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1 média disponible 1 média disponible A participé à la Grande GuerreL'actualité de la guerre au jour le jourUnité(s) : 505e régiment de chars de combat (505e RCC) , 11e régiment de dragons (11e RD) , 13e régiment d'artillerie (13e RA) Domicile lors de la mobilisation : Chevannes (89) |
Parents
Jean Louis Léon NIQUET 1865-1945 (
Bourrelier sellier; épicier)Marie GUENOT 1869-1945 (
Epicière)
Union(s) et enfant(s)
- Marié le 1er octobre 1921, Bourdenay, Val d'Orvin, 10290, Aube, Champagne, France, avec
Emma Eugénie PETITCOLAS 1902-1981 (témoins :
Paul Isidore BOSSUAT 1854-1938,
Camille SIMARD) dont
René NIQUET 1922-2004
Fratrie
André NIQUET 1895-1973
Pierre NIQUET 1898-1970
Jean NIQUET 1902-ca 1985
Paul Eugène NIQUET 1905-1982
Relations
(affichermasquer) |
Événements
29 juin 1895 : | 29 juin 1895 :Naissance - Chevannes, 89240, Yonne, Bourgogne, France Sources: livret de famille |
27 septembre 1896 : | 27 septembre 1896 :Baptême - Chevannes, 89240, Yonne, Bourgogne, France Sources: Certificat de communion solennelle |
1896 : | 1896 :Recensement - Billy sur Oisy, 58500, Nièvre, Bourgogne, France Le recensement de 1896 à Billy sur Oisy (58) nous confirme sa mise en nourrice chez sa tante Stéphanie Champenois, femme de Gustave Guenot et belle soeur de Marie. Il nous parlait souvent d'Alice Guenot, devenue Bailly, comme sa "soeur de lait". Sur ce document, il a 9 mois et Alice 2 ans. Nous voyons également sur ce recesement Hélène (orthographiée Elène) devenue Nozéda 3 ans et la grand-mère de ces trois "bambins" Marie Victoire Logé 67 ans. Le recensement de 1906 nous fait connaître au côté de Marie-Victoire, une de ses fille restée célibataire, Clémentine Guenot. Mon grand-père avait un lien affectif fort avec cette tante. Quelques cartes postales, retrouvées, témoignent de cette "proximité". |
19 mai 1907 : | 19 mai 1907 :Communion solennelle - Chevannes, 89240, Yonne, Bourgogne, France Certificat signé du curé de Chevannes : E. MILLON Sources: certificat de communion |
29 juin 1907 : | 29 juin 1907 :Certificat d'Etudes Primaires - chevannes Sources: Diplôme |
entre septembre 1907 et juillet 1908 : | entre septembre 1907 et juillet 1908 :Éducation - Auxerre, 89000, Yonne, Bourgogne, France André est en 6° au lycée Jacques AMYOT d'Auxerre sur l'insistance de son instituteur de Chevannes: Monsieur Eugène BONNETAT et de son épouse Félicia, tous deux instituteurs du village, mais ses parents ne le laissent pas poursuivre cette voie et il fera son apprentissage de bourrelier avec son père?. André gardera beaucoup d'amertume à l'égard de ses parents pour cette décision contraire à ses capacités. |
entre 1909 et 1912 : | entre 1909 et 1912 :Apprentissage - Chevannes, 89240, Yonne, Bourgogne, France André est en apprentissage de bourrellerie chez son père Sources: Famille |
20 mai 1915 : | 20 mai 1915 :Service militaire - Auxerre, 89000, Yonne, Bourgogne, France Affecté au 11ème Dragon jusqu'au 27/02/17 Sources: livret militaire |
20 mai 1915 : | 20 mai 1915 :Mobilisation militaire - Auxerre, 89000, Yonne, Bourgogne, France Affecté au 11ème régiment de dragons du 20/05/1915 au 27/02/1917Envoyé au front (Argonne) le 17/06/1917 avec le 505ème régiment de Char d'assaut 14ème bataillon(source livret militaire) |
28 février 1917 : | 28 février 1917 :Service militaire - Versailles, 78646, Yvelines, Ile-de-France, France Affecté au 13ème Régiment d'Artillerie (service automobiles) jusqu'au 22/12/17 Sources: livret militaire |
23 décembre 1917 : | 23 décembre 1917 :Service militaire - Cercottes, 45062, Loiret, Centre-Val de Loire, France Affecté au 500 puis 505ème Régiment de Chars Légers jusqu'au 15/09/19 Sources: livret militaire |
16 septembre 1918 : | 16 septembre 1918 :Maladie - Mailly-Poivre - Mailly-le-Camp, 10216, Aube, Champagne-Ardenne, France Luxation coude droit en service commandé. Sources: Fiche de recrutement AD 89 |
15 septembre 1919 : | 15 septembre 1919 :Démobilisation militaire - Mailly-Poivre - Mailly-le-Camp, 10216, Aube, Champagne-Ardenne, France Certificat de Bonne Conduite comme canonnier au 505ème RCL Sources: livret militaire |
1er octobre 1921 : | 1er octobre 1921 :Mariage (avec Emma Eugénie PETITCOLAS) - Bourdenay, Val d'Orvin, 10290, Aube, Champagne, France Témoin : |
10 décembre 1936 : | 10 décembre 1936 :Lettre adressée à Constant et Lucie - Dijon, 21000, Côte d'Or, Bourgogne, France Dijon le 10 décembre... Chers Parents Nous avons bien reçu la lettre de Marguerite et nous vous enverrons samedi par mandat la somme que vous nous demandez. On vous envoie toutes les économies que nous avons car vous devez penser que l'on ebn dépense aussi. René a eu beaucoup de livres à payer et ce n'est jamais fini. Enfin nous vous prêtons ces 2000 F de bons cœur jusqu'à ce que vous ayez fait votre prochaine moisson qui je l'espère vous remettra d'Aplomb. Il fau vous arranger pour pouvoir y arriver. Nous n'avons rien reçu de Bebette elle nous écrira peut-être ces jours ci mais je suis comme elle vous ne me donnez guère de nouvelles qui je l'espère sont bonnes. Pour nous cela va assez bien. Emma a repris son travail, mais voici l'hiver et la mauvaise saison. Ecrivez nous quand vous aurez reçu l'argent en nous donnant un peu plus de nouvelles En attendant Emma et René se joignent à moi pour vous embrasser tous de tout cœur. Emma René André |
25 décembre 1936 : | 25 décembre 1936 :Lettre de Marguerite PETITCOLAS adressée à Charles et Bébette (avec Emma Eugénie PETITCOLAS) - Bourdenay - Val-d'Orvin, 10054, Aube, Champagne-Ardenne, France Voir la copie de cette lettre dans la fiche de Charles et Bébette Sources: original conservé (archives personnelles) |
31 décembre 1936 : | 31 décembre 1936 :Lettre adressée à Charles et Bébette - Dijon, 21000, Côte d'Or, Bourgogne, France Dijon le 31 décembre Chers frère sœur et nièces A l'occasion de la nouvelle année nous vous adressons tous nos vœux de bonne santé et de bonheur, nous espérons que vous êtes tous les quatre en bonne santé. Pour nous cela va toujours bien, nous partons demain chez mes parents (3 jours) car nous allons commencer la semaine de 40 heurs depuis le temps ce n'est pas trop tôt. Je croyais que vous nous auriez écrit suivant la lettre des parents de bourdenay nous avons envoyé ce que nous avions 2000 F. Je souhaite que cela puisse les aider un peu mais avec tous les notaires et hommes d'affaire on est bien souvent induis en erreur car je suppose qu'ils auraient pu emprunter à meilleur taux en s'adressant au crédit agricole enfin on fait ce que l'on peut pour eux. Je pense que ma lettre vous trouvera en bonne santé tous à bientôt de vos nouvelles., Emma et René se joignent à moi pour vous embrasser de tout cœur. Emme René André |
1936 : | 1936 :Lettre de Marguerite PETITCOLAS adressée à Charles et Bébette (avec Emma Eugénie PETITCOLAS) - Bourdenay - Val-d'Orvin, 10054, Aube, Champagne-Ardenne, France Bourdenay le Vendredi Chers frère sœur et nièces Je fais réponse à votre lettre pour savoir de vos nouvelles et aussi pour vous en donner des notres qui sont assez bonnes. En plus je suis chargée par maman de vous expliquer la situation. Devant 8.400 F à Courdoux (sous réserve) comme vous le savez, nous lui avons déjà versé 4.200 F mais le blé que nous avons vendu n'est pas payé entièrement et nous ne savons quand nous toucherons le reste. C'est à dire 2.400 F Si vous pouvez nous les prêter nous vous les rendrons l'année prochaine si vous ne pouvez nous prêter tout c'est à dire 4.200 F nous demanderons à Emma de nous prêter le reste. Maintenant je voudrais savoir si vous pouvez nous les envoyer cela nous "éviterez" bien des frais que nous n'avons pas besoin en ce moment vous devez le comprendre. Répondez nous au plus tard mercredi à jeudi sans faute c'est pressé. Je ne vois plus grand chose à vous dire sinon que Roger a toujours de la chance "a" la chaase. Il a "deja" 21 lievres. Toute la famille se joint "a" moi pour vous embrasser tous de tout cœur. Votre sœur Margot Vite une réponse surtout Bebette |
16 avril 1943 : | 16 avril 1943 :Médaille d'Honneur des Chemins de Fer Ministère des Travaux Publics et des Transports en récompense de ses services Sources: Diplôme |
30 janvier 1973 : | 30 janvier 1973 :Décès - Dijon, 21000, Côte d'Or, Bourgogne, France |
Notes
Notes individuelles
Mon grand-père était un "petit bonhomme" très en contraste avec sa femme, de forte constitution. Il avait gardé, d'un accident de travail, une claudication et surtout une difficulté à se chausser, du moins de chaussures fermées. Il avait un visage jovial, mais était peu enclin à la fête et aux sorties qui attiraient ma grand-mère. Il pratiquait un humour plutôt "acide", caustique et moqueur. Il ne rechignait pas à faire faire ou dire des bêtises à ses petits enfants ou entamer des chansonnettes grivoises qui faisaient dire à ma grand-mère "Tais toi donc vieux..." Il aimait aussi reprendre les "jingles" publicitaires de la TSF. Jingles que l'on appelait, alors, des Réclames, du genre "Dop Dop Dop" pour une marque de shampoing ou "Leroux, la bonne chicorée" ou "Y'abon Banania". A la fin de sa vie mon grand père, peut-être à l'idée de les retrouver, maudissait ses parents qui lui avaient fait interrompre ses études secondaire (6ème au Collège Paul Bert d'Auxerre) pour apprendre le métier de la sellerie. Il avait, en effet, fait une excellente scolarité primaire qui l'avait fait remarquer de son instituteur. Il gardait donc une grande frustration de ce choix parental.
Il n'aimait pas Napoléon et déclamait parfois :"La France dans un jour de malheurD'un assassin fit un empereurEt cet empereur dans un jour de capriceD'une putain fit une impératrice"
Photos & documents
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