
![]() | Sosa :8
2 médias disponibles 2 médias disponibles A participé à la Grande GuerreL'actualité de la guerre au jour le jourDomicile lors de la mobilisation : Redon (35) |
Parents
Félix-Joseph BIRIEN 1861-1931
Héloïse Clémentine MESSAGER 1866-/1931
Union(s) et enfant(s)
- Marié le 16 décembre 1919, Nantes, 44000, Loire Atlantique, Pays de la Loire, France, avec
Madeleine Marie Sophie GILLET 1895-1981 (voir note)dont
Fratrie
Paul BIRIEN 1891-1941
André BIRIEN 1894-1968
Notes
Notes individuelles
Paul Birien, fusillé par les allemands parmi les 50 otages nantais abattus en représailles de l'assassinat du commandant Karl Holtz le 20 oct 1941 par des jeunes communistes. Le 21 oct, plusieurs otages sont exécutés dont Paul Birien en qualité de membre de l'association des anciens combattants et soupçonné d'actes de résistance (via leur association, ils se faisaient passer pour de faux médecin pour mettre en oeuvre l'évasion de prisonniers de guerre vers la zone libre ou l'angleterre). Il avait été arrêté le 15 janvier.Lorsqu'il est arrêté, sa femme et ses enfants sont à son domicile, il est prévenu que la gestapo l'y attend. Il décide de se rendre pour sauver sa famille. Au moment de son arrestation ni lui ni sa famille ne sait quel sort lui sera réservé . La famille l'apprend par le journal le 23 oct.
Il aurait pu être libéré en juillet 1941 sur demande de Maurice Bauduoin, président du comité d'entente des grands invalides de guerre, clamant une réduction de peine ( au lieu des 3 ans de condamnation) au titre d'ancien combattant de la grande guerre.
Durant la guerre 14-18 il fût aussi engagé, et reçu 3 médailles dont la croix du combattant et la médaille du Maroc. Pour donc engagement dans les FFI de la résistance il reçut en 1958 la légion d'honneur (chevalier)
A fait ses classes militaires en 1911En 1913-14 il participait comme volontaire à la campagne du Maroc, mobilisé au 8e genie. il revint en France le 10/08/1914Mobilisé sur le front français le 11/10/1914 (belgique + nord de la france)Blessé le 14/09/1915Rentré au dépôt le 01/12/1915Passé au 2e groupe d'aviation le 27/01/1916Parti en Grèce (front d'Orient) à Salonique le 22/06/1916 après instructions reçues à Cazaux (Aquitaine)Évacué pour paludisme (spleno megalie anemie) le 19/08/1916 de Vertekop (grèce), rapatriement par le paquebot France pour Toulon le 10/09/1916 pour soins à l'hopital de Lyon puis autorisation de convalescence chez son père à Redon.Envoyé en Tunisie le 29/04/1917 jusqu'à la fin de la guerre.Invalide de guerre pour paludisme
Mobilisé de nouveau à Chartres en septembre 1938, dégagé d'obligations militaires en 1939.Membre de la défense passive de la ville de Nantes ,( sous chef d'ilôt), organisant, en compagnie de ses camarades anciens combattants, les ravitaillements des prisonniers de guerre internés dans les camps régionaux de savenay, chateaubriant, nantes, laval, chateau bougon...
http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr/spip.php?article159570 :
Né le 6 septembre 1891 à Redon (Ille-et-Vilaine), fusillé comme otage le 22 octobre 1941 au terrain du Bêle à Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) ; représentant de commerce ; résistant du groupe des anciens combattants Georges-France 31.
Fils de Félix Birien, conducteur des Ponts et Chaussées, et d’Héloïse Messager, sans profession, Paul Birien se maria le 16 décembre 1919 à Nantes avec Madeleine Gillet.Ancien combattant de la Première Guerre mondiale, et de la guerre du Rif (Maroc),il était membre de l’association Les Camarades des Tranchées. En septembre 1939, les associations d’Anciens combattants se réunirent et créèrent le Comité d’Entente prolongé qui joua un rôle très actif dans l’accueil aux réfugiés à partir de juin 1940. Paul Birien, Fernand Ridel (Camarades des tranchées), Léon Jost (UNMR), Guillaud (Blessés du poumon), Auguste Blouin (Poilus d’Orient), Alexandre Fourny (Prisonniers de guerre), Auguste Bouvron (Camarades de Combat) en étaient les principaux représentants engagés.En décembre 1940, le gouvernement de Vichy avait dissout les associations d’anciens combattants et fondé la Légion vichyste.Il s’engagea dans la résistance et appartenait au groupe « Bouvron de Nantes », réseau Georges-France 31 créé par les socialistes Alexandre Fourny et sa femme, Maurice Daniel et Albert Vinçon qui organisait avec ses réseaux d’anciens combattants le transfert de soldats britanniques encore sur le territoire français vers la Grande-Bretagne via les côtes du Finistère Il agissait également dans le renseignement et l’aide à l’évasion des prisonniers des camps d’internement de Châteaubriant (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique).Le 15 janvier 1941, les Allemands l’arrêtèrent et, faute de preuves, le relâchèrent le 11 février. À nouveau arrêté le lendemain par les Allemands, il fut condamné à trois ans de forteresse, comme sept autres personnes liées au Comité d’entente des anciens combattants.À la suite de l’attentat meurtrier contre le feldkommandant de Loire-Inférieure Karl Hotz, le 20 octobre 1941, il fut désigné comme otage dans « le groupe des 50 » en fait 48 fusillés à Chateaubriant, au Mont-Valérien et à Nantes. Paul Birien a été fusillé au terrain du Bêle à Nantes, le 22 octobre aux côtés de 15 otages, dont les membres de son groupe des anciens combattants : Léon Jost, Alexandre Fourny, Joseph Blot, Auguste Blouin.Il a été décoré de la Médaille de la Résistance.Leurs noms ont été gravés sur le monument commémoratif aux 50 otages.
http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr/spip.php?article159570
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – J.-M. Berlière et F. Liaigre, Le sang des communistes, Fayard, 2004, p. 66. – Jean-Pierre Sauvage, Xavier Trochu, Mémorial des victimes de la persécution allemande en Loire-Inférieure 1940-1945, 2001. — État civil.
Notes concernant l'union
Paul Birien, fusillé par les allemands parmi les 50 otages nantais abattus en représailles de l'assassinat du commandant Karl Holtz le 20 oct 1941 par des jeunes communistes. Le 21 oct, plusieurs otages sont arrêtés dont Paul Birien en qualité de membre de l'association des anciens combattants et soupçonné d'actes de résistance (via leur association, ils se faisaient passer pour de faux médecin pour mettre en oeuvre l'évasion de prisonniers de guerre vers la zone libre ou l'angleterre)Lorsqu'il est arrêté le 21 oct, sa femme et ses enfants sont à son domicile, il est prévenu que la gestapo l'y attend. Il décide de se rendre pour sauver sa famille. Au moment de son arrestation ni lui ni sa famille ne sait quel sort lui sera réservé le lendemain. La famille l'apprend par le journal le 23 oct.
Sources
- Personne: http://archives-en-ligne.ille-et-vilaine.fr/thot_internet/ark:/49933/thtr4xgxgncj/691041/31
Photos & documents
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