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Summary

 1 - Condamnation, torture et supplice "urbi et orbi", à travers les siècles

 1.1 - Arbre ou Diasphendonèse

C'est ainsi qu'on appelait un supplice cruel qu'on infligea souvent aux martyrs du christianisme. Il consistait à plier à grande force deux arbres à chacun desquels on attachait un pied du patient après quoi on lâchait en même temps les deux arbres qui lui divisaient le corps en deux parties. Ce supplice fut quelquefois employé à Rome comme peine militaire.

 1.2 - Arrosage

Utilisé dans les pays froids, il consistait à arroser une personne nue et à attendre qu'elle gèle. La Comtesse Bathory l'infligea à plusieurs de ses esclaves, elle lui avait donné le nom de " statut de glace ".

 1.3 - Bougie

A Liège, on mettait des bougies allumées entre les doigts des condamnés.Néron se servait des criminels pour s'éclairer pendant la nuit. Il les faisait revêtir d'une tunique de papyrus enduite de cire à laquelle on mettait le feu après avoir cloué ces malheureux à un poteau. Ce tyran éclaira un jour le peuple romain assemblé dans un amphithéâtre avec ces feux abominables.

 1.4 - Bouillir

Les Anglais condamnaient autrefois les empoisonneurs à être bouillis.En 1347 deux faux monnayeurs furent bouillis (eau ou huile) à Paris au marché aux Pourceaux, encore en usage aux XVIème siècle. Après ils subiront la pendaison.

 1.5 - Boulet

Pour le soldat ou sous officier qui a déserté à l'étranger. Cette peine établie en 1803, appliquée que par les conseils de guerre Spéciaux. Tout déserteur condamné au boulet est conduit à la parade le lendemain du jour où il a été jugé. Il y paraît traînant le boulet et revêtu de l'habit des condamnés à cette peine. Il entend la lecture de sa sentence à genoux et les yeux bandés. Il parcourt de cette manière le front entier des gardes et de son corps rangé en bataille. Le corps, dont il faisait partie, sa compagnie en tête, défile devant lui. Le condamné au boulet qui s'évade est condamné soit à une condamnation double, soit a traîné deux boulets pendant tout le temps de sa condamnation.

 1.6 - Bouline (faire courir la)

Châtiment infligé aux malfaiteurs sur les vaisseaux de l'Etat. Cela consistait à le faire battre par ses compagnons avec une garcette à chaque fois qu'il passe devant eux, nu, la tête couverte d'une manne et les yeux bandés. Il ne peut être frappé que par trente hommes au plus et pendant trois courses.

 1.7 - Bourbier

Tacite nous apprend que les Germains étouffaient dans un bourbier les poltrons, les fainéans et les mignons.

 1.8 - Bouquet d'herbes

Le Tunquinois qui reçoit son arrêt de mort est obligé de se présenter avec un bouquet d'herbes à la bouche. On veut désigner par là qu'il mérite de la brouter et d'être traité comme une bête !

 1.9 - Bras (épreuves par le bras

Anciennement en France on bénissait un anneau qu'on jetait dans une cuve d'eau bouillante. Le prévenu était obligé de plonger son bras dans cette eau bouillante et de prendre l'anneau béni. Le juge, en présence des prêtres, renfermait ce bras dans un sac qu'il scellait de son cachet. Trois jours après s'il ne paraissait aucune brûlure sur le bras, l'accusé était déclaré innocent.

 1.10 - Brasier soufré

Voici comment Voltaire rapporte ce fait. Le prisonnier Damien fut placé vers les cinq heures sur un échafaud de huit pieds et demi carrés On le lia avec de grosses cordes retenues par des cercles de fer qui assujettissaient ses bras et ses cuisses. On commença par lui brûler la main dans un brasier de soufre allumé.

 1.11 - Brûlé vif

On fit subir des tortures cruelles à plus de cent Templiers et on en brûle vifs cinquante neuf en un jour près de l'abbaye Saint Antoine de Paris. Le grand bailli Jacques de Molay et Guy dauphin fils de Robert II, dauphin d'Auvergne, commandeur d'Aquitaine deux des principaux seigneurs de l'Europe, un par sa dignité l'autre par sa naissance furent aussi jetés vifs dans les flammes le lundi 18 mars 1314 à l endroit où est à présent la statue équestre de Henri IV.

Dans le quatorzième siècle on fit brûler beaucoup de personnes sous prétexte d'hérésie et de sortilège surtout de celles qui appartenaient à une secte nommée turlupins ayant à sa tête une nommée Jeanne de Bentonne. Le parlement de Bordeaux fit brûler, dans l'espace d'un an, six cents sorciers prétendus.

En 1574 le parlement de Dôle condamna au feu Gilles Garnier. L'arrêt porte qu'il avait renoncé à Dieu, qu'il s'était livré au diable qui l'avait changé en loup-garou et, que sous cette forme, il avait dévoré des petits garçons.

 1.12 - Buller

Par les lois d'Angleterre le mari avait le droit de battre sa femme. Ce droit fut pleinement prouvé et établi dans une cause plaidée autrefois devant le juge Buller. Ce juge éclairé déclara comme un point reconnu dans la loi : Qu'un mari est autorisé à battre sa femme pourvu que le bâton qu'il emploie dans cette occasion ne soit pas plus gros que le pouce. Et par suite de cette mémorable décision un bâton de cette grosseur a depuis été appelé un buller.

 1.13 - Cadavre

On a plusieurs exemples de procès criminels intentés aux cadavres entre autres celui d'un commis de M. de Villeroy, secrétaire d'état, accusé en 1604 du crime de lèse-majesté. Ce commis, en voulant se sauver, se noya dans la Marne; on en retira son cadavre qui fut démembré à quatre chevaux et mis en quatre quartiers sur quatre roues aux quatre principales avenues de Paris. Aujourd'hui toute action publique pour l'application de la peine s'éteint par la mort du prévenu. Art 2 du Code d'instruction criminelle.

 1.14 - Cage de fer

La cage de fer était à proprement dire un assemblage de plusieurs barres de fer emmortoisées les unes avec les autres, et traversées de bas en haut par d'autres barres de fer moins grosses de manière que le tout renfermait un espace dans lequel, le prétendu criminel, pouvait à peine se mouvoir et où assez souvent le peu de hauteur de la cage forçait le patient à s'y tenir le corps plié en deux.

 1.15 - La Castata

En France, elle consistait à placer le prisonnier dans une cage ou à l'enchaîner sur un lit de fer. Là il était exposé au feu d'un brasier. Thibaut V, comte de Blois et de Chartres, faisait une guerre acharnée à Sulpice II d'Amboise, seigneur de Chaumont. Celui-ci fut fait prisonnier et renfermé dans la prison de Châteaudun où Thibaut lui faisait subir ce supplice tous les jours. Sulpice promettait vainement de se racheter moyennant une forte somme. Thibaut voulait la cession de Chaumont. Louis XI fut le premier qui introduisit dans les prisons l'usage des cages de fer, supplice inventé dit-on par Darancourt évêque de Verdun.

C'est dans une cage de fer à la Bastille qu'il fit enfermer Jacques d'Armagnac, duc de Nemours, on ne sait pas précisément pour quel crime. C'est dans cette cage qu'il le fit interroger, appliquer à la question et qu'il lui fit entendre son arrêt de mort. Louis Sforce duc de Milan, fait prisonnier dans la conquête du Milanais par Louis XII, fut conduit de Lyon au château de Loches où il fut mis, suivant quelques auteurs, dans une cage de fer dans laquelle il mourut après dix ans de captivité. En 1488 le duc d'Orléans depuis Louis XII, ayant été fait prisonnier à la bataille de Aubin, fut enfermé dans la tour de Bourges et gardé très étroitement. Parmi les cruautés qu'on lui fit éprouver, pendant les trois ans que dura sa captivité, la plus barbare fut celle de l'enfermer la nuit dans une cage de fer. Il existait, à l'abbaye du mont Saint-Michel en Normandie, une cage de fer où,on enfermait les prisonniers d'état. Le fameux cosaque du Don qui voulut en 1773 se faire passer pour le czar Pierre III, détrôné et étranglé quelques mois auparavant, étant parvenu à soulever quelques cosaques et une partie de la population finit par être arrêté le 15 septembre 1774. On l'enferma dans une cage de fer pour le transporter à Moscou.

 1.16 - Cage à Canard

Machine de correction qui était en usage en Angleterre. Parmi les incommodités publiques on classait les criailleries des femmes grondeuses, querelleuses, qui troublaient la tranquillité du voisinage. Une femme de ce genre lorsqu'elle était dénoncée, était enfermée dans une cage à canard avec laquelle on la plongeait dans l'eau à différentes reprises. (ancêtre de la thérapie de Freud ?!!!)

 1.17 - Cage ordinaire ou mouillée

Est une peine en usage parmi les gens de mer à laquelle on condamne les hommes de l'équipage convaincus d'avoir volé, employé les voies de fait envers un officier, ou d'avoir excité quelque révolte. Lorsqu'on donne la cale ordinaire, on conduit le criminel vers le plat bord au-dessous de la grande vergue et là on l'étend sur une planche aux deux extrémités de laquelle on l'attache par les pieds et les mains. Du côté de la tête il y a une corde qui répond à une poulie suspendue à l'un des bouts de la vergue, ensuite trois ou quatre matelots hissent cette corde le plus promptement qu'ils peuvent, jusqu'à ce qu'ils aient guindé le patient à la hauteur de la vergue, après quoi ils lâchent la corde tout à coup et le précipitent dans la mer, avec d'autant plus de rapidité qu'ordinairement on attache un boulet à la partie inférieure de la planche. Ce supplice se réitère, jusqu'à trois, quatre et cinq fois, selon que la sentence le porte. Ce châtiment est rendu public par un coup de canon qu'on tire pour avertir tous ceux de la flotte ou de l'escadre d'en être les spectateurs, et au même instant on hisse le pavillon d'exécution au mât de misaine; amusement chez les Goths, les Celtes, au contraire, le mettaient au rang des supplices les plus rigoureux. Les allemands l'infligeaient aux vagabonds, donné aux femmes de mauvaise vie à Marseille et à Bordeaux.

 1.18 - Cale sèche

Identique à la cale mouillée, mais au lieu de tomber dans l'eau, il tombait sur le pont ! Il était extrêmement rare que le supplicié en réchappa, surtout au bout de trois fois !

 1.19 - Calomniateur

Le supplice du calomniateur consistait à le conduire dans la salle au Sénat et à l'obliger de se coucher sous le siège du calomnié et là il devait prononcer à haute voix qu'il se repentait amèrement des bruits injurieux qu'il avait malignement répandus contre la réputation de tel ou tel et qu'il en avait menti comme un chien. Après cette confession publique le coupable était obligé de contrefaire par trois fois l'aboiement d'un chien. (!!!) On prétend que Charles V avait introduit cette punition à la cour & qu'il y avait quelquefois des jours où l'on n'y entendait qu'aboiements pendant toute la matinée.

 1.20 - Cangue

Supplice usité en Chine. La cangue est une table pesante dans laquelle il y a trois trous, l'un pour passer la tête et les deux autres pour recevoir les mains. Le coupable est quelquefois condamné à la porter pendant plusieurs mois quelquefois même pendant plusieurs années.

 1.21 - Carcan

C' est un cercle de fer avec lequel l'exécuteur de la haute justice attache, par le cou à un poteau, celui qui est déclaré convaincu de crime ou,délit. Voici comment se fait cette espèce d'exécution. Le condamné est mené à pied les deux mains liées et attachées derrière la charrette de l'exécuteur des hautes œuvres ou les deux mains liées par derrière, conduit par ledit exécuteur jusqu'à un poteau planté sur la place publique; à ce poteau est attachée une chaîne au bout de laquelle pend un collier de fer de trois doigts de largeur ayant une charnière pour l'ouvrir. On fait entrer le cou du patient dans ce collier qu'ensuite on ferme avec un cadenas. Il reste dans cet état aux tenues de son arrêt plus ou moins d'heures. Autrefois l'exposition pouvait durer un ou plusieurs jours, et l'on joignait d'autres peines à celle du carcan comme les galères, le fouet, le bannissement, etc. On attachait quelquefois deux écriteaux au dos et sur la poitrine du coupable pour indiquer son crime. Quelquefois encore il était battu de verges et marqué sur l'épaule d'un fer chaud.

 1.22 - Carême

Brantôme raconte que dans une certaine ville, qui avait fait une procession en carême, une femme y avait assisté nu pieds faisant la marmiteuse plus que dix. Au sortir de là, l'hypocrile alla dîner avec son amant d'un quartier d'agneau et d'un jambon. La senteur en vint jusqu'à la rue. On investit ce lieu. Elle fut prise et condamnée à se promener par la ville avec son quartier d'agneau à la broche sur l épaule et le jambon pendu au cou !

 1.23 - Castration

Sous le règne de Louis XIV, la duchesse de Lude, de la maison de Bouillé, fit subir cette affreuse opération à un jeune qui s'était permis quelques privautés avec une de ses suivantes. La duchesse fut spectatrice de ce supplice sanglant et insulta sa victime en ajoutant la dérision à la cruauté : Elle la duchesse fit châtrer un clerc en sa présence pour avoir abusé dans son château d'une de ses demoiselles; le fit guérir, lui donna dans une boite ce qu'on lui avait ôté, et le renvoya (mémoires de Dangeau). En France, le crime de castration est puni des travaux forcés à perpétuité ou de la mort si la personne mutilée succombé à l'opération avant l'expiration des 40 jours qui ont suivi le crime.

 1.24 - Cavalcade

En Écosse, réservé uniquement aux messieurs qui se comportent mal envers leurs épouses ! Les femmes chargées de cette exécution, se saisissent du criminel, et le placent à cheval sur une grosse perche; on lui lie les jambes pour qu'il ne puisse sauter à bas, et on le porte ainsi dans tout le village. Les hommes faits ont soin de ne pas se tenir sur le chemin de cette grotesque procession, mais tout le reste,de la population s'y porte. On siffle le patient, on le couvre de huées, on le tire par les jambes, et il s'estime heureux lorsqu'on ne finit pas la cérémonie en le plongeant dans la rivière ou dans quelque étang voisin. On ignore l'origine de cet usage qui consacre l'insurrection contre l'autorité maritale. Il est encore très répandu et il n'y a pas longtemps que cette justice féminine s'est exercée sur un tisserand d’Édimbourg.

 1.25 - Caveau

En Suède, avant que Gustave III eût aboli la question, on la donnait comme en Sardaigne en tenant le patient les bras attachés derrière le dos et avec une corde on le faisait descendre dans un caveau souterrain, pratiqué sur une rivière et qui n'en était séparé que par une grille de fer. L'eau coulait sur cette grille, le patient, les jambes et les pieds nus, était obligé de marcher sur la grille jusqu'à ce qu'il eût avoué son crime. Ce supplice était très douloureux, une lassitude extrême s'emparent d'abord du malheureux; ce malaise général lui arrachait les cris et souvent l'aveu d'un crime que quelquefois il n'avait pas commis.

 1.26 - Cendres jetées au vent

Ce n'est pas un supplice mais une annexe. Refuser au criminel la sépulture, disperser jusqu'à la dernière parcelle de son être, tel a été le but des législateurs qui ont établi cet usage qui ne s'adresse pour ainsi dire qu'à la mémoire du patient. En France, tous les arrêts qui condamnaient les grands criminels à être brûlés vifs prescrivaient cette espèce de formalité ignominieuse. On n'en usait qu'envers les grands coupables, les parricides, les régicides, les hérétiques, les sacrilèges. Madame de Sévigné dit en rapportant l'exécution de la fameuse Brinvilliers : Enfin c'en est fait, la Brinvilliers est en l'air, son pauvre petit corps a été jeté, après l'exécution, dans un fort grand feu et ses cendres au vent de sorte que nous la respirerons, et par la communication des petits esprits, il nous prendra quelque humeur empoisonneuse dont nous serons tout étonnés.

 1.27 - Cendres

Ce supplice était usité en Perse on ne s'en servait que pour les grands criminels. On remplissait de cendres une tour, on y précipitait le criminel la tête la première et, ensuite avec une roue, on agitait autour de lui la cendre jusqu'à ce qu elle l’étouffât. Darius Nothus fit ainsi périr son frère Sogdien. Ce supplice fut aussi employé par les Juifs.

 1.28 - Chair mangée

Les peuples, qui sont le plus rapprochés de ce que quelques philosophes ont appelé l'état de nature, ont dans les supplices un raffinement de cruauté et de barbarie inconnu aux nations civilisées : s'il faut en croire quelques relations, les rois de Ceylan condamnent les criminels à manger leur propre chair et celle de leurs enfants avant de les faire dévorer par des chiens.

 1.29 - Chaise

Chez les peuples germains du moyen âge on usait encore d'une ancienne punition dont on ne connaît pas trop l'origine. Lorsque quelques membres de la noblesse se livraient à la sédition, on les forçait à porter une chaise comme pour leur faire entendre qu'ils devaient se tenir en repos .M Tonnelay, dans les notes de sa traduction d'Hubidras, nous apprend qu'en Angleterre, pour corriger les femmes criardes et querelleuses, on les suspend, sur un endroit plein d'eau, assises dans une chaise soutenue par des cordes qui la font plonger à volonté. On appelle, ajoute-t il, cette chaise en anglais kicking stool.

 1.30 - Chaise ardente

Blandine, martyr de Lyon, fut la première à subir ce supplice barbare.Jourdan, de la maison des princes normands, se mit à la tête des peuples. Il fut livré à Henri VI qui le fit périr par un supplice qu'on croirait imité des tyrans fabuleux de l'antiquité; on l'attacha sur une chaise de fer brûlante, on le couronna d'un cercle de fer enflammé qu'on lui attacha avec des clous.

 1.31 - Chambre chauffée

A Rome, métropole des inquisiteurs, on raffinait sur les tortures; on faisait chauffer une chambre par des brasiers ardents. On rasait le patient et on ne lui laissait aucun poil sur toutes les parties du corps. Un poteau de la hauteur de trois pieds était posé au milieu de la chambre. Sa base était ronde et large et se terminait en pointe de diamant de la grandeur de l'ongle du pouce. Cinq cordes étaient attaché au plancher et deux autres aux deux côtés. Les premières servaient à élever le patient qui y était attaché par les quatre membres, et par le milieu du corps; celles des côtés servaient à conduire son corps et contribuaient à le placer à demi couché sur ce poteau en faisant porter exactement tout son corps sur l'anus : alors on fixait toutes les cordes afin qu'il ne balançât pas et que tout le poids appuyât uniquement sur la pointe du poteau. On approchait alors des brasiers ardents près du malheureux afin d'exciter la terreur au plus haut degré, on plaçait, vis à vis de lui, un miroir pour lui représenter son état et trop souvent sans doute l'horreur de sa situation lui arrachait l'aveu de fautes qu'il n avait sans doute pas commises.

 1.32 - Chambre pavée de cuivre

Un roi de la Corée, s'étant imaginé que sa sœur l'avait privé du repos au moyen d'un charme, la fit enfermer dans une chambre pavée en cuivre au-dessous de laquelle on alluma un grand feu.

 1.33 - Chambre de punition

Destinée aux prisonniers qui se rendent coupables de quelque faute, ou contravention au règlement sur les prisons. Le règlement général du préfet de police de Paris, en date du 26 janvier 1810, ordonne que les prisonniers, qui insultent le concierge ou autres employés, seront placés pendant deux jours dans la chambre de punition et que tout prisonnier jouant aux jeux de hasard y soit enfermé pendant trois jours ! (abolie ?!!!)

 1.34 - Charbons ardents

Dans le Canada, les Indiens sauvages sont dans l'usage de brûler leurs prisonniers, mais auparavant ils leur font souffrir mille morts. Ils introduisent des charbons ardents dans leurs plaies. Dans le royaume de Siam on fait subir un supplice horrible aux personnes convaincues d'irréligion et de profanation. Le coupable est garrotté et sa tête placée sur des charbons ardents est brûlée à petit feu. Au défaut de preuves écrites ou testimoniales l'accusé est quelquefois soumis aux épreuves de l'eau et du feu. La dernière est la plus rigoureuse on creuse une fosse longue de huit pieds et on la remplit de charbons ardents. L'accusé, les pieds nus, doit la parcourir trois fois. Si ses pieds n'offrent aucune brûlure, il est renvoyé absous ,dans le cas contraire il est puni comme coupable.

En 1521, lorsque les Espagnols faisaient la conquête du Nouveau Monde, ils parvinrent à s'emparer de l'empereur du Mexique et de sa femme. C'est ce Gatimozin, devenu célèbre par les paroles qu'il prononça, lorsqu'un receveur des trésors du roi d'Espagne le fit mettre sur des charbons ardents, pour savoir en quel endroit du lac il avait fait jeter ses richesses, son grand prêtre, condamné au même supplice, poussait des cris, Gatimozin lui dit : Et moi suis je sur un lit de roses ?

 1.35 - Chariot

Les Juifs faisaient quelquefois écraser des coupables sous des chariots armés de pointes de fer. David fit subir ce supplice aux Ammonites pris en guerre. En 562 Honorius fut dans une assemblée d'évêques nommé au siège de Saintes à la place d'Amélius évêque déposé. Il vint à Paris auprès de Charibert lui demander la confirmation de son élection. Ce roi le reçut avec colère, le fit chasser de son palais, le fit attacher sur un chariot rempli d'épines et en cet état l'envoya en exil. Philippe Auguste, ayant été vainqueur à la bataille de Bouvines donnée en 1214, fit prisonnier Ferdinand comte de Flandre. Ce roi voulut donner aux Parisiens le spectacle de son triomphe. Parmi plusieurs seigneurs captifs on remarquait à cette entrée triomphale le prince Ferdinand chargé de chaînes attaché sur un chariot traîné par quatre chevaux; devant l'illustre prisonnier, le peuple chantait ce distique inspiré pour la circonstance :

Quatre ferranz bien ferrésTraînent Ferrant bien enferré.

(Ce comte Ferdinand, que le vulgaire appelait Ferrand, fut enfermé au Louvre et y languit jusqu'à ce qu'il eût consenti à céder tous ses états au roi Philippe).

 1.36 - Chasteté

Les vestales étaient à Rome chargées d'entretenir le feu sacré. Le plus grand crime qu'elles puissent commettre était de manquer à ce vœu de chasteté. On punissait même le soupçon d'une faiblesse. Une vestale fut condamnée à mort pour avoir prononcé avec un enthousiasme voluptueux les paroles suivantes : Moriar nisi nubere dulce est, et on jugea qu'elle était criminelle puisqu'elle souhaitait de le devenir et son arrêt fut prononcé. Le supplice qu'on leur infligeait est horrible; elles étaient enterrées toutes vives.

Il y a dit Plutarque, auprès de la porte de la Colline, un caveau étroit ou on descendait par une petite ouverture et où l'on mettait un petit lit, une lampe allumée, et une légère provision de tout ce qui était nécessaire pour se nourrir, comme un pain, une cruche d'eau, un peu d'huile et un pot de lait, seulement pour ne pas offenser la religion en paraissant faire mourir de faim une personne consacrée avec les cérémonies les plus augustes et les plus saintes. Scrupule bizarre ! Ils craignaient de faire mourir d'abord de faim celle qu'ils enterraient toute vive et qui était forcée de mourir après sa provision consommée. On mettait la malheureuse vestale condamnée dans une litière bien fermée et couverte de toutes parts, afin qu'on ne pût pas même entendre ses cris et on la transportait en cet état à travers le forum. D'aussi loin qu'on apercevait cette litière, on se retirait pour la laisser passer, et on la suivait dans un profond silence avec toutes les marques de la plus grande tristesse. Il n'y avait point de spectacle plus horrible, point de jour plus affreux, ni plus lugubre pour Rome. Quand la litière était arrivée au lieu du supplice, les licteurs enlevaient les voiles qui l'enveloppaient et l'ouvraient. Le souverain pontife, après avoir fait certaines prières à voix basse et levé les mains au ciel, faisait sortir la vestale toute voilée; il la plaçait sur l'échelle par laquelle on descendait dans le caveau; après quoi il s'en retournait avec tous les autres prêtres. Cette malheureuse n'était pas plutôt descendue qu'on retirait l'échelle et qu'on refermait l'ouverture. On jetait ensuite beaucoup de terre afin de rendre le terrain uni. Il ne restait plus aucune marque du tombeau.

Les Péruviens adoraient le soleil et ils attachaient, comme les Romains, la plus grande importance à la garde du feu sacré. On chargeait des vierges de ce soin et si l'une d'elles manquait à son vœu de chasteté, on l'enterrait vive, et on pendait son amant, on punissait d'un crime si énorme la femme du coupable, ses enfants, ses serviteurs, ses parents, tous les habitants de la ville où il demeurait, jusqu'aux enfants à la mamelle et on rasait la ville de fond en comble.

 1.37 - Cheval

Le voyageur Laloubère rapporte que les femmes du roi de Siam trouvent quelquefois le moyen de se faire des amants, et que la manière ordinaire dont ce prince les punit, est de les soumettre d'abord à un cheval qui est accoutumé à l'amour des femmes; après quoi il leur fait donner la mort. Au commencement du dix-septième siècle, lorsque les Japonais infligeaient aux chrétiens les plus horribles persécutions, une femme, ayant repoussé avec horreur son fils avec lequel on voulait lui faire commettre publiquement un inceste pour l'avilir et la déshonorer, fut saisie aussitôt on lui tint les bras et les mains et on la présenta à un étalon. Cette épouvantable scène se passait sous les yeux de son fils.

En 1330, le fils d'Uladislas, roi de Pologne, nommé Casimir avait violé la fille du comte Félician et s'était enfui. Le père de l'infortunée assassina le roi à table pour se venger, il ne tarda pas à être arrêté; il fut attaché à la queue d'un cheval et traîné vivant dans les rues.

En Bosnie les femmes des rayas reçoivent des coups de bâton pour des fautes très légères, on les frappe sur les cuisses, le dos, et le derrière après les avoir attachées tout habillées à la queue d'un cheval, les pieds en haut et la tête en bas.

En France au quatorzième siècle un scélérat nommé Jourdain de Lille fut traîné à la queue d'un cheval avant d'être pendu. On prétend qu'en 1613 ou 1614, le roi Clotaire fit promener la reine Brunehaut autour de son camp et la fit attacher ensuite par les cheveux, par un bras et par une jambe à la queue d'un cheval indompté qui la traîna vivante sur les chemins, lui fracassa la tête sur les cailloux et la mit en pièces.

 1.38 - Coffre

Au Japon deux jeunes filles furent enfermées jusqu'à la mort dans un coffre hérissé de pointes de fer; l'une pour avoir eu quelque intrigue de galanterie, l'autre pour ne l'avoir pas révélé.Le roi de Maroc Mouley Ismaêl, qui exerçait d'épouvantables cruautés contre ses femmes, leur faisait quelquefois placer la gorge sur le bord d'un coffre ouvert dont par son ordre deux eunuques faisaient retomber le couvercle avec violence.

 1.39 - Congrès

Servait à vérifier la virilité de monsieur ! Presque toujours, il perdait son procès ce qui faisait dire à Boileau :

Jamais la biche en rut n'a pour fait d'impuissanceTraîné du fond des bois un cerf à l'audienceEt jamais juge entre eux ordonnant le congrèsDe ce burlesque mot n'a sali ses arrêts.

Un mari fut condamné à se séparer de sa femme comme coupable d'impuissance et condamné pour avoir fait un enfant à sa servante. Enfin cette révoltante épreuve fut bannie des tribunaux le 18 février 1667, elle fut abolie par un arrêt du parlement sur le plaidoyer du président de Lamoignon alors avocat général.

 1.40 - Corps allumé

Sefi II schah de Perse qui prit le nom de Soliman était souvent ivre et dans son ivresse il se livrait à des cruautés inouïes. Il paraît que son naturel sanguinaire s'était annoncé bien avant qu'il commençât à s'adonner à l'ivrognerie. Au commencement de son règne, il avait par un singulier caprice, ordonné qu'une de ses favorites, qu'il avait beaucoup aimée jusqu'à ce moment, fût mariée sur le champ à quelqu'homme vil et de la lie du peuple.Le premier qu'on rencontra était le fils d'un blanchisseur de la cour. Le mariage se fit selon l'usage sans se voir. L'ancienne favorite trouva ce jeune homme à sa convenance et ils vécurent très bien ensemble. Le père du nouveau marié étant venu à mourir, celui-ci demanda l'office de son père. Le schah le fit venir et lui dit : Lorsque tu épousas, par mon ordre, cette belle fille quelle fête fis-tu en réjouissance ? 0 puissant prince, répondit-il, je suis un pauvre homme; je n'eus pas le moyen de faire une illumination. Quoi! dit le schah, ce chien ne fit point d'illumination à une si grande fortune ! Qu'on fasse illumination de son corps. On étendit ce malheureux, sur une planche, couché sur le dos et on l'y attacha, on lui fit, dans les chairs, des trous sans nombre à mettre le petit doigt avec une pointe de poignard; on les remplit d'huile, on plaça une petite mèche au milieu, on les alluma toutes à la fois et l'infortuné expira au milieu des plus horribles tourments.

 1.41 - Côte percée

Chez les Romains, comme chez les Hébreux, le supplice de la croix était terminé par un coup de lance dans le côté. Jésus Christ expira après avoir en le côté percé.

 1.42 - Cyphonisme

Il consistait à être frotté de miel et exposé au soleil à la piqûre des mouches et des guêpes. Cela se faisait de trois manières ou l'on attachait simplement le patient à un poteau ou on le suspendait en l'air dans un panier, ou on l'étendait à terre les mains liées derrière le dos. La dénomination de ce supplice vient d'un mot grec qui signifie poteau ou épieu auquel on attachait le patient ou le carcan qu'on lui mettait au cou, ou un instrument dont on se servait pour le tourmenter.
Pratiqué par Erzsébet Báthory, la sanglante comtesse, sur quelques servantes. On enduit le corps de lait, de miel & de sucre, les guêpes, les mouches, les fourmis & autres vermines venaient se nourrir ; en mangeant ainsi une partie du condamné.

 1.43 - Décapitation

Ce supplice parait être naturalisé en Orient plutôt que partout ailleurs. En Chine et au Japon il est usité de temps immémorial mais on l'inflige seulement au peuple, on présume bien, que par cela seul, il est ignominieux. A la Chine, surtout la décapitation, passe pour le plus infâme de tous les supplices parce que la tête qui est la partie principale de l'homme est séparée du tronc et que le criminel ne conserve point en mourant son corps tel qu'il la reçue de la nature. La décapitation a toujours été en usage dans la Perse. Les Romains l'exécutaient de deux manières, par la hache selon l'ancien usage, more majorum, comme périrent les fils de Brutus; c'était l'ouvrage des licteurs; il n'avait rien de déshonorant, celle par l'épée, comme mourut dit-on l'apôtre des Gentils, c'était le bourreau qui l'infligeait ,il était infamant.

Les Romains paraissent être les premiers qui se soient servis de la hache pour couper la tête. Il faut pour endurer ce supplice que le patient soit couché, mais on sait que les licteurs frappaient de verges le criminel jusqu'à ce qu'il tombât à terre de faiblesse, c'était alors qu'ils se servaient de leur hache. Cette arme est en effet très propre à diviser les parties du corps mise au bout d'un bâton qui lui sert de levier, elle acquiert une force considérable. Cette force est ramassée dans un point donné et frappe également. Le sabre, au contraire, n'offre pas le même avantage; il ne tient rien de la mécanique, sa lame coupe sur tous les points de sa surface, mais avec une différence sensible pour l'amputation. C'est au milieu juste de la lame, entre le fort et le faible, que se trouve son jeu. Dirigé cependant par une main sûre il tranche rapidement. Muley, roi de Tunis, en montant à cheval abattait d'un seul coup la tête de son écuyer.

Les nègres de la côte d'Afrique savent aussi manier le sabre avec beaucoup d'habileté et ils abattent une tête d'un seul coup.

Les Mandrucins, qui donnent leur nom à une province du Brésil, sont les naturels du pays les plus redoutés. Les autres tribus les appellent Paikice, c'est-à-dire coupe-tête, parce que ces indigènes sont dans l'usage de décapiter les prisonniers qui tombent en leur pouvoir et d'embaumer leurs têtes de manière qu'elles se conservent pendant de longues années, comme si on venait de les couper depuis peu d'instants. Ils décorent leurs cabanes de ces horribles trophées et celui, qui en possède jusqu'à dix, peut être élu chef de tribu. La hache était une arme guerrière.

Les Romains s'en servaient dans les combats mais moins habilement que les Daces, les Sarmates, les Marcomans les Bons, et les Goths. C'était la francisque des Gaulois, leur adresse était extrême. Néanmoins ils décapitaient moins qu'ils ne fendaient. On sait que Clovis fendit la tête d'un soldat qui lui avait refusé un vase précieux. La décapitation était usitée dans les Gaules, elle se faisait tantôt avec la hache, tantôt avec l' épée.

En France, ce supplice fut toujours rare parce qu'il était réservé aux nobles. Richelieu fit tomber plus de têtes par le tranchant du glaive qu'on n'en avait abattu depuis l'origine de la monarchie. Le bourreau s'exerça assez longtemps pour y acquérir de l'habileté, cette habileté est purement individuelle et le fruit de l'habitude. On vit au supplice des malheureux de Thou et Cinq Mars un exemple effrayant de maladresse. Cinq Mars fut décapité le premier et d'un seul coup de hache. De Thou, monté sur l'échafaud, avoua qu'il avait peur de la mort et que le corps de son ami étendu à terre le troublait, il demanda un mouchoir, on lui en jeta un, l'exécuteur lui banda les yeux. De Thou le pria de ne pas le manquer, mais le premier coup porta à faux, le bourreau troublé ne put le décapiter qu'au onzième.Il arriva un événement à peu près semblable au commencement du règne de Louis XIV à l'exécution de madame Tiquet.

En Angleterre, les exécutions sont plus promptes et plus sûres; on y décapite avec la hache. Le patient, couché de toute sa longueur, pose sa tête sur un billot qui n'a que,six pouces de hauteur. Il est bien bas dit Charles 1er - C'est l usage répondit le bourreau. On décapitait en Italie, et ce supplice est encore aujourd'hui en usage en Allemagne. Les exécuteurs y sont d'une grande prestesse? Ils se servent d'un damas.

En France on se sert aujourd'hui pour la décapitation d'un instrument dont on retrouve une image imparfaite en Perse et dans la Grande Bretagne, la guillotine.

 1.44 - Décimation

C'était un genre de punition en usage chez les Romains. Quand une légion s'était révoltée, qu'elle avait fui lâchement, avait perdu ses enseignes, ou avait consenti un traité honteux, comme il n'était pas possible de faire mourir tous les coupables, on les décimait par le sort.On écrivait leurs noms sur de petites tablettes qu'on mettait dans un casque, ou dans une urne; celui de qui le nom était tiré le dixième était mis à mort et ainsi de suite de dix en dix. La décimation a été pratiquée en France dans plusieurs cas, entre autres sur la garnison de Trêves en 1675, elle avait capitulé et rendu la place contre les ordres du maréchal de Créqui qui la commandait.

 1.45 - Défloration

Le respect que les anciens avaient pour les vierges ne permettait pas qu'on les envoyât au supplice sans qu'elles eussent été déflorées. C'est par cette raison, que suivant le témoignage de Tacite, le bourreau viola dans la prison la fille de Séjan avant de la faire mourir. Voltaire dit a ce sujet, dans son Dictionnaire philosophique, que ce n'est pas parce qu'une fille était vierge qu'on ne pouvait pas la punir mais que la loi portait qu'on ne punirait pas de mort les enfants. La fille de Séjan était enfant, elle futsuppliciée. Contre les lois, le bourreau qui commit les deux crimes abominables, de déflorer une fille de huit ans et de l'étrangler ensuite méritait d'être un des favoris de Tibère.

 1.46 - Enterrer vif

Une chronique de Louis XI nous apprend qu'en 1460 la nommée Perrette Maugé fut condamnée à ce genre de supplice par un arrêt confirmatif d'une sentence rendue contre elle par le prévôt de Paris pour avoir commis plusieurs larcins et recels. Lors de la prononciation de son arrêt, elle déclara qu'elle était grosse on la fit visiter par ventrières et matrones, et sur le rapport de ces femmes que c'était une fausse allégation. elle fut enterrée toute vive devant le gibet de Paris qu'on appelait le gibet de Montigny.

To be continued ...

(Sources : Les annales du crime, dictionnaire de la pénalité dans toutes les parties du monde connu, Voltaire, Brantôme, usages et coutumes (Demeunier), moeurs et coutumes des peuples, Musée des Supplices, Jurisprudence: A-Bayonne).

 2 - La Guillotine

 2.1 - Surnoms

Sous la Révolution :

  • La Marianne (argot révolutionnaire)
  • Louisette (dérivé d'Antoine Louis)
  • Louison (dérivé d'Antoine Louis)
  • La cravate à capet (dérivé de Louis XVI)
  • Mirabelle (dérivé de Mirabeau)
  • La Bascule à Charlot (dérivé de Charles Sanson)
  • L' Abbaye de Monte-à-Regret
  • Le rasoir national (le peuple) et Sanson est son barbier
  • Le raccourcissement patriotique
  • Le moulin à silence
  • La planche d'assignats
  • Le vasistas (Alexis Vadier)
  • La Veuve
  • Eternuer dans le sac (Le Bon et consorts)

Au XIXème siècle

  • La Lucarne

Au XXème siècle

  • Le Massicot
  • La Bécane
  • Les Bois de Justice
  • La Raccourcisseuse Patriotique
  • Le prix Goncourt des assassins (Louis Ferdinand Céline)

 2.2 - Citations

Guillotine : petite lucarne donnant sur l'éternité. Adrien Decourcelles

Lorsqu’un commerçant affirme que le client est roi, méfions-nous de la guillotine. Robert Sabatier

- Je te le jure sur la tête de mon père. - Oh, qu'est-ce que tu risques, il a été guillotiné ! Pépé le Moko

A vendre, couperet guillotine, rigoureusement stérilisé afin d'éviter toute infection. Pierre Dac

Fusiller est plus noble que guillotiner. - Ah! Il faut voir la joie de celui à qui on accorde cette faveur. Gustave Flaubert

Il est possible de guillotiner un pendu. Le contraire est nettement plus difficile. Philippe Geluck

 2.3 - Emplacements à Paris

  • Place de Grève (actuelle place de l'Hôtel-de-Ville)
  • Place du Carrousel (en face du Louvre) du 21 août 1792 au 11 mai 1793
  • Place de la Révolution (actuelle place de la Concorde) du 11 mai 1793 au 9 juin 1794
  • Place de la Bastille du 9 juin 1794 au 12 juin 1794
  • Place du Trône-Renversé (actuelle place de la Nation) du 13 juin 1794 au 27 juillet 1794
  • Place de la Révolution (actuelle place de la Concorde) du 28 juillet 1794 à novembre 1794
  • Place de Grève (actuelle place de l'Hôtel-de-Ville) de novembre 1794 à mai 1795.

 3 - Comédie-Française

 3.1 - Comédiennes

Famille Nourry-Gramont, Perrin, Chevalier, Bousigues sur Anti-Stars (réalisées par mes soins)

 3.2 - Comédiens

 4 - Femmes et petites femmes de Paris

« Ces messieurs étaient assez fortunés pour subvenir aux besoins d’une femme au foyer et d’une autre pour la galerie. En additionnant leur moitié avec une demie, ils réinventaient la bigamie. »

 5 - Artistes, saltimbanques, musiciens, etc.

 5.1 - Comédie-Italienne

Comédiens

 5.2 - Comédie-Française

Comédiens

Comédiennes

 5.3 - Graveurs

 5.4 - Musiciens

 5.5 - Peintres


 5.6 - Poètes, écrivains, ...

 5.7 - Sculpteurs

 5.8 - Écrivaines

 5.9 - Insolites

 6 - Révolution Française

 6.1 - Les Guillotinés

 6.2 - Religieux massacrés

 6.3 - 190 Bienheureux, martyrs béatifiés le 17 octobre 1926 par Pie XI

Les noms en rouge, bien que réalisés par moi-même, sont sur l'arbre des anti-stars .

 6.3.1 - Abbaye de Saint-Germain des Près, 21 martyrs

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Les noms en rouge sont ceux que j'ai réalisés sur l'arbre collaboratif anti-stars.

« Nous, Henri-François de Paule Lefèvre-Dormesson, président du sixième arrondissement du département de Paris, séant à la ci-devant abbaye Saint-Germain-des-Prés, certifions que le citoyen Daubanel qui a signé l'acte ci-dessus est tel qu'il se qualifie, que sa signature est véritable, que foi doit y être ajoutée tant au jugement que hors, en témoignage de quoi nous posons le cachet du tribunal.

« Fait audit tribunal le 4 décembre 1792, l'an premier de la République française.

« Signé : LEFÈVRE-DORMESSON.
« Par le tribunal, LE BRETON. »

 6.3.2 - Saint-Firmin, 71 martyrs

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 6.3.3 - Carmes, 95 martyrs

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Les noms en rouge sont ceux que j'ai réalisés sur l'arbre collaboratif anti-stars.

 6.3.4 - La Force, 3 martyrs

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 6.3.5 - Non béatifiés

 7 - Généalogies par delà les mers

 7.1 - Angleterre

 7.1.1 - Hommes

 7.1.2 - Femmes

 7.2 - Argentine

 7.3 - Colombie

 7.4 - Cuba

 7.5 - États Unis

 7.5.1 - Hommes

 7.5.2 - Femmes

 7.6 - Espagne

 7.7 - Italie

 7.8 - Méxique

 7.8.1 - Hommes

 7.8.2 - Femmes

 7.9 - Uruguay

 8 - Sorcières au fil du temps

 9 - Grandes affaires criminelles et mondaines

Seules les généalogies pratiquement inexistantes ou incomplètes sur Généanet, sont réalisées.

Abbé Auriol

Abbé d'Entrammes

Affaire Hoyos

Affaire Joniaux

Bonbons empoisonnés

Comte de Chevriers

Comtesse rouge

Crime boulevard du Temple

Crime du Pecq

Crime rue de Penthièvre

Douanier assassin

Drame de la rue Pergolèse

Horloger de Montreuil

Jeune fille à la Perruche

L'empoisonneuse de Aïn-Fezzia

Malle anglaise

Malle sanglante de Millery, malle à Gouffé

Messaline de Gabian

Mystère de la rue de Charonne

Notaire Lépine

Notre-Dame-d'Aiguebelle

Rocambole

Trigame

Triple assassinat à Ruffey-lès-Echirey

Vénus de Gordes

Vie d'une femme galante

 10 - Sorcières de Salem 1692

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 10.1 - Exécuté(e)s

 10.2 - Accusé(e)s

 10.3 - Mort(e)s en prison

 10.4 - Accusateur(trice)s

 10.5 - Affligées

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 10.6 - Ministres

 11 - Sorcières de Pendle - 1612

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 12 - Larronnesses

 13 - Régicides

 14 - Réalisation sur l'arbre des Anti-Stars

2 - Les sans-culottes

3 - La Guillotine

4 - Anecdotes

5 - Personnes présentes sur cet arbre

6 - Les roués, les rompus vifs, les assassinés, les fusillés, les décapités, les pendus, ..., au fil des généalogies

6.1 - Les assassinés

6.1.1 - les Hommes6.1.2 - Les Femmes

6.2 - Les brûlés vifs6.2.1 - Les Hommes6.2.2 - Les Femmes

6.3 - Les décapités6.3.1 - Les Hommes6.3.2 - Les Femmes

6.4 - Les égorgés6.4.1 - Les Hommes6.4.2 - Les Femmes

6.5 - Les empoisonnés6.5.1 - Les Hommes6.5.2 - Les Femmes

6.6 - Les emprisonnés

6.7 - Les morts en captivité6.7.1 - Les Hommes6.7.2 - Les Femmes

6.8 - Les étranglés6.8.1 - Les Hommes6.8.2 - Les Femmes

6.9 - Les fusillés6.9.1 - Les Hommes6.9.2 - Les Femmes

6.10 - Les massacrés6.10.1 - Les Hommes6.10.2 - Les Femmes

6.11 - Les pendus6.11.1 - Les Hommes6.11.2 - Les Femmes

6.12 - Les rompus vifs

6.13 - Saint-Barthélémy

6.14 - Les torturés

6.15 - Place de Grève6.15.1 - Les Hommes6.15.2 - Les Femmes

6.16 - Les prétendus coupables

7 - Personnalités de la Révolution Française

7.1 - 1789-1794 et ses martyrs

7.2 - Chemises rouges, tentative d'assassinat contre Collot d'Herbois

7.3 - Conspiration de Coulommiers

7.4 - Martyrs de prairial 1795

7.5 - Les fusillés de Bretagne 1795

7.6 - Les amazones de Lyon

7.7 - 332 victimes de la commission populaire d'Orange

7.7.1 - Victimes d'Apt7.7.2 - Victimes de Cabrières-d'Avignon7.7.3 - Victimes de Caderousse7.7.4 - Victimes de Courthezon7.7.5 - Victimes de La Tour-d'Aigues7.7.6 - Victimes de L'Isle-sur-la-Sorgue7.7.7 - Victimes de Mornas7.7.8 - Victimes d'Orange7.7.9 - Victimes d'Avignon7.7.10 - 63 martyrs de Bedoin "l'infâme7.7.11 - Victimes de Velleron7.7.12 - Victimes de Venasque7.7.13 - Victimes de Sorgues7.8 - 32 Bienheureuses religieuses guillotinées à Orange en juillet 1794, béatifiées le 10 mai 1925 par le pape Pie XI7.9 - Les 32 bourbonnais exécutés le 31 décembre 1793 à Lyon7.10 - Les Femmes devant l’échafaud7.11 - Les Hommes devant "la Veuve"7.12 - Les victimes de la Terreur7.12.1 - Les Hommes7.12.2 - Les Femmes7.13 - Le Tribunal révolutionnaire, les accusateurs publics guillotinés7.13.1 - Paris, place de Grève - 18 floréal an 37.13.2 - Orange7.14 - Ceux qui ont sauvé leur tête !7.14.1 - "Exécuteurs des basses oeuvres"7.15 - Les assassinés (après 1793)

8 - Joseph Le BON et Augustin Alexandre Joseph DARTHÉ

8.1 - 19 ventôse an II8.1.1 - Les femmes8.2 - 29 ventôse an II8.2.1 - Les hommes8.2.2 - Les femmes8.3 - 12 pluviôse an II8.3.1 - Les Hommes8.4 - 5 germinal an II8.5 - 8 germinal an II8.6 - 13 germinal an II8.7 - 16 germinal an II8.7.1 - les hommes8.8 - 17 germinal an II8.9 - 21 germinal an II8.10 - 23 germinal an II8.11 - 25 germinal an II8.11.1 - Les hommes8.11.2 - Les femmes8.12 - 26 germinal an II au 28 germinal an II8.12.1 - Les hommes8.13 - 2 floréal an II8.13.1 - Les hommes8.13.2 - Les femmes8.14 - 3 floréal an II8.15 - 4 floréal an II8.15.1 - Les hommes8.15.2 - Les femmes8.16 - 5 floréal an II8.16.1 - Les hommes8.16.2 - Les femmes8.17 - 6 floréal an II8.18 - 9 floréal an II8.18.1 - Les hommes8.18.2 - Les femmes8.19 - 12 floréal an II8.19.1 - Les hommes8.19.2 - Les femmes8.20 - 13 floréal an 28.20.1 - Les hommes8.21 - 14 floréal an 28.21.1 - Les hommes8.21.2 - Les femmes8.22 - 15 floréal an 28.23 - 18 floréal an II8.24 - 22 floréal an II8.25 - 23 floréal an II8.25.1 - Les hommes8.25.2 - Les femmes8.26 - 24 floréal an II8.27 - 25 floréal an II8.27.1 - Les hommes8.27.2 - Les femmes8.28 - 26 floréal an II8.28.1 - Les hommes8.28.2 - Les femmes8.29 - 27 floréal an II8.30 - 28 floréal an II8.30.1 - Les hommes8.30.2 - Les femmes8.31 - 29 floréal an II8.31.1 - Les hommes8.31.2 - Les femmes8.32 - 1 prairial an 28.33 - 2 prairial an II8.34 - 3 prairial an II8.35 - 4 & 5 prairial an II8.36 - Les hommes8.36.1 - Les femmes8.37 - 6 prairial an II8.38 - 8 prairial an II8.39 - 9 prairial an II8.40 - 11 prairial an II8.41 - 13 prairial an II8.42 - 14 prairial an II8.43 - 17 prairial an II8.44 - 19 prairial an II8.45 - 24 prairial an II8.46 - 25 prairial an II8.46.1 - Les hommes8.46.2 - Les femmes8.47 - 30 prairial an II8.48 - 1er messidor an II8.48.1 - Les hommes8.48.2 - Les femmes8.49 - 2 messidor an II8.50 - 3 messidor an II8.51 - 4 messidor8.52 - 5 messidor an II8.53 - 6 messidor an II8.54 - 7 messidor an II8.54.1 - Les hommes8.54.2 - Les femmes8.55 - 8 messidor an II8.55.1 - Les hommes8.55.2 - Les femmes8.56 - 9 messidor an II8.56.1 - Les femmes8.57 - 11 messidor an II8.58 - 12 messidor an II8.58.1 - Les hommes8.58.2 - Les femmes8.59 - 14 messidor an II8.60 - 17 messidor an II8.60.1 - les Hommes8.60.2 - Les femmes8.61 - 18 messidor an II8.62 - 19 messidor an II8.62.1 - Les hommes8.62.2 - Les femmes8.63 - 21 messidor an II8.64 - 22 messidor an II8.65 - 23 messidor an II8.66 - 24 messidor an II8.67 - 14 brumaire an II8.68 - 17 floréal an II8.68.1 - Les hommes8.68.2 - Les femmes8.69 - 18 floréal an II8.69.1 - Les hommes8.69.2 - Les femmes8.70 - 21 floréal an II8.70.1 - Les hommes8.70.2 - Les femmes8.71 - 22 floréal an II8.71.1 - Les hommes8.71.2 - Les femmes8.72 - 23 floréal an II8.72.1 - Les hommes8.72.2 - Les femmes8.73 - 24 floréal an II8.73.1 - Les hommes8.74 - 25 floréal an II8.74.1 - Les hommes8.74.2 - Les femmes8.75 - 28 floréal an II8.75.1 - Les hommes8.75.2 - Les Femmes8.76 - 7 prairial an II8.76.1 - Les hommes8.77 - 8 prairial an II8.77.1 - Les hommes8.77.2 - Les femmes8.78 - 9 prairial an II8.78.1 - Les hommes8.79 - 16 prairial an II8.80 - 17 prairial an II8.80.1 - Les hommes8.80.2 - Les femmes8.81 - 18 prairial an II8.81.1 - Les femmes8.82 - 22 prairial an II8.83 - 25 prairial an II8.84 - 1er messidor an II8.84.1 - Les hommes8.85 - 3 messidor an II8.86 - 6 messidor an II8.87 - 8 messidor an II

9 - Les noyades de Nantes

9.1 - Les hommes9.2 - Les femmes

10 - Les Chouans

10.1 - Les Hommes10.2 - Les Femmes

10.3 - Victimes des Chouans

10.4 - Conjuration Cadoudal

10.4.1 - Acquittés

10.4.1.1 - Les hommes10.4.1.2 - Les femmes

10.4.2 - Condamnés (peine inconnue)

10.4.2.1 - Les femmes

10.4.3 - Emprisonnés

10.4.4 - Éxécutés

10.4.5 - Exilés

10.4.6 - Réfugiés en Angleterre

10.4.7 - Suicidés

10.4.8 - Tués

11 - Les Dantonistes

12 - Les Fermiers Généraux

13 - Les Girondins13.1 - Les Hommes13.2 - Les Femmes

14 - Les Hébertistes, dits les Exagérés14.1 - Les Hommes14.2 - Les Femmes

15 - Les Jacobins (ex Cordeliers)15.1 - Les Hommes15.2 - Les Femmes

16 - Les Montagnards

17 - Les Martyrs du Diocèse d'Angers

18 - Bienheureux Martyrs béatifiés le 17 octobre 1926

19 - Affaires criminelles après 1799

19.1 - Bourreaux

19.2 - Causes célèbres19.2.1 - Les Hommes19.2.2 - Les Femmes

19.2.3 - Aveyron

19.2.4 - Auberge de Peyrebeille19.2.4.1 - Assassins

19.2.5 - Auberge des Quatre-Vents (Landouzy-la-Ville)19.2.5.1 - Assassin19.2.5.2 - Victimes

19.2.6 - Docteur Cassan (Albi)19.2.6.1 - Assassin19.2.6.2 - Victimes

19.2.7 - Eure-et-Loir (La Bazoche-Gouët)19.2.7.1 - Assassin19.2.7.2 - Victimes

19.2.8 - Haute-Garonne19.2.8.1 - Assassin19.2.8.2 - Victimes

19.2.9 - Nord

19.2.10 - Vaucluse

19.2.11 - Cartouche et les Cartouchiens19.2.11.1 - Hommes19.2.11.2 - Femmes

19.2.12 - Desrues, l'empoisonneur

19.2.13 - Hautefaye

19.2.14 - Nivet

19.2.15 - Affaire des poisons

19.2.16 - Bourg d'Oisans

19.2.16.1 - Les victimes19.2.16.2 - Les assassins

19.2.17 - Enlèvement de Clément de Ris

19.2.18 - L'homme à la pélerine (Pont-à-Mousson)19.2.18.1 - Victimes

19.2.19 - Triple parricide : Laprade19.2.19.1 - Assassin19.2.19.2 - Victimes

19.2.20 - Triple assassinat à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or19.2.20.1 - Les victimes19.2.20.2 - Les assassins

 15 - Cinéma Muet

 15.1 - Les Hommes

 15.2 - Les Femmes

 16 - Les oubliés du spectacle

 16.1 - Les Femmes

 16.2 - Les Hommes

 17 - Les Poilus de Châtellerault - 1914-1918

 18 - Les Poilus de Thuré - 1914-1918

 19 - Les Femmes génies de la peinture

Elles étaient filles, femmes ou sœurs de peintres le plus souvent, parfois religieuses.

 20 - Les Poilus de Naintré - 1914-1918

 21 - Espagne

 21.1 - El homicidio y más de otros 30 "-cidios"

• Aporocidio: a partir del neologismo "aporofobia", acuñado por la filósofa Adela Cortina, en una columna de opinión que publicó en 1995, se podría hablar de la muerte causada al pobre, al sin recursos, al desamparado.
• Autocidio: suicida que utiliza un vehículo para quitarse la vida provocando un accidente de tráfico o para inhalar los gases del combustible..
• Avunculicidio: acción y efecto de dar muerte a un tío por parte de su sobrino; en sentido contrario sería un neopoticidio..
• Biocidio: según el Art. 11 de la "Declaración Universal de los Derechos de los Animales": Todo acto que implique la muerte de un animal sin necesidad es un biocidio, es decir, un crimen contra la vida. Incluso comienza a emplearse el curioso neologismo de la "biolencia"..
• Bulicidio: suicidio de aquella persona que estaba sufriendo un acoso (bullying) con el objetivo de poner fin a ese hostigamiento..
• Cliocidio: muerte de la Historia para acabar con las señas de identidad de un pueblo [por ejemplo: cuando los talibanes dinamitaron los Budas de Bamiyán (Afganistán), en 2001, o el autodenominado Estado Islámico destruyó las ruinas asirias de Nimrud (Iraq) en 2015]. Este neologismo -que ya lo utilizó el periodista ruso Guennadi Ivanóvich Guerasimov, en un artículo que publicó en una revista de la UNESCO en 1986- suele asociarse, hoy en día, con la protección de los bienes culturales en caso de conflicto armado..
• Conyugicidio: muerte causada por uno de los cónyuges al otro.
• Deicidio: crimen de los que dieron muerte a Jesucristo..
• Democidio: asesinato de cualquier persona o personas por parte de un gobierno, incluyendo genocidio, asesinatos políticos [o politicidios] y asesinatos masivos..
• Feticidio: acción y efecto de dar muerte a un feto..
• Filicidio: muerte dada por un padre o una madre a su propio hijo..
• Fratricidio: muerte dada por alguien a su propio hermano..
• Genocidio: exterminio o eliminación sistemática de un grupo social por motivo de raza, etnia, religión, política o nacionalidad. En el caso concreto de la raza suele hablarse de etnocidio..
• Gerontocidio: muerte dada violentamente a una persona de mucha edad..
• Infanticidio: muerte dada violentamente a un niño de corta edad (algunos autores dicen que sólo se aplicaría a los bebés recién nacidos)..
• Liberticidio: conducta que mata o destruye la libertad..
• Magnicidio: muerte violenta dada a persona muy importante por su cargo o poder..
• Mariticidio: muerte dada violentamente por una mujer a su marido, novio o pareja masculina..
• Matricidio: acción de matar a la propia madre..
• Neonaticidio: sería una especialidad del filicidio, cuando se mata a un recién nacido (neonato)..
• Parricidio: muerte dada a un pariente próximo, especialmente al padre o la madre..
• Prolicidio: muerte dada por alguien a su linaje, los hijos o la propia descendencia..
• Regicidio: muerte violenta dada al monarca, su consorte, el príncipe heredero o el regente..
• Socracidio: muerte dada por alguien a su suegra..
• Soricidio: muerte dada por alguien a su propia hermana..
• Suicidio: acción y efecto de quitarse voluntariamente la vida (suicidarse);.
• Tiranicidio: muerte dada a un tirano; y.
• Urbicidio: en línea con el cliocidio, se refiere a la acción de acabar con una ciudad. Lo utilizó por primera vez el escritor Michael Moorcock, en los años 60, en sus libros sobre el personaje Elric de Melniboné, rey de las ruinas, y lo popularizó Martin Coward en 2008 en su obra Urbicide (para referirse a aquellas localidades que son arrasadas durante un conflicto armado con el fin de que sus habitantes no puedan regresar más que a unas ruinas. Es lo que sucedió, en distintas épocas, con Stalingrado, Sarajevo, Grozni, Beirut o, ahora, en Alepo) ; y.
• Uxoricidio: muerte que causa el marido a su mujer..

Desgraciadamente, los crímenes de Ciudad Juárez (México) han puesto de actualidad la regulación de los neologismos femicidio, feminicidio y genericidio, para referirse a la forma extrema de violencia hacia las mujeres; asimismo, otro término de nuevo cuño que también procede de Italia e Iberoamérica es el de ecocidio, en relación a los delitos que se producen contra el medio ambiente.


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