engagé dans la forêt et le 3ième R.I.C. (qu'un officier de liaison est allé chercher au sud de Breuvanne où il doit se trouver car il marche derrière l'artillerie divisionnaire arrêtée en colonne de route entre Breuvanne et Rossignol) assureront la défense du village. Il n’y eut pas un seul rescapé. Les Allemands massacrèrent les Français, ne faisant aucun prisonnier et pour se venger de la résistance qu’ils avaient rencontrée assassinent tous les habitants civils de Rossignol qu’ils peuvent attraper.

    Le 1er Colonial eut plus de 2.000 tués, mais les Allemands en avouèrent 5.000. ( merci à Michel Hourman )Demeure à Fombedoire de Sepvret au mariage avec ses parents et ses frères et soeurs

    Notes concernant l'union

    Relie avec: BIEN-AIMÉ THEOPHILE RENAULT (1891-1978), Type: témoin
    Relie avec: ALIX BONNEAU (1884-1918), Type: témoin
    Relie avec: AUGUSTIN MIGAULT (1866-1944), Type: témoin
    Relie avec: THÉOPHILE THIBAULT (1863-), Type: témoin

     Sources

    • Famille: étatc civil prailles archives 79 4E 224 17 acte 7 année 1912

      Photos & documents

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     Aperçu de l'arbre

    portrait
    PIERRE RENAULT 1816-1897
     MADELEINE SABOURIN 1829-1906/ JACQUES HOUMEAU 1825-1863 SUZANNE x 1829-1872
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    portrait
    ALEXANDRE RENAULT 1856-1945
     portrait
    SUZANNE-ALEXANDRINE HOUMEAU 1861-1947
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    portrait
    HYACINTHE ALEXANDRE RENAULT 1889-1914