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Emmanuel LE ROY-LADURIE
Emmanuel LE ROY-LADURIE
(Emmanuel Bernard LE ROY-LADURIE)


  • Born July 19, 1929 - Les Moutiers-en-Cinglais, 14220, Calvados, Basse-Normandie, France
  • Historien, Universitaire, Homme de lettres, Professeur titulaire dans la chaire d'histoire de la civilisation moderne au Collège de France (1973), Chevalier de la Légion d'honneur, Directeur de la Bibliothèque nationale,
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Emmanuel Le Roy Ladurie, né le 19 juillet 1929 aux Moutiers-en-Cinglais (Calvados), est un historien moderniste français.

Historien, Universitaire, Homme de lettres, Professeur titulaire dans la chaire d'histoire de la civilisation moderne au Collège de France (1973), Chevalier de la Légion d'honneur, Directeur de la Bibliothèque nationale, Membre de l'Académie des Sciences Morales et Politique.

Titulaire de la chaire d'histoire de la civilisation moderne au Collège de France et disciple de Fernand Braudel, il fut l’un des animateurs majeurs de l'école des Annales et devint dans les années 1970 une figure emblématique de la nouvelle histoire. Certaines de ses œuvres qui s'inscrivent dans le courant de l'anthropologie historique connurent un grand succès auprès d'un large public. Toutefois, les apports majeurs d'Emmanuel Le Roy Ladurie dans le champ de la connaissance historique concernent l'histoire économique et sociale du monde rural et l'histoire de l'environnement, notamment à travers ses travaux précurseurs sur l'histoire du climat qui lui ont conféré un grand prestige international.

 1 - Biographie

 1.1 - Famille

La famille Le Roy Ladurie est une vieille famille normande de la région de Domfront, installée peu avant la Révolution française à Verneuil.

Le grand-père d'Emmanuel Le Roy Ladurie, le commandant Barthélemy-Emmanuel Le Roy Ladurie, est un officier de carrière destitué à 43 ans, lors d'un conseil de guerre, à Nantes, le 26 septembre 1902, pour avoir refusé de participer, le 15 août 1902, à la fermeture des écoles des congrégations catholiques ouvertes avant 1901, à Douarnenez, sous le gouvernement d'Émile Combes. Il fut réintégré avec son grade, mais sans avancement, au début de la Première Guerre mondiale1.

Barthélemy-Emmanuel et Jeanne Le Roy Ladurie, issue d'une famille de l'aristocratie normande, ont eu sept enfants dont Gabriel, directeur de la banque Worms sous Vichy, et Jacques Le Roy Ladurie, père d'Emmanuel. Catholique social, Jacques a été un des fondateurs du syndicalisme agricole, ministre du ravitaillement sous le régime de Vichy en 1942, puis résistant et maquisard.

Marié en 1956, Emmanuel a eu deux enfants, dont l'un, François, devenu médecin, s'est spécialisé dans les transplantations pulmonaires.

 1.2 - Études

Il a commencé ses études au collège Saint-Joseph de Caen, puis au lycée Henri-IV à Paris et au lycée Lakanal à Sceaux. Élève de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm (promotion Lettres 1949), il est délégué du cartel des ENS au sein de l'UNEF où il s'oppose à plusieurs reprises de manière très vive à Jean-Marie Le Pen, représentant de la Corpo de Droit de Paris. Il est reçu à l'agrégation en 1953.

 1.3 - Carrière universitaire

Il obtint d'abord un poste d'enseignant au célèbre Lycée Joffre de Montpellier (1955-1957).

Puis devint attaché de recherche au CNRS (1958-1960), assistant à la Faculté de lettres de Montpellier (1960-1963) et maître-assistant à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS).

C'est durant cette période où il enseigna à Montpellier qu'il se lança dans la recherche. Il soutint son doctorat ès lettres Les Paysans de Languedoc (1966), et publia plus tard son succès mondial Montaillou, village occitan (1975). De 1973 à 1999, il occupa la chaire d'Histoire de la civilisation moderne au Collège de France.

Il devint administrateur général de la Bibliothèque nationale de 1987 à 1994 - préparant la création de la nouvelle entité avec Dominique Jamet, président de l'établissement public de la Bibliothèque de France qui donna en fusionnant la Bibliothèque nationale de France - il est un lecteur assidu de la bibliothèque de la Fondation Maison des sciences de l'homme.

Sans doute l'un des historiens contemporains les plus féconds, il doit beaucoup à son mentor le grand historien de l'École des Annales, Fernand Braudel. Au début des années 1970, Ladurie participa au courant de la « Nouvelle histoire ». Il est un pionnier de l' analyse micro-historique. Son œuvre la plus connue, Montaillou, village occitan (1975)2, se fonde sur les notes de l'Inquisiteur Jacques Fournier évêque de Pamiers (1318-1325), traduit en français par Jean Duvernoy, pour reconstituer la vie d'un petit village du Languedoc à l'époque du catharisme. Il devint ainsi un spécialiste de l’anthropologie historique qui permet de saisir les hommes du passé dans l’ensemble de leur environnement.

Chercheur éclectique, il s'est également intéressé à l'histoire des régions (Histoire de France des régions, Seuil, 2004) et a joué un rôle pionnier dans l'histoire du climat par ses études de phénologie. Lors de ses recherches personnelles à la Bibliothèque de France il est le découvreur de l'« Arbre de Justice », premier organigramme de l’État français, réalisé par Charles de Figon au XVIe siècle dont il fit personnellement l'analyse et la transcription en concepts modernes.

 1.4 - Engagement politique

D'abord membre du Parti communiste français, il rompt en 1956 comme sa consœur Annie Kriegel et ses collègues François Furet et Alain Besançon, après l'invasion de la Hongrie par l'Union soviétique. Il rejoint par la suite le Parti socialiste unifié (PSU). Il a depuis analysé et renié son engagement au sein du mouvement communiste dans Ouverture, société, pouvoir : de l’Édit de Nantes à la chute du communisme (en collaboration avec Guillaume Bourgeois, Fayard, 2004) et Les grands procès politiques ou la pédagogie infernale (Rocher, 2002). Il a évolué vers la droite libérale à partir des années 1970.

En 1998-1999, il s'oppose à la création du Pacte civil de solidarité et relie homosexualité et pédophilie dans une tribune du Figaro, dans laquelle il explique : « Les prosélytes de l'homosexualisme proposent un modèle d'intolérance vécu comme une insulte par des couples hétéros normaux pour lesquels le mariage correspond avant tout à une certaine manière d'élever les enfants et de les garantir contre ces fléaux modernes que sont le sida ou la pédophilie ».

En 2012, il soutient Nicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle.

Il fut membre du conseil d'administration du Centre Royaumont pour une Science de l’Homme.

 1.5 - Distinctions

  • Membre de l’Académie des sciences morales et politiques de l'Institut de France depuis 1993
  • Président de l'Académie en 2003
  • Délégué de l'Académie à la Séance publique annuelle des cinq académies du octobre 2006
  • Membre de l'Académie européenne
  • Foreign honorary member de l'Académie des sciences américaine, (1974)
  • Membre honoraire de l'Académie japonaise des sciences (2006)
  • Président du Prix national du livre médiéval : Provins patrimoine mondial

 1.6 - Décorations

  • Commandeur (14 novembre 1996) puis grand officier (2 avril 2010) de la Légion d'honneur5
  • Commandeur de l'ordre des Arts et Lettres

 1.7 - Docteur honoris causa

  • Université de Genève (1978)
  • Université du Michigan (1981)
  • Université de Leeds (1982)
  • Université de Leicester (1986)
  • Université d'York (1986)
  • Université de Carnegie Mellon Pittsburgh (1987)
  • Université de Durham (1987)
  • Université de Hull (1990)
  • Université de Dublin (1992)
  • Université d'Albany (1992)
  • Université de Montréal (1993)
  • Université de Haïfa (1993)
  • Université d'Oxford (1993)
  • Université de Pennsylvanie (1995)
  • Université de Sussex (1996)
  • HEC Paris (1999)

 Sources

  • Individual: CdBdM

  Photos and archival records

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