- Né en 1606 - Dieppe, 76217, Seine Maritime, Haute-Normandie, France
- Décédé le 1er février 1688 - Paris, 75, Paris, Île-de-France, France,à l'âge de 82 ans
- Baron d'Indret, Marquis, Lieutenant General
Parents
- Jean Abraham DUQUESNE 1570-1635 (Marchand à Dieppe (1604-1607), Armateur, capitaine entretenu en la Marine du Roi)
- Marthe de CAUX 1585-1668
Union(s) et enfant(s)
- Marié le 15 juillet 1661, Montpellier, 34172, Hérault, Languedoc-Roussillon, France, avec Gabrielle Catherine de BERNIÈRES 1634-1697 (Parents :Nicolas de BERNIÈRES †/1661 & Marguerite de MORAINE †/1661)dont
Henri DUQUESNE 1662-1722 Marié le 1er avril 1683, Saint-Jean-de-Védas, 34270, Hérault, Languedoc-Roussillon, France, avec Françoise de BOSC 1667-
Abraham DUQUESNE 1663-1694
Isaac DUQUESNE 1665-1745
Jacob DUQUESNE 1666-1740 Marié en 1695 avec Marie Françoise Madeleine de SOUCELLE †1709
Frères et sœurs
Jacob DUQUESNE 1614-1660 Marié le 10 septembre 1647, La Rochelle, 17300, Charente Maritime, Poitou-Charentes, France, avecSuzanne GUITTON 1620-1672
Etienne DUQUESNE 1620-1658 AvecSuzanne MOSNIER
Antoine DUQUESNE AvecNe N
Notes
Notes individuelles
Né entre 1604 et 1610 à Dieppe dans une famille huguenote d'armateurs, de corsaires et de marchands. Dès son plus jeune âge il suit les pas de son père qui a servi dans la marine royale qu'il intègreen 1627.
En 1635 il devient capitaine de vaisseau et se fait remarqueren tant que commandant du Neptune lors de la reprise des îles de Lérins situé au large de Cannes à l'Espagne en 1636. II se signale aussi au combat de Tarragone en 1641, et à celui du cap de Gâta, où il est blessé, en 1643. Mais en 1644, il perd son navire dans des circonstancesmystérieuses et doit quitter la marine.
Pendant les troubles de la minorité de Louis XIV, il s'engage avec son frère dans la marine suédoise. Il est fait amiral-major par la Reine Christine et sert dans la guerre dano-suédoise au cours de laquelle il défait complètement devant Göteborg la flotte danoise commandée par Christian IV de Danemark en personne.
Avec le retour à la paix, il participe à des échanges entre les marines de Suède et de France, avant de rentrer en France en 1647 oùil arme une escadre à ses frais. Il bat en 1650 les Anglais et les Espagnols qui avaient envoyé plusieurs vaisseaux au secours de Bordeauxrévolté. Pour ce fait, il est créé chef d'escadre.
Durant la Fronde, il reste fidèle au Roi et arme à ses frais contre les frondeurs. À la fin de la Fronde, alors qu'il tente un retour en Suède, il est éconduitpour des raisons inconnues par la marine suédoise et doit rester en France sans pouvoir reprendre la mer. Il entretient alors des liens d'affaires avec Fouquet.
En 1661, il réintègre la marine française et participe aux premières opérations navales du règne de Louis XIV. Après s'être illustré dans plusieurs combats en Méditerranée dans les années1662-1665, il sert dans l'escadre de François de Vendôme, duc de Beaufort dont il espère devenir le bras droit. Duquesne est nommé lieutenant-général en 1667, mais son ascension dans la hiérarchie de la marine,est ensuite barrée par la promotion fulgurante de l'amiral d'Estrées.Louis XIV et Jean-Baptiste Colbert ne voient pas en Duquesne un chefde guerre rompu au combat en ligne et animé d'un véritable esprit offensif. La guerre de Hollande va leur donner raison et confirmer la passivité de Duquesne au combat.
En juin 1672, il commande le Terrible etparticipe sous les ordres de d'Estrées et du Duc d'York à la bataillede Solebay contre la marine hollandaise. Il manoeuvre trop lentement pour soutenir efficacement d'Estrées et pire, ne répond pas aux ordres d'attaque du duc d'York et laisse échapper la flotte hollandaise alorsque la flotte anglo-française se trouvait dans une position très favorable. La carrière de Duquesne semble alors entrer dans un déclin irréversible.
Mais, l'entrée en guerre de l'Espagne en 1673 et le soulèvement de Messine en 1674, ouvrent un second front maritime en Méditerranée. Duquesne est alors choisi pour seconder le duc de Vivonne et se trouve promu commandant de l'Escadre de la Méditerranée en 1674. Après defaciles succès en 1675 contre une flotte espagnole qui n'est plus quel'ombre d'elle-même, Duquesne va devoir affronter en 1676 le plus grand capitaine de son temps, l'amiral hollandais Ruyter qui se porte ausecours des Espagnols.
À la bataille d'Alicudi, le 8 janvier 1676, età la bataille d'Agosta, le 22 avril 1676 Duquesne, frileux, laisse à son avant-garde tout le poids de la bataille. Aux cours de ces deux batailles, Duquesne ne parvient pas à prendre l'avantage sur l'escadre hispano-hollandaise. Celle-ci demeure intacte alors qu'elle aurait pu être facilement inquiétée s'il s'était montré plus agressif et habile dans ses manoeuvres. Cependant à la bataille d'Agosta, Ruyter est mortellement blessé. La victoire décisive à la Bataille de Palerme (1676) le2 juin 1676, est obtenue grâce au génie de Tourville, alors que Duquesne tire un bord au large et ne participe pas à la confrontation. Durant l'été, Duquesne se révèle incapable de poursuivre et de détruire lereste des forces hollandaises pourtant mal-en-point.
En 1681, il poursuit et attaque les corsaires et la flotte de Tripoli dans l'anse de Chio.
Puis en 1682-1683, il commande par deux fois le bombardement d'Alger, et force le dey à restituer tous les esclaves chrétiens. En 1684,il bombarde de même Gênes (qui avait vendu quelques secours aux Algériens). Ce bombardement contraint le doge à venir s'humilier aux pieds du roi de France (1684).
Duquesne est protestant, ce qui empêche LouisXIV de l'élever à la dignité d'amiral. Cependant il le fit marquis etérigea en marquisat sa terre du Bouchet près d'Étampes. Ce fut un destrès rares personnages de l'époque autorisé à rester protestant et à pouvoir demeurer en France malgré l'Édit de Fontainebleau signé en 1685.
Il meurt à Paris le 1er février 1688 à l'âge de 78 ans. Il est enterré dans son château du Bouchet, domaine érigé en marquisat par Louis XIV. Dieppe, sa patrie, lui a élevé une statue (1844). Statue de Duquesne (XIXe), sur le port de Concarneau, provenant du château de Kériolet. Abraham Duquesne possédait le manoir du Moros à Concarneau.
En 1635 il devient capitaine de vaisseau et se fait remarqueren tant que commandant du Neptune lors de la reprise des îles de Lérins situé au large de Cannes à l'Espagne en 1636. II se signale aussi au combat de Tarragone en 1641, et à celui du cap de Gâta, où il est blessé, en 1643. Mais en 1644, il perd son navire dans des circonstancesmystérieuses et doit quitter la marine.
Pendant les troubles de la minorité de Louis XIV, il s'engage avec son frère dans la marine suédoise. Il est fait amiral-major par la Reine Christine et sert dans la guerre dano-suédoise au cours de laquelle il défait complètement devant Göteborg la flotte danoise commandée par Christian IV de Danemark en personne.
Avec le retour à la paix, il participe à des échanges entre les marines de Suède et de France, avant de rentrer en France en 1647 oùil arme une escadre à ses frais. Il bat en 1650 les Anglais et les Espagnols qui avaient envoyé plusieurs vaisseaux au secours de Bordeauxrévolté. Pour ce fait, il est créé chef d'escadre.
Durant la Fronde, il reste fidèle au Roi et arme à ses frais contre les frondeurs. À la fin de la Fronde, alors qu'il tente un retour en Suède, il est éconduitpour des raisons inconnues par la marine suédoise et doit rester en France sans pouvoir reprendre la mer. Il entretient alors des liens d'affaires avec Fouquet.
En 1661, il réintègre la marine française et participe aux premières opérations navales du règne de Louis XIV. Après s'être illustré dans plusieurs combats en Méditerranée dans les années1662-1665, il sert dans l'escadre de François de Vendôme, duc de Beaufort dont il espère devenir le bras droit. Duquesne est nommé lieutenant-général en 1667, mais son ascension dans la hiérarchie de la marine,est ensuite barrée par la promotion fulgurante de l'amiral d'Estrées.Louis XIV et Jean-Baptiste Colbert ne voient pas en Duquesne un chefde guerre rompu au combat en ligne et animé d'un véritable esprit offensif. La guerre de Hollande va leur donner raison et confirmer la passivité de Duquesne au combat.
En juin 1672, il commande le Terrible etparticipe sous les ordres de d'Estrées et du Duc d'York à la bataillede Solebay contre la marine hollandaise. Il manoeuvre trop lentement pour soutenir efficacement d'Estrées et pire, ne répond pas aux ordres d'attaque du duc d'York et laisse échapper la flotte hollandaise alorsque la flotte anglo-française se trouvait dans une position très favorable. La carrière de Duquesne semble alors entrer dans un déclin irréversible.
Mais, l'entrée en guerre de l'Espagne en 1673 et le soulèvement de Messine en 1674, ouvrent un second front maritime en Méditerranée. Duquesne est alors choisi pour seconder le duc de Vivonne et se trouve promu commandant de l'Escadre de la Méditerranée en 1674. Après defaciles succès en 1675 contre une flotte espagnole qui n'est plus quel'ombre d'elle-même, Duquesne va devoir affronter en 1676 le plus grand capitaine de son temps, l'amiral hollandais Ruyter qui se porte ausecours des Espagnols.
À la bataille d'Alicudi, le 8 janvier 1676, età la bataille d'Agosta, le 22 avril 1676 Duquesne, frileux, laisse à son avant-garde tout le poids de la bataille. Aux cours de ces deux batailles, Duquesne ne parvient pas à prendre l'avantage sur l'escadre hispano-hollandaise. Celle-ci demeure intacte alors qu'elle aurait pu être facilement inquiétée s'il s'était montré plus agressif et habile dans ses manoeuvres. Cependant à la bataille d'Agosta, Ruyter est mortellement blessé. La victoire décisive à la Bataille de Palerme (1676) le2 juin 1676, est obtenue grâce au génie de Tourville, alors que Duquesne tire un bord au large et ne participe pas à la confrontation. Durant l'été, Duquesne se révèle incapable de poursuivre et de détruire lereste des forces hollandaises pourtant mal-en-point.
En 1681, il poursuit et attaque les corsaires et la flotte de Tripoli dans l'anse de Chio.
Puis en 1682-1683, il commande par deux fois le bombardement d'Alger, et force le dey à restituer tous les esclaves chrétiens. En 1684,il bombarde de même Gênes (qui avait vendu quelques secours aux Algériens). Ce bombardement contraint le doge à venir s'humilier aux pieds du roi de France (1684).
Duquesne est protestant, ce qui empêche LouisXIV de l'élever à la dignité d'amiral. Cependant il le fit marquis etérigea en marquisat sa terre du Bouchet près d'Étampes. Ce fut un destrès rares personnages de l'époque autorisé à rester protestant et à pouvoir demeurer en France malgré l'Édit de Fontainebleau signé en 1685.
Il meurt à Paris le 1er février 1688 à l'âge de 78 ans. Il est enterré dans son château du Bouchet, domaine érigé en marquisat par Louis XIV. Dieppe, sa patrie, lui a élevé une statue (1844). Statue de Duquesne (XIXe), sur le port de Concarneau, provenant du château de Kériolet. Abraham Duquesne possédait le manoir du Moros à Concarneau.
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