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Commencée il y a une vingtaine d'années, cette généalogie réunit plus de 59 000 individus. Plus de 23 000 ascendants directs identifiés.

Mes recherches relèvent de la tradition généalogique (documents familiaux, Mairies, Archives Départementales) et se sont complétées au fil du temps par les réseaux  que sont les cousinages, les forums, les membres de Geneanet,  les  échanges fructueux avec d'autres passionnés et de façon non négligeable que sont  les sites  privés ou  détenus par les associations.

A l'instant,  la machine à remonter le temps est placée  au niveau de « Berthe Au Grand Pied » et à Pépin Le Bref  non sans avoir cité  Rollon Ier de Normandie qui nous vient du peuple viking.

Cette généalogie est complétée par des apartés thématiques liés au contenu de ma chronique familiale.

Que soient remerciés, ici, celles et ceux qui m'aident dans la réalisation de cet Arbre Généalogique, ils sont cités dans mes sources.

 Chronique familiale



 MOINES, SEIGNEURS, BOURGEOIS DE BOURNONCLE ET PETITE HISTOIRE DE FRANCE ... ©




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Le prieuré du XIe siècle a été sauvé de la ruine grâce à un important programme de soutien
financé par des fonds privés. Bénéficiaire du label du patrimoine historique des Vieilles
Maisons de France, il figure désormais à l'inventaire des Sites Clunisiens.
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Association de Sauvegarde du Patrimoine Culturel de Bournoncle
Prieuré Saint Pierre
F 43360 BOURNONCLE SAINT PIERRE


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En cliquant sur le nom de certains personnages , vous accédez à leur généalogie


Sommaire

 1 - ALDÉARDE LA DONATRICE



Bournoncle_Plan_monastere.jpgVers 350, le Brivadois est traversé par une grande voie de communication. Brioude comprend une petite communauté de chrétiens à laquelle appartient Julien qui, par ses qualités, semble appartenir à l’élite du pays. Il devient Saint Julien.

Entre le Ve et le VIIIe siècle, le diocèse de Clermont a une vie religieuse aussi diffuse que variée. Un Chapitre établi à Brioude au début du IXe siècle devient un centre religieux important.
Le pèlerinage sur les reliques de Saint Julien est connu depuis le Ve siècle dont le culte est favorisé par Sidoine Apollinaire et Grégoire de Tours.

En 954, une dame Aldéarde1 « en l’honneur et aux intentions de son père Hucbert et de sa mère Ennengarde, de ses frères Girbald et Willelme, enfin d’un de ses aînés et de son beau fils Etienne II, évêque des Arvernes, sans excepter ses parents et amis » offre au Monastère de Sauxillanges ses possessions et biens (église, maisons, champs, près, redevances) de « la villa » de Bournoncle et de celle de Barlières.
Elle exprime le vœu « que des châtiments éternels soient infligés à ceux qui ne respecteraient pas ces dispositions ». (Charte 82 Cartulaire de Sauxillanges).
Cette donation faite « sous Mayol, abbé de Cluny et de Sauxillanges » est suivie de la cession « de la demeure et la redevance des Combes ». (Charte 83 Cartulaire de Sauxillanges).

En 1132, le Monastère de Bournoncle possède dix-huit mas et treize appenderies . Chaque feu est redevable aux fêtes de Saint Julien, de Saint André, à Toussaint de quelques deniers, d’une « channe de vin », « une galline ». Quelques corvées telles que « quatre ânes pour porter le froment à Sauxillanges » ou bien « quatre paires de bœuf pour labourer » font partie des redevances imposées aux bournonclois.

1 Aux alentours de l’an 1 000, selon le modèle hérité des envahisseurs germaniques les gens portent un seul nom celui de leur baptême

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 2 - LA GUERRE DE CENT ANS (1337 - 1453)



1_SEGUIN.jpgUn dénommé Seguin de Badefol né en 1330 au château de Badefol, Seigneur de Castelnau entre au service des « Anglais ». Avec ses 2000 routiers, il mène non seulement bataille mais rapine avec une hardiesse qui gorgent les brigands de butin.

L’Auvergne et en particulier Brioude n’y échappent pas. La dévastation, l’incendie, le meurtre et le viol marquent leur pas.

Après avoir rançonné les contrées voisines, les hommes de Seguin de Badefol entrent dans Brioude le 13 septembre 1363 et en font le centre de leurs opérations pour s’emparer des lieux stratégiques et surtout piller la région.
Pendant un an, ils lancent des « courses d’aventuriers » pour écrémer le pays et s’y enrichir. Les églises sont livrées à leurs exactions. L’église et le village de Lorlanges sont envahis et brûlés.

A bout d’argument, le Pape Urbain VI paye le chef de routiers pour le déloger. Il en coûte 3 497 florins pour l’Eglise de Brioude sans compter or, bijoux et pierres précieuses qui ont été raflés.

Les brigands quittent Brioude en juin 1364 pour aller plus loin et exercer leurs basses œuvres à La Chaise Dieu.

L’année suivante,Charles II, Roi de Navarrefait empoisonné Seguin de Badefol avec des figues …

 3 - ROIS ET PAPES EN VISITE DANS LE BRIVADOIS …



Trois voies romaines sont utilisées pour se rendre de Clermont et Brioude :
  • La première passe à Clermont, Beaumont, Opme, Tallende, Plauzat, Meilhaud, Saint Germain Lembron, Lempdes
  • La seconde longe l’Allier jusqu’à Issoire
  • La troisième part du Pont de Naud à Clermont, atteint Clermont, Les Martres en suivant le « Lac de Sarliève », traverse l’Allier à Longues. Après Vic le Comte, direction de Sugères, Sauxillanges et Auzat pour atteindre Brioude.

    Les deux premières continuent sur Brioude selon un tracé utilisé par les voies de communication actuelles. Quant à la troisième, elle est utilisée par les papes qui se rendent d'abord au Monastère de Sauxillanges.

    En dehors des périodes de famine, d'épidémies et de guerre, Bournoncle mène une vie rurale paisible tandis qu'au gré de leurs loisirs Rois de France et Papes fréquentent la contrée.

  • Lothaire de France : en 982, se rend à Vieille Brioude pour célébrer le mariage de son fils, futur roi sous le nom de Louis V de France, avec Adélaïde, sœur de Geoffroi Comte d’Anjou.
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    Couronnement de Lothaire


  • Urbain II : promoteur de la première croisade, le Pape est présent aux Fêtes de l’Assomption du Puy en août 1095. Le 18 août, il consacre l’Abbaye de La Chaise-Dieu.

    Du 18 au 27 novembre 1095, Urbain II tient Concile à Clermont.
    Pour clore ces journées, il prononce un discours en présence d’une foule de clercs et de laïcs.
    Après avoir évoqué les malheurs et souffrances des chrétiens d’Orient, le pape adjure les chrétiens d’Occident de cesser leurs guerres fratricides et de s’unir pour combattre les païens et délivrer leurs frères en Orient, ce qui est une cause plus juste. En même temps les chrétiens pourront expier leurs péchés une fois arrivés à Jérusalem, ville sainte par excellence.

    Cet appel de Clermont est donc considéré comme la cause directe de la première croisade.

    Le 3 décembre de la même année, il consacre l’Eglise de Sauxillanges et le lendemain, il est en visite à Brioude.
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    Urbain II
  • Pascal II : en recherche de secours, le Pape passe à Sauxillanges le 26 juin 1107 et se trouve à Brioude le 18 juillet.

  • Calixte II: En mai et juin 1119, le Pape est présent à Brioude.

    «D'abord archevêque de Vienne (1088), Guy de Bourgogne, apparenté à l'empereur, une des figures les plus en relief de l'épiscopat français, est élu pape à Cluny, le 1er février 1119, puis acclamé dans la basilique Saint-Jean de Latran, le 1er mars suivant, sous le nom de Calixte II.

    Son élection suscite des oppositions. Il doit lutter contre l'antipape Grégoire VIII. Il se rend d'abord à Lyon, ensuite au Puy où il séjourne du 15 au 20 avril. Dès son arrivée dans cette ville, il envoie une lettre à l'abbé et aux moines d'Aniane pour les inviter à venir le trouver à la prochaine octave de Pentecôte, afin de terminer leur différend avec les moines de La Chaise-Dieu, au sujet du monastère de Gourdaignes.

    Le 28 avril, il adresse à l'abbaye de La Chaise-Dieu une bulle de protection sur laquelle ne figure pas la mention du lieu de la signature : ce pape est entre Le Puy et Brioude, peut-être même à Brioude. Quoi qu'il en soit, il est certainement, le 1er mai dans cette ville oùles travaux pour édifier la basilique actuelle ont commencé.Depuis Brioude, il expédie deux bulles: l'une à Hugues, évêque de Grenoble, l'autre au clergé et aux fidèles de Luques. De là, il se rend à Clermont, ce qui lui permet de visiter les principales abbayes auvergnates: Sauxillanges (10 mai), Aurillac, Mozac,...

    Le 1er juin 1119, il est de nouveau à Brioude où il aurait signé une bulle en faveur du Chapitre Saint-Julien, mettant celui-ci sous la protection directe du Saint-Siège et donnant aux Chanoines la faculté d'élire l'abbé et le prévôt, après la mort de l'un ou l'autre de ces dignitaires.

    De Brioude, Calixte II se rend à Saint-Flour où il est reçu par Anselme, prieur du monastère. Il va séjourner ensuite à Saint-Gilles puis à Maguelonne. A Toulouse, il tient un concile où il condamne des hérétiques qui rejettent l'eucharistie, le baptême des enfants et le mariage puis, par le Poitou, l'Anjou et la Touraine, il gagne Etampes où il rencontre Louis VI. C'est à la suite de cette entrevue qu'il envoie à Henri V une ambassade composée de l'abbé Pons de Cluny et de Guillaume de Champeaux, évêque de Châlons-sur-Marne. »


    Source : L’Almanach de Brioude – Numéro Spécial An 2000


  • Alexandre III : obligé de quitter l’Italie, le Pape cherche asile en France. venant du Puy, il est à Brioude le 1er Août 1162, le 14 du même mois il préside le Concile de Clermont.

  • Louis VII de France dit Louis le Jeune : entre le 20 avril 1169 et le 4 avril 1170, pour châtier le Comte d’Auvergne et les Vicomtes de Polignac de leurs exactions, le roi met le siège devant Nonette, où Pons de Polignac vient lui demander grâce. Il se rend à Brioude puis en pèlerinage au Puy.
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    Arrivée de Louis VII à Constantinople


  • Louis IX de France dit Saint Louis : du 9 au 11 août 1254, il est l’hôte du Puy, le lendemain il se trouve à Brioude et 13 août il trouve le gîte à Issoire.
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    Saint Louis rend la justice


  • Philippe IV de France dit Philippe Le Bel : le 30 octobre 1285 sa présence est signalée à Pradelles, puis il commémore les Fêtes de Toussaint au Puy et le 4 novembre 1285, il s’arrête à Issoire.
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    Inhumation de Philippe Le Bel


  • Charles VI de France : en 1394, venu au Puy chercher la guérison du mal dont il se sent atteint, il fait l’objet d’une réception solennelle à Brioude. Le 24 mars, il entre au Puy entouré de ses oncles les Ducs de Berry et de Bourgogne.
    Il revient en Auvergne en 1420, passe d’abord à Brioude où il est magnifiquement accueilli les 14 et 15 février. Après un périple dans le Languedoc, il fête l’Ascension au Puy le 15 mai, le lendemain il dort à Loudes, arrive à Brioude le 19 mai après un crochet par Langeac. On le trouve ensuite à Clermont du 22 au 28 mai.
    De retour dans la Province d’Auvergne en 1437, le 20 mai il quitte Saint Flour pour Brioude où il est hébergé et part rapidement sur Clermont.

  • Charles VII de France : venant de Bourges, il passe à Issoire le 15 avril 1484 pour se rendre au Puy.
    Pendant la Guerre de Cent ans, le souverain bénéficie de l’aide de Jean de Balsac alors Seigneur de « Rioumartin ». Cet appui permet à la famille du Seigneur de briller pendant des siècles, pour donner des Comtes de Clermont, des Barons des Dunes. Les alliances les plus nobles du Royaume vont se conclurent avec l'attribution ininterrompue de charges à la Cour des Rois de France.

  • François Ier : En 1533, le roi se rend à Marseille pour conclure, avec le Pape Clément VII , le mariage entre son fils Henri et Catherine de Médicis petite-cousine du Pape. Le 10 juillet, le roi rend visite à Mirefleurs au Duc d’Albanie oncle de sa future bru, accepte l’hospitalité de Maximilien d’Aurelle le 15 juillet dans son château de Villeneuve Lembron et traverse Brioude où il est attendu par le Vicomte de Polignac.

 4 - LES GUERRES DE RELIGION



Calvin2.jpgAu début du XVIe siècle, Luther puis Calvin remettent en cause tout l’édifice de l’église catholique. C’est « la Réforme » qui atteint l’Auvergne et les batailles entre catholiques et protestantes font rage.

Dès 1540, Issoire tombe aux mains des « Réformés ».
Le 3 mars 1547, le protestant Jean Brugière est brûlé vif en place d’Issoire.

Lors d'un siège d'Issoire, Gaspard de Montmorin Seigneur de Saint Hérem et Gouverneur d’Auvergne est tué le 9 juin 1557.
Gaspard de Montmorin est alors l’ époux de Louise d’Urfé dame de Balsac et de Paulhac, descendante de Pierre de Balsac Seigneur de Balsac et de Paulhac.

Les brivadois accèdent, vers 1558, aux principes de la Réforme voyant là, une belle occasion d’échapper à l’oppression des moines véritables seigneurs de la ville.
Les habitants de Brioude assistent à de sanglants affrontements et les déplacements des troupes des belligérants s’accompagnent de toutes sortes d’exactions ; on décapite, on viole, on incendie tout ce qui est du camp opposé.

En 1564, un régiment venu de Gascogne apporte une épidémie de peste qui se propage dans toute l’Auvergne parmi les peuples des campagnes déjà touchés par la famine et la dureté de la vie quotidienne.

Après avoir été repris par les catholiques,dans les années 1576 et 1577, les protestants commandés par le capitaine Merle qui donne libre cours à sa cruauté contre les membres du clergé, assiègent Issoire. La ville à nouveau reprise par les catholiques est entièrement détruite.

Il faut attendre une succession d’édits, dont celui de Nantes en 1598, pour faire cesser la fureur meurtrière des uns et des autres.

 5 - JEAN DE LA GUICHE PREMIER SEIGNEUR DE BOURNONCLE EN 1577



501px_Blason_La_Guiche.png Jean de La Guiche troisième fils Gabriel Seigneur de La Guiche en Bourgogne et d’Anne Soreau dame de Saint Géran en Bourbonnais est destiné en entrer en religion.

Son père Gabriel de La Guiche né le 5 novembre 1497, échanson du roi1 de 1515 à 1531, devient tour à tour Bailli de Macon en 1528, Gentilhomme de la chambre en 1531 et Chevalier de l’ordre du Roi en 1547.

L’aspect relationnel de cette intime proximité avec les rois de France favorise fortement la position de la famille de La Guiche.

Après avoir prononcé ses vœux, Jean de La Guiche devient Prieur « Profès »2 du Monastère de Sauxillanges pendant quelques années.

Alors que le Pape accorde au Roi de France la vente de 50 000 écus de rente des biens des églises de France pour subvenir aux nécessités du Royaume, le Prieuré de Sauxillanges est taxé, pour sa quote-part, à la somme de 32 écus de rente.
Dom Charlie, alors Prieur, pour satisfaire au paiement de cette taxe, met en vente, la seigneurie de Bournoncle.
Jean de La Guiche s’en porte acquéreur le 28 février 1577 pour la somme de 3 380 livres tournois et devient à partir de cette date le premier seigneur de Bournoncle.

Par lettres du 25 février 1580, dans lesquelles il qualifié de « Baron de Bournoncle », il devient Chambellan de François de France , Duc d’Anjou, d’Alençon et frère du roi .

Bien qu’il ait prononcé les vœux de religion à savoir pauvreté, chasteté et obéissance, il épouse le 13 mai 1582 Françoise de Lastic veuve de Jacques de Foix, fille de Thibaud seigneur de Lastic et de Rochegonde.

Cette union déplait particulièrement à la famille de Françoise de Lastic dont l’ancêtre Hugues a participé à la Croisade de 1211 et qui a donné à l’Eglise de nombreux ecclésiastiques. Si un des ses oncles est Grand Prieur d’Auvergne, on relève entre autres des évêques du Puy et de Cluny.

Condamné à la saisie des biens à l’issue de deux procès gagnés par sa belle mère et son beau frère en octobre et novembre 1582, Jean de La Guiche, en raison des relations avec le pouvoir royal, s’en tire fort bien en obtenant la dispense des peines.
Les relations entre la famille de La Guiche et le pouvoir royal sont telles que sa nièce Henriette de La Guiche épouse Louis Emmanuel de Valois, arrière petit-fils de Catherine de Médicis.

Le 27 septembre 1588, il est Gentilhomme Ordinaire du Roi auprès d’ Henri III , et le 29 août 1590, il est également Gentihomme du roiHenri IV. Ce dernier aura, par ailleurs, une fille légitimée Gabrielle Angélique avec Henriette de Balsac.

En 1597, il fait établir l’inventaire des terres de la seigneurie de Rochegonde et prend le titre de Comte de Rochegonde.

De son mariage avec Françoise de Lastic, naît Louise de La Guiche, seule héritière de la seigneurie de Bournoncle. Par son mariage le 10 mai 1611 avec Louis Antoine de Larochefoucauld, elle porte à son époux les biens de Bournoncle et le titre de seigneur des lieux. Dans la corbeille de mariée elle apporte également les biens de la famille de Lastic, dont sa mère en est la seule héritière.

1 En raison de la crainte permanente d'intrigues et de complots, la charge d’échanson revenait à une personne en qui le souverain plaçait une confiance totale.
Officier chargé de servir à boire à un roi, un prince ou à tout autre personnage de haut rang.Il veillait en particulier à écarter tout risque d'empoisonnement et parfois même goûter le vin avant de le servir.

2 Un « Profès »est un religieux qui a émis sa profession, c'est à dire a prononcé publiquement les trois voeux de religion : pauvreté, chasteté, obéissance

 6 - LOUIS ANTOINE DE LAROCHEFOUCAULD

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Issue de la branche des Seigneurs de Barbezieux, fils de Jacques de Larochefoucauld, Seigneur de Chaumont et de Françoise de Langeac mariés par contrat le 31 août 1585, Louis Antoine est l’aîné d’une famille de treize enfants.

Marquis de Langeac, Comte de Saint Ilpize, Baron de Rochegonde, de Lastic et de Monsuc, Louis Antoine se substitue aux biens de sa mère Françoise de Langeac le 3 décembre 1609, à charge de porter le nom et les armes de Langeac.

Par lettre du 6 octobre 1635, le roi Louis XIII l’investit du Commandement de la Noblesse d’Auvergne et en 1639 il reçoit l’ordre de seconder le Marquis d’Effiat, Lieutenant du Roi en Auvergne.

Sept enfants naissent du couple dont François qui reçoit la seigneurie de Bournoncle.



 7 - FRANÇOIS DE LAROCHEFOUCAULD, SEIGNEUR DE BOURNONCLE


1_RUINES_DE_ROCHEGONDE.jpg Tuteur des enfants de son frère Henri Gaston, François a la passion très prononcée pour le vin de pays pour lequel il prend plaisir à en savourer le bouquet. Il charme ses loisirs à la dégustation du produit de ses vignes.
Attiré et fasciné par les crûs d’Auvergne, de flacon en flacon, celui que l’on appelle parfois le Comte de Bournoncle épuise sa cave jusqu’à ce qu’il ne puisse y trouver un pot du divin nectar.

Le Sieur Lhuiier, tentateur de service, lui offre sa propre cave en échange du Comté de Rochegonde.

La famille de Larochefoucauld bondit d’indignation à l’annonce d’un tel marché.Les belles sœurs de ce disciple de Bacchus lui font un procès en lui reprochant « la honte qu’il devoit avoir de se veoir journellement esprit de vin » auquel François donne l’excuse que son voisin le Marquis de Jaujac à qui il avait confié sa disette et proposé un tel échange n’a rien voulu entendre « ledit Marquis ne voulut point profitter de la foiblesse où le dit seigneur de Bournoncle se trouvoit réduict par l’excès de vin ».

Claude Lhuilier, Conseiller du Roi , puis Contrôleur Général de la Connétablie de Bordeaux reçoit ainsi un tiers de seigneurie de Rochegonde et à partir de 1684 il prend, à bons comptes, le titre de « Co-seigneur de Rochegonde ». La famille sera anoblie et portera le nom de Lhuilier d'Orcières

François de Larochefoucauld est vraisemblablement décédé,après 1700, sans postérité.

Qu’advient-il du domaine de Bournoncle ? A-t-il été vendu à la mort du dernier seigneur en titre ? Le domaine de Bournoncle a-t-il été morcelé ?

 8 - LA FAMILLE BASTIER


1_PRIEURE_DE_BOURNONCLE.jpgLe 8 février 1707, un couple de bourgeois Louis Bastier et son épouse Marguerite Trioullier, acquièrent la terre de Barlières appartenant à Maximilien de Rochemonteix, Seigneur de La Roche et de Vernassal, tandis que leur installation se fait à Bournoncle.

Présents à Bournoncle en 1724 ils vivent des rentes de leurs domaines. Qualifiés de « bourgeois », ils sont traités avec égard et disposent du privilège d’être inhumés dans l’église de Bournoncle jusqu’en 1764.

En 1747, leur fille Claudette épouse Pierre Dalbine Notaire Royal à Jumeaux qui, en 1774, porte le titre de « Châtelain de Bournoncle et de ses dépendances ».

Jusqu’en 1830, les Bastier restent propriétaires des domaines de Bournoncle et de Barlières.Pierre Gilbert Bastier vend le domaine de Bournoncle à Monsieur Alteroche Avocat à Issoire (10 juin 1830), tandis que celui de Barlières est cédé à Monsieur Doniol d’Auzon (16 mai 1833).

Les derniers acquéreurs vendent à leur tour tous les parcelles éloignées ou détachées.
La Villa de Barlières est cédée à la famille Vachier puis acquise par la famille Casati en 1885.
Celle de Bournoncle est vendue à Sœur Thérèse Casati, Religieuse de Saint Vincent de Paul et propriétaire de l’école libre des filles.



Main.gif Lavaudieu : Charles Antoine de Guérin , alias « Le Beau Lugeac » <<<∞∞∞∞∞>>> Saint-Géron : Le Comte de Faugères


SOURCES & BIBLIOGRAPHIE
  • Monographie Paroissiale de Bournoncle Saint Pierre et de Laroche établie en 1908 par Antonin Lavialle, ancien curé de Bournoncle Saint Pierre.

  • Bibliothèque Geneanet :
    • Mémoires de Martin et Guillaume Du Bellay publiés pour la Société de l'histoire de France par V.-L. Bourrilly et F. Vindry - Tomes 2 et 3 - Auteur : Martin Du Bellay
    • Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des pairs, grands officiers de la Couronne, de la Maison du Roy et des anciens barons du royaume... par le P. Anselme,... , continuée par M. Du Fourny , 3e éd. rev... par les soins du P. Ange et du P. Simplicien - Tome 7- Auteur : R. P. Anselme
    • Nobiliaire d'Auvergne - Auteur : Jean-Baptiste Bouillet- Edité en 1848
    • La Nouvelle revue héraldique, historique et archéologique - 1936 (14)- Edité en 1936
    • Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges - Tome 3 - Auteur : Joseph Nadaud - Edité en 1878
    • Preuves de la noblesse d'Auvergne. T. 2 g par le Dr de Ribier (1876-1932)

  • Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre - Numéro 11 (2007) - Arlette Maquet - Cluny en Auvergne - Thèse de doctorat de l’Université Paris-I Panthéon-Sorbonne, sous la direction de Michel Parisse, mai 2006

  • Yves d’Allègre, marquis d’Auvergne par Roger Archaud – Editions du Roure

  • Bibliothèque Nationale de France - Gallica
    • Monumenta pontificia Arverniae, decurrentibus IX°, X°, XI°, XII°saeculis. Correspondance diplomatique des papes concernant l'Auvergne depuis le pontificat de Nicolas Ier jusqu'à celui d'Innocent III (IXe, Xe, XIe, XIIe siècles), par A.-C. ("sic") Chaix de Lavarène - Auteur : Chaix, Louis-Antoine (Abbé) - Éditeur : Bellet et fils (Clermont-Ferrand) - Date d'édition : 1886
    • Itinéraires des rois de France et des papes dans l'Auvergne et le Velay - Auteur : Vernière Antoine Éditeur : impr. de Malleval (Clermont-Ferrand) Date d'édition : 1898
    • Histoire politique, religieuse et littéraire du Midi de la France : depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours. T. 3 - Auteur : Mary-Lafon (1812-1884)-Éditeur : P. Mellier (Paris )- Éditeur : Guyot père et fils (Lyon) - Date d'édition : 1845
    • Le Concile de Clermont en 1095 et la première croisade / par l'abbé G.-Régis Crégut - Éditeur : L. Bellet (Clermont-Ferrand)- Date d'édition : 1895

  • Contamine Philippe - Les compagnies d'aventure en France pendant la Guerre de Cent Ans. In: Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen-Age, Temps modernes T. 87, N°2. 1975. pp. 365-396.

  • Le diocèse du Puy-en-Velay des origines à nos jours par Pierre Cubizolles


INDEX THÉMATIQUE


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