Fernand JulesSANGLIER

L'an mil huit cent quatre vingt le dix huit décembre à quatre heures de relevée, par-devant nous Louis Auguste César GOULLER, conseiller municipal de la ville d'Amiens, délégué faisant la fonction d'officier de l'état-civil, a comparu Ferdinand Zacharie SANGLIER, âgé de vingt trois ans, garçon coiffeur, demeurant au faubourg de Noyon, rue Jules Barni, numéro trente, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, né en sa demeure la veille à quatre heures du soir, de lui comparant et de Marie MARCHAND, âgée de vingt six ans, ménagère, son épouse et auquel enfant, il été donné les prénoms de Fernand Jules, les dites présentation et déclarations faites en présence de Florentin CANEL, âgé de vingt huit ans, épicier, demeurant rue Jules Barni numéro quarante sept et de Gustave MATHIOTTE, âgé de vingt deux ans, clerc de notaire, demeurant rue Saint-Fuscien, numéro vingt cinq, et après lecture, le père et les témoins ont signé avec Nous.

L'an mil neuf cent six, le quinze janvier à deux heures du soir, par devant Nous, Amable Jean Baptiste Louis BIENAIMÉ, officier d'académie, adjoint et délégué du maire de la ville d'Amiens, faisant les fonctions d'officier de l'état civil, ont comparu publiquement en notre maison commune, Fernand Jules SANGLIER, âgé de vingt cinq ans, né à Amiens le dix sept décembre mil huit cent quatre vingt, employé de commerce, demeurant avec ses père et mère à Amiens, rue des Jardins, numéro cent vingt cinq; fils majeur et légitime de Ferdinand Zacharie SANGLIER, âgé de quarante huit ans, coiffeur, et de Marie MARCHAND, âgée de cinquante et un ans, sans profession, tous deux présents à l'acte et consentants ; Et Marguerite TOUZET, âgée de vingt quatre ans, née à Amiens, le trois janvier mil huit cent quatre vingt deux, culottière, demeurant en cette ville, rue Cosserat, numéro quarante ; fille majeure et légitime de Abel Édouard TOUZET, décédé à Amiens, le douze mai mil huit cent quatre vingt seize et de Rose Élie DEVAUCHELLE, décédée à Amiens le trente novembre mil neuf cent trois ; petite fille en côté paternel de Louis Théophile TOUZET, décédé à Amiens, le trois avril mil huit cent quatre vingt deux et de Joséphine Flore HURIEZ, décédée à Amiens, le sept avril mil huit cent quatre vingt six et du côté maternel de Pierre Alphonse DUVAUCHELLE, décédé à Amiens le six août mil huit cent quarante neuf et de Catherine Denise WARIN, décédée à Amiens le vingt et un décembre mil huit cent quatre vingt deux ; conformément à la loi des dix et dix huit juillet mil huit cent cinquante les futurs époux et les père et mère du futur nous ont déclaré, sur les interpellations que nous leur avons adressées, qu'ils n'ont pas passé de contrat de mariage ; lesquels comparants nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entre eux et toutes les publications ont été faites à la principale porte de notre maison commune les dimanche trente et un décembre dernier et sept janvier courant ; aucune opposition audit mariage ne nous ayant été signifiée, faisant droit à leur réquisition, après§s avoir donné lecture des actes de naissance des futurs époux des actes de décès des père et mère et des aïeuls paternels et maternels de la future inscrits sur les registres de cette ville et du chapitre dix du titre du code civil intitulé : "du mariage" nous avons reçu de chacune des parties, l'une après l'autre, la déclaration qu'elles peuvent se prendre pour mari et femme et nous prononçons au nom de la loi que Fernand Jules SANGLIER et Marguerite TOUZET sont unis par le mariage, de quoi nous avons dressé acte en présence de Albert CHARDON, âgé de quarante trois ans, employé de commerce, demeurant à Amiens, rue Frédéric Petit, numéro cinquante cinq, ami de l'époux, de Léon Alphonse SANGLIER, âgé de vingt deux ans, coupeur d'habit, demeurant à Amiens rue des Jardins, numéro cent vingt cinq, frère de l'époux, de Louis Alphone HUYEZ, âgé de cinquante huit ans, teinturier, demeurant à Amiens, rue Saint Maurice, numéro quarante cinq, cousin de l'épouse et de Théodore Alphonse Séraphin ERARD, âgé de quarante huit ans, employé de commerce, demeurant à Amiens, rue des Bouchers, numéro quinze, cousin de l'épouse, et après lecture du présent acte, les époux, les père et mère de l'époux et les premier, deuxième et quatrième témoins ont signé avec Nous, le troisième témoin ayant déclaré ne savoir signer.

Le dix neuf juin mil neuf cent soixante, dix neuf heures vingt cinq minutes, est décédé en son domicile, place Raymond Lefebvre, Fernand Jules SANGLIER retraité, né le dix sept décembre mil huit cent quatre vingt à Amiens (Somme), fils de Ferdinand Zacharie SANGLIER et de Marie MARCHAND, époux décédés, veuf de Marguerite TOUZET. Dressé le vingt juin mil neuf cent soixante, dix heures trente minutes, sur la déclaration de André TURPIN, Directeur d'école, âgé de quarante huit ans, gendre du défunt, domicilié à Longueau, Place Raymond Lefebvre, qui lecture faite a signé avec Nous, Louis Victor PROT, Maire de Longueau.