FranzLISZT

Caroline de Saint-Cricq est née en 1812. Son père était le comte Pierre de Saint-Cricq. Il fut ministre du commerce sous Charles X, roi Bourbon qui régna de 1824 jusqu'à la Révolution de Juillet 1830. Caroline de Saint-Cricq avait seize ans (selon certains témoignages, dix-sept selon Walker - mais son année de naissance était en 1812) elle a rencontré Liszt. Il est devenu son professeur de piano, et les deux sont rapidement tombés amoureux.

Selon Adam Walker, la relation était innocente - les leçons de Caroline étaient supervisées par sa mère. De plus, sa mère a approuvé la relation. Après être tombée malade assez rapidement en 1828, elle dit au comte de son lit de mort: «Si elle l'aime, qu'elle soit heureuse» (Walker 131). Le comte pensait probablement que ces mots étaient des murmures démentiels d'une femme à la porte de la mort. Il n'a probablement pas pris ce commentaire au sérieux et n'était donc pas pleinement conscient de la relation entre Liszt et son élève. La mère de Caroline est décédée en juin 1828.

Lors de leur séparation, Liszt est descendu dans une profonde dépression à ce moment de sa vie. Sa ferveur religieuse s'est renforcée, il a passé des heures à prier à l'église de Saint-Vincent-de-Paul.

Liszt était déprimé et malade. Il a été déclaré à tort mort en octobre 1828 par un article publié dans Le Corsaire.

Liszt n'était certainement pas mort, mais sa relation amoureuse avec Caroline de Saint-Cricq était terminée. Bien qu'elle ait joué un rôle absent dans sa vie en tant que symbole de son premier amour, il ne l'a revu qu'en 1844, chez elle, à Pau, en France. Il a écrit "Ich möchte hingehn" (je voudrais partir), plus tard, inspiré par leurs retrouvailles. Elle était malheureuse dans son mariage avec Bertrand d'Artigaux et avait une fille qui était malade de façon chronique.Selon Adrian Williams, elle a dit que Liszt était "l'étoile unique brillante" de sa vie (Williams 987). Liszt encouragea la princesse Carolyne von Sayn-Wittgenstein à nouer une amitié avec Caroline. En 1854, il écrit à la princesse pour expliquer brièvement son histoire avec Caroline. Les deux femmes se sont apparemment rencontrées en 1855 (Williams 353). En 1860, Liszt rédigea un testament avant de prendre ses ordres et laissa une bague à Caroline. Finalement, après avoir été informé de sa mort en 1872, il écrivit à la princesse Carolyne: «Elle était l'une des manifestations les plus pures de la bénédiction de Dieu»

Le jeune Liszt n'était pas innocent dans les affaires charnelles. En admettant que sa passion juvénile pour Caroline de Saint-Cricq était la pureté elle-même, son implication avec Adèle de Laprunarède au début de 1832 était une affaire totalement différente. Leur longue idylle à son château Marlioz est d'autant plus significative quand on s'aperçoit que Franz n'avait que dix-neuf ans à l'époque, alors que la comtesse Adèle (1796-1886) avait alors trente-quatre ans. Un exemple classique de l'ancienne femme mariée et du jeune étalon, c'était une partie de Franz que Marie, elle-même âgée de six ans son aînée, ne pouvait jamais pardonner ni oublier.

Lorsque le comte sans méfiance annonça que lui et sa femme partaient pour Paris lors d'un long voyage dans leur château de Marlioz dans les Alpes suisses, Liszt fut invité à les y accompagner. Entourés de neige et de glace, avec les routes de montagne infranchissables, Liszt et Adele ont été abandonnés au château de Marlioz pendant tout l'hiver 1832-1833, avec la sœur aînée du comte comme chaperon. Cet attachement était si secret que personne à Paris ne semblait le savoir avant longtemps. . . "